Circulairerentree2014

Préparation de la rentrée scolaire 2014 NORMENE 1411580C Circulaire M EN-DGESCO A Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académiedirectrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale enseignement technique et enseignement général ; aux inspectrices et inspecteurs d’acadé régionaux ; aux chefs orga détablissement , aux o Sni* to View Introduction cteurs pédagogiques

L’avenir d’un pays appartient a sa jeunesse. Les acteurs de l’éducation nationale ont la responsabilité d’instruire et d’éduquer chaque élève pour lui permettre de trouver sa place dans la société de demain. Lln impératif doit les guider aujourd’hui : combattre les inégalités sociales et territoriales à l’œuvre au sein du système éducatif pour favoriser la réusslte de chaque enfant et de chaque jeune.

Dans le cadre de la refondation de l’École de la République, des réformes ambitieuses ont été engagées pour accompagner les élèves, notamment ceux rencontrant les plus randes difficultés : la priorité au primaire pour assurer les apprentissages fondamentaux, la refondation de l’éducation prioritaire, la formation initiale des personnels, de nouveaux rythmes scolaires dans le premier moyens sont aujourd’hui mis en œuvre pour que l’objectif d’une École juste pour tous et exigeante pour chacun soit atteint. L’École de la République a en effet, en matière de réduction des inégalités, une obligation de résultat.

Le dialogue de gestion et de performance mené avec chaque académie permettra d’analyser les actions conduites et d’en mesurer les premiers ffets, au service des élèves. La réflexion engagée sur les métiers de l’éducation nationale, dans la prise en compte du dialogue social, la concertation et la confiance, doit permettre à tous les professionnels de l’éducation (personnels enseignants, d’éducation, d’orientation, administratifs, techniques, sociaux et de santé, de direction et d’inspection) d’exercer au mieux les missions qui leur sont confiées.

Le travail en équipe des enseignants sera mieux pris en compte, les enseignants débutants accompagnés, la stabilité d’équipes pédagogiques mieux formées et accompagnées recherchée. L’année scolaire 2013-2014 a permis des premières évolutions structurelles. Le renouvellement des pratiques pédagogiques au sein de la classe a été engagé dans le premier degré pour mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque élève et l’aider à progresser dans ses apprentissages et la construction de son parcours.

Les évolutions se poursuivront à la rentrée 2014-2015, de manière cohérente et progressive, autour de quatre grands axes : – accompagner les élèves dans leurs apprentissages et la construction de leur parcours pour une mellleure insertion soclale et professionnelle (l) ; combattre les inégalités tout au long de la scolarité (Il) ; – former, soutenir et accompagner les équipes pédagogiques et éducatives (Ill) ; promouvoir une école à la fois exi eante et bienveillante (IV). PAGF 3 – promouvoir une école à la fois exigeante et bienveillante (IV).

Accompagner les élèves dans leurs apprentissages et la construction de leur parcours pour une meilleure insertion sociale et professionnelle La refondation de l’école de la République place la qualité des apprentissages au cœur de l’action engagée. La priorité donnée au premier degré est réaffirmée. ) Offrir à chacun de meilleures conditions d’apprentissage Les contenus d’enseignement doivent évoluer. Ils permettront de garantir l’acquisition des connaissances et des compétences selon une progression plus cohérente et plus adaptée aux apprentissages.

Le Conseil supérieur des programmes (CSP) a été créé pour garantir la transparence et la qualité du processus délaboration des programmes (voir fiche annexe « Le Conseil supérieur des programmes : missions et calendrier de travail L’année 2014-2015 sera une année déterminante au cours de laquelle seront élaborés, débattus et publiés les ouveaux programmes de la maternelle, de l’école élémentaire et du collège. Les programmes actuels de l’école élémentaire feront l’objet d’ajustements au printemps 2014 pour une application dès la rentrée.

Les enseignants seront consultés sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture, les programmes d’enseignement moral et civique et le nouveau programme de maternelle octobre 2014. Ils seront PAGF 3 3 globalement, la formation professionnelle continue répond ? plusieurs objectifs : l’adaptation immédiate aux fonctions, l’adaptation aux évolutions prévisibles du métier, l’acquisition de ouvelles compétences, la mise à jour des connaissances et une réflexion collective sur les contenus et les pratiques.

Elle permet aux personnels d’enrichir leurs pratiques pédagogiques et éducatives. Le dispositif « plus de maîtres que de classes » continuera d’être développé, au service d’objectifs pédagogiques et didactiques déterminés par l’ensemble d’une équipe pédagogique organisée autour d’un projet collectif de grande qualité (voir fiche annexe « Le dispositif plus de maîtres que de classes »). La page Plus de maîtres que de classes sur éduscol http://eduscol . education. r/cid72849/-plus-de-maitres-que-declasses. html La réforme des o,’thmes scolaires sera généralisée à la rentrée 2014.

Cette nouvelle organisation du temps scolaire, prévue par le décret n02013-77 du 24 janvier 2013, permet le renouvellement des pratiques pédagogiques. Elle a pour ambition de favorlser la réussite des élèves par une meilleure répartition des temps d’enseignement au cours de la semaine. Des expérimentations seront possibles afin d’intégrer des organisations scolaires non prévues par le décret du 24 janvier 2013 mais répondant aux objectifs pédagogiques de la réforme. C’est le sens du décret na 2014-457 du 7 mal 2014 et de la circulaire n02014-063 du 9 mai 2014.

Afin d’assurer la meilleure information aux familles, celles-ci pourront accéder sur Eduscol aux horaires des écoles de leurs enfants. Les équipes d’école et de circonscription mèneront une réflexion collective pour mieux prendre en compte les besoins des élèves, adapter leurs pratiques pédagogiques e besoins des élèves, adapter leurs pratiques pédagogiques et repenser l’organisation des activités dans le temps scolaire. La répartition des apprentissages sur neuf demi-journées écessite en effet de reconsidérer leur place dans la journée et dans la semaine scolaire.

Elle permet de placer les apprentissages fondamentaux aux moments où l’attention de l’élève est la plus importante (voir fiche annexe « Des pratiques pédagogiques repensées dans une nouvelle organisation du temps scolaire »). Organisées et mises en œuvre par les enseignants en plus des 24 heures hebdomadaires d’enseignement, les activités pédagoglques complémentaires (APC) contribuent à la réussite de tous grâce à un accompagnement différencié favorisant le plaisir d’apprendre.

La page APC sur éduscol http://eduscol. education. fr/cid74795/les -activites- pedagogiques-complementaires. html 2 L’action des directeurs d’école sera soutenue. La réduction de leurs tâches d’enseignement devra leur permettre de se concentrer sur leur mission d’animation pédagogique, éducative et administrative et sur les relations avec les parents d’élèves. Pour les accompagner dans leurs tâches administratives, de nombreux contrats aidés ont été recrutés.

Par ailleurs, une décharge dite de « rentree scolaire » a été instaurée. A partir de septembre 2014, les décharges des directeurs des petites ?coles (1 à 3 classes) seront portées de 2 à 4 jours. Enfin, la décharge du service des activités pédagogiques complémentaires sera renforcée pour les écoles de 3 à 13 classes. 2) Faire évoluer les pratiques d’évaluation des élèves Pour améliorer l’efficacité sapes et la confiance en PAGF s 3 évoluer les pratiques en matière d’évaluation des élèves.

Il s’agit d’éviter que révaluation ne soit vécue par l’élève et sa famille comme un moyen de classement, de sanction, ou bien réduite à la seule notation. Elle doit faire l’objet d’une réflexion accrue des équipes pédagogiques. L’évaluation formative doit être conçue comme un mayen de faire progresser les élèves, au service des apprentissages. Un premier temps d’évolution des pratiques d’évaluation sera engagé dès la rentrée 2014. Des fiches repères seront mises en ligne à la fin du printemps pour accompagner les enseignants dans cette évolution majeure pour le système éducatif.

Il convient d’indiquer précisément ce qui est attendu de félève, de lui restituer un bilan détaillé de son travail et de lui donner les mayens de progresser et de résoudre ses difficultés scolaires. Il ne s’agit, en aucun cas, d’abaisser le niveau d’exigence requis par les prescriptions des programmes d’enseignement, mais de faire de l’évaluation une démarche, et non seulement une mesure, afin que Pélève se sente valorisé et encouragé à prendre confiance en ses capacités et puisse progresser.

Dans cette perspective, la notation chiffrée peut jouer tout son rôle dans la démarche d’évaluation dès lors qu’elle identifie les réussites comme les points à améliorer et indique ? l’élève les moyens pour améliorer ses résultats (voir fiche annexe « L’évaluation des acquis des élèves ) Améliorer la progressivité des apprentissages et la fluidité des parcours tout au long de la scolarité Le conseil école-collège renforce la continuité entre le premier et le second degré en proposant des actions de coopération, des enseignements et des projets pédagogiques communs visant à l’acquis PAGF 6 3 projets pédagogiques communs visant à l’acquisition par tous les élèves du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il permet une réflexion fondée sur une réalité éducative locale (voir fiche annexe « Le conseil école- collège h). La page Conseil école-collège sur éduscol ttp://eduscol. education. fr/cid57365/1e•conseil-ecole-college. html Des fiches repères ont été conçues pour faciliter la mise en œuvre de ce conseil. http://eduscol. education. fr/cid76111/ressources-academiques -pour-le-conseil-ecole-college. tml Plus largement, pour favoriser la fluidité des parcours, ce sont toutes les transitions qui doivent être mieux accompagnées : celle entre la grande section de maternelle et le cours préparatoire ; celle entre chaque cycle, à l’école comme au collège ; celle entre le collège et les trois voies du lycée ; celle enfin entre le lycée et ‘enseignement supérieur, en étant attentif aux acquis des élèves, aux méthodes de travail, à la continuité de l’orientation et au repérage des signes précurseurs du décrochage. Le cours préparatoire est une étape clé pour la réussite des élèves. Première année du cycle des apprentissages fondamentaux, il mobilise des compétences d’enseignement particulières. Les inspecteurs de l’éducation nationale veilleront à ce que cette classe soit prise en charge par des professeurs des écoles expérimentés. Accompagner l’élève tout au long de sa scolarité, en valorisant es acquis, c’est aussi le sens du arcours d’éducation artistique et c par la circulaire PAGF 7 3 l’expérience de pratiques artistiques, d’acquérir des repères culturels et de se familiariser avec les œuvres d’art.

Au lycée général et technologique comme au lycée professionnel, les efforts pour permettre à chaque é ève de construire son propre parcours vers la réussite sont maintenus. Parce que la pratique du redoublement, particulièrement élevée en France, n’est pas toujours adaptée et n’a pas fait preuve de son efficacité pédagogique, il convient, par l’action pédagogique, de poursuivre a baisse engagée depuis plusieurs années du taux de redoublement en fin de seconde et de première et de faclliter la fluidité des parcours. C’est dans cette perspective que doivent être utilisées prioritairement les marges horaires et organisé l’accompagnement personnalisé.

Afin de lutter contre le décrochage, qui demeure important dans la voie professionnelle, une attention particulière doit être portée aux élèves qui s’y engagent. un certain nombre de ces élèves, peu sûrs du choix de la spécialité professionnelle dans laquelle ils sont inscrits, ont besoin d’un temps de découverte et de éflexion pour confirmer leur orientation. Certains établissements ou réseaux d’établissements leur proposent une période de détermination de quelques semaines, au cours de laquelle ils peuvent découvrir des spécialités différentes et éventuellement changer d’affectation, en fonction des places localement disponibles.

Ces pratiques sont à encourager. En attendant les conclusions de l’évaluation de la réforme des lycées, en cours de réalisation, la dynamique engagée pour élever le niveau de qualification des lycéens doit également être poursuivie. Au sein de haque académie, la commission des formations post baccalauréat permettra de définir une politique académique pour favorise formations post baccalauréat permettra de définir une politique académique pour favoriser l’accès à renseignement supérieur et participera à l’élaboration de la carte des formations dispensées dans l’enseignement supérieur pour lui conférer la meilleure lisibilité.

Chaque lycée public comportant au moins une formation supérieure conclura une convention avec un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur. Une attention particulière sera portée aux élèves de terminale echnologique et professionnelle afin de faciliter respectivement leur accès en IUT et en STS (voir fiche annexe « Renforcer la continuité de formation de renseignement scolaire à l’enseignement supérieur Les partenariats et les jumelages avec des établissements étrangers seront encouragés, à tous les niveaux d’enseignement, pour développer les échanges et les projets de mobilité des élèves, notamment de la voie professionnelle. Les possibilités offertes par le nouveau programme européen « Erasmus + » seront utilisées ? cette fin.

Les acquis obtenus à roccasion d’une mobilité sont ésormais pris en compte dans la délivrance du baccalauréat professionnel, en permettant qu’une partie de la période obligatoire de formation en milieu professionnel soit réalisée dans une entreprise d’un pays membre de l’Union européenne et en créant une unité facultative de mobilité. Le dossier ouverture internationale des établissements sur éduscol http://eduscol. education. fr/cid47430 /partenariatsechanges-mobilites. html La liste des programmes de mobilité sur éduscol http://eduscol . education. fr/pid24438/liste-des-programmes-demobilite-par -public. html ) Adapter l’offre de formation pour améliorer l’insertion La modernisation de l’offr est un élément La modernisation de l’offre de formation est un élément important de la contribution de l’éducation au redressement productif et à ses enjeux économiques et sociaux.

Elle implique l’actualisation des diplômes et des formations, mais aussi l’aménagement de parcours de formation sécurisés afin d’élever les niveaux de qualification par la valorisation de la formation professionnelle et la reconnaissance des acquis de l’experience. La démarche de labellisation des campus des métiers et des ualifications doit se poursuivre, en partenariat étroit avec les conseils régionaux, dans des secteurs et des filières stratégiques, en cohérence avec la carte des formations académiques. En 2013, un premier appel à projets a permis de labelliser 14 campus des 4 métiers et des qualifications dans 12 régions.

Un deuxième appel à projets publié en février 2014 a lancé une nouvelle dynamique auprès des acteurs académiques et régionaux et doit permettre de faire émerger, dans des filières économiques et industrielles d’avenir, au moins un campus par académie. Les nouveaux projets eront labellisés à la rentrée 2014 (voir fiche annexe « Le campus des métiers et des qualifications »). La valorisation engagée de la voie professionnelle vise à lutter contre les sorties précoces (aujourd’hui de l’ordre de 10% sur le parcours CAP et estimées à 45 000 élèves sur le parcours baccalauréat professionnel en 3 ans) et à faire progresser le taux de réussite au baccalauréat professionnel, qui est inférieur à celui du baccalauréat général. Les modalités du contrôle en cours de formation (CCF) sont aména ées afin de réduire le temps qui lui est consa ier les obiectifs des