Thomas CURT Première ESI L’Homme au XVIIème siècle Jean de la Fontaine est un poète fabuliste du XVIIème siècle. Cest à travers ses nombreuses fables qu’il falt communiquer ses points de vue, ses opinions. Notamment connu pour représenter les hommes par des animaux, il dénonçait la société de son époque. Appartenant au courant du Classicisme, on retrouve chez La Fontaine les principaux sentiments de ce courant comme la perfection, l’équilibre et la foi en l’homme idéal.
Il écrit ses fables au cours de sa vie regroupées en livres (l à XII). Le XVIIème siècle est marqué par le po onarchie accrut l’éc or7 les petits » (tiers état Snipe to et l’hirondelle » issue sa morale : « L’Adroit, i est absolu. Cette (la noblesse) et « la fable « L’araignée s particulièrement t assis pour La Fontaine, il existe ces trois qualit s n cessaires pour survivre dans cette société. Il donnera ces trois adjectifs à des animaux pour illustrer ses propos dont nous nous intéresserons à la Force, la vigilance et l’adresse.
La force est une « qualité » qu’il faut avoir dans la société du XVIIeme siècle. « La raison du plus fort est toujours la meilleure « e Loup et l’Agneau » (fable X liv Swipe to View next page livre l) ou « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage « Le Lion et le Rat » (fable Il, livrel 1). La Fontaine nous montre dans « La Génisse, La Chèvre et la Brebis en société avec le lion » (fable V, livre l) que la génisse, la chèvre, la brebis et le Lion (représentant le peuple et le roi) font partage de leur proie, qui est un cerf.
Le lion veut toutes les parts du cerf avec comme seul argument, sa force donnée par le Lion vers 11 « Elle doit être à moi, dit-il ; et la raison : c’est que je m’appelle le Lion » ; vers 12. Ce droit, vous savez, c’est le droit du plus fort » vers 1 5, « si quelqu’une de vous touche à la quatrième, je l’étranglerai tout d’abord » vers 17. Le lion utilise sa force comme menace et l’utilise comme argument de poids, les autres animaux, eux, subissent la domination de la force.
Dans « Le pot de terre et le pot de fer » (fable Il livre V ) la force est représenté par la matière, celui en fer est plus fort que celui en terre . Dans cette fable le pot de fer propose un voyage ? son confrère, et celui-ci qui n’étais pas convaicu au départ finis par accepter. Cependant il ne résiste pas au voyage vers 36 « Le pot de terre en souffre lil n’eut pas fait cent pas/que par son compagnon il fut mis en éclats Cette exemple nous explique assez bien que la force est la loi implacable de la vie. Pour survivre il faut être née du coter du fo PAG » rif 7 que la force est la loi implacable de la vie.
Pour survivre il faut être née du coter du fort « Ne nous associons qu’avecque nos égaux / Ou bien il faudra craindre/Le destin d’un de ces deux pots » (V. 28). L’être faible disparaît ,l’être fort demeure. Pour l’adresse, c’est la même chose que pour la force pour survivre au XVIIème siècle. Dans le « Renard, Le Loup et le Cheval ? (fable XVII, livre XII), le cheval fait preuve de vigilance. Le renard et loup voulaient en faire leur repas et décidèrent d’aller lui parler. Le cheval qui, au vers 18 « n’était pas dépourvu de cervelle » resta vigilant en renversant la situation en frappant le loup.
La morale de cette fable est « que de tout inconnu le sage se méfie Le cheval a été vigilant et méfiant, ce qui lui a permis de ne pas être leur repas. La fable « La cour du Lion » (livre Vll;fable VI ) souligne aussi l’adresse. Cette nécessité d’adresse est pour les courtisans qui sont ici représenté par le renard et l’ours . Au Louvre (palais de Louis XIV avant Versailles) émane une odeur nauséabonde -L « ours le fit remarquer du vers 18 à 19 « Sa grimace déplut . Le Monarque irrité ‘L’envoya chez pluton faire le dégoûté » .
Le renard (animal représentant la ruse) lorsque le Roi lui demanda son avis, lil feint d’avoir un rhume ne lui permettant pas de répondre . Le renard détourna la question . On remarque ici que si on ne fait pas preuve d’adres PAGF3C,F7 de répondre . Le renard détourna la question . On remarque ici que si on ne fait pas preuve d’adresse , cela peut nous coûter la vie au XVIIème siècle ( l’ours ) et au contraire en faire preuve ermet de rester en vie ( le renard La vigilance est au même titre que les deux précédentes « qualités « Le Chat, la Belette et le petit Lapin » (fable XV livre VII ).
Dans cette fable le lapin et la belette se disputent et demandent au chat de faire l’arbitre entre eux. Le chat ayant cette qualité d’adresse en a profité pour manger ses camarades en jouant de sa santé. Vers 39 « Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause Les deux animaux approchèrent suffisamment pour que le chat les mange sans difficultés. Il ne fit pas d’effort pour chasser mals avec son adresse, ses proies sont venues à lui. Pour Jean de La Fontaine, il est impératif d’avoir ces trois caractéristiques pour survivre au XVIIème siècle dans la société.
La nature de l’homme Un moraliste est un écrivain qui décrit et critique les mœurs de son époque et développe, à partir de là, une réflexion sur la nature et la condition humaine. Jean de La Fontaine est donc bien un moraliste. Les moralistes du XVIIème siècle recherchent « l’honnête homme L’honnête homme est un modèle d’homme « idéal » obéissant aux valeurs sociales, morales et intellectuelles du XVIIème siècle. La Fontaine nous montre dans ses fables que