Situer le passage : monologue de figaro : longue tirade ou il se confit sur les malheurs de sa vie de son enfance jusqu’à la prétendue trahison de Suzanne puis il finit par défier le Comte. Suivi des échanges de vêtements entre Suzanne et la Comtesse. A partir de la scène 6 semi obscurité qui explique les nombreux quiproquos à venir. Chérubin arrive face ? la Comtesse qu’il prend pour Suzanne, il veut lui donner un baiser pour prix de sa discrétion mais le Comte arrive et reçoit le baiser à sa place. Chérubin s’enfuit.
On constante donc que le plan des femmes fonctionne, les hommes sont dupés. La supercherie des deux femmes à tout Problématique: En q org ses fruits. lace par les deux l’auteur? femmes, symbolise I érn • Sni* to neKtÇEge l- le théâtre dans le t Un spectacle dans le spectacle: Personnages qui rentrent dans un pavillon tandis que d’autres restent sur le devant de la scène ou se retirent près des coulisses. De plus la nuit qui règne ajoute ? la confusion, alors même que la Comtesse ou Suzanne procèdent masquées.
Le goût des masques et travestissements est profond chez B. la nuit / décor qui participe à l’illusion Dans l’acte V, la nuit est une arène où se sont livrés les jeux e l’amour et du hasard, un ballet de cache-cache aux figures des plus en plus confuses. Elle a aussi tissé les masques des protagonistes tandis que les pavi Ions offraient leur obscurité Swlpe to vlew next page obscurité généreuse à ceux qui déclinaient le verbe dissimulé sous toutes ses formes.
On veut écouter sans être vu On sait que l’on est observé et l’on fait tout pour être vu et entendu On vous croit avec l’un et vous êtes avec l’autre On croit tendre des pièges et l’on s’y prend sans même déceler ceux des autres. L’espace se resserre comme si la chorégraphie nocturne qui se ouait sous nos yeux se jouait aussi de nous avant de nous révéler l’envers du décor. Ce sont des êtres prisonniers des apparences qui se déplacent dans l’obscurité. Chacun court derrière un être qui le fuit et la multiplication des masques et jeux de rôles renvoient à une vérité, sur soi et sur les autres, qui échappe sans cesse.
La nuit favorise la confusion des repères et des sentiments autant que des figures. les apartés et les didascalies mettent le public dans la confidence, appartés: illustrent l’aveuglement des dupés, mettent dans la confidence didascalies: permet au lecteur de se repérer dans sa lecture, ce ui n’est pas forcément le cas lors de la représentation Suzanne « riant tout au de l’autre côté » Comtesse Suzanne personnage principaux mène la danse / stratégie Le comte est le personnage des apartés, tout lui échappe, son rapport à la parole traduit sa défaite.
Figé dans un discours d’autorité ou hors de lui par le désir ou la colère, qui fait qu’on ne sait plus trop à qui s’adresse sa parole. Sa parole est dédoublée. Acte V scène 7, quand le Comte, parlant à celle qui croit être Suzanne craindra d’être surpris, il dira: Comte, parlant à celle qui croit être Suzanne craindra d’être surpris, il dira: « Qui passe ici? . Mais il aura beau « grossir » sa voix, la « colère » de Figaro le mettra en déroute: « Passer! On vient exprès. » Le pronom indéfini absorbe l’individu et Figaro ne règle plus seulement des problèmes intimes. ? Le comte qui s’enfuit et abandonne la place dans son propre domaine, ne saurait laisser indifférent. Certes, c’est la fuite habituelle du séducteur mais c’est surtout celle d’un seigneur qui, tout au long de la pièce, voit son espace d’autorité se réduire comme une peau de chagrin. Le Comte ne maitrise pas les lieux, alors qu’il est chez lui, et la scène privée dans la chambre de sa femme trouvera un écho ublic qui sanctionnera son échec,. Les pavillons de l’acte V constituent en quelques sortes des doubles de l’alcôve et du cabinet de la chambre de sa femme.
Là encore, les allées et venu des personnages lui échapperont. Il est le dupé de facte V qui croit parler à l’une et s’adresse à l’autre ; qui croit saisir la main de l’une e tient celle de l’autre ; qui croit maitrise les allées et venues des unes et des autres et perd progressivement ses repères. Figaro: dupé / mis dans la confidence Souci minutieux de préciser les éléments du décor et la disposition des objet, le cadre permet de définir clairement ‘espace scénique, mais invlte par la même, à s’interroger sur les rapports que ces lieux entretiendront avec l’action. l- le comique Scènes articulées autour d’une dizaine de répliques, scènes brèves qui présagent une brèves qui présagent une grande vivacité, une animation particulière, dans la circulation des personnages et dans leur parole. Les didascalies fonctionnelles: précise les noms des perso présents, – les modifications de costumes, lieux et décors. – Mais aussi éclairages, effets sonores, effets visuels. – Mentionne aussi la distribution et la destination de la parole. ce qui nous intéresse: Ainsi que caractériser un ton et donner une coloration psychologique, un volume, un timbre ou un rythme et un débit de parole. imitant le parler de Suzanne » Comtesse Scène 8: « très vite » Figaro traduit la colère + comique – Indiquent également les gestes, attitudes, mouvements, déplacements et mimiques des personnages: Figaro « s’éloigne en se frottant la joue » après le soufflet du Comte – et signalent leur entrées et sorties. les appartés: comique Péripéties : renversement de situation qui ammorce le dénouement. , succession imprévues et soudaines qui modifient le déroulement de l’action .
Quiproquos : méprises qui consitent à prendre un personnage pour un autre Des travestissements Les péripéties de la comédie d’intrigue se soucient peu de la vraisemblance et leur accumulation nourrit la dynamique de l’action. Dans l’Acte V tout est placé sous le signe de la comédie, des fausses identités et du ballet des masques. Scène VII : Le comte croit s’adresser au « page infernal » et soufflette Figaro, qui prétendait démasquer « la jolie mignonne » qui le au « page infernal » et soufflette Figaro, qui prétendait démasquer « la jolie mignonne » qui le ridiculise.
Suzanne et la Comtesse uivent amusées ce chassé-croisé digne de la comédia dell’arte et de ses arlequinades et pantalonnades. La Comtesse, jusqu’alors muette, pousse la comédie plus loin et, « imitant le parler de Suzanne n, fait ce que la soubrette jamais ne fit : se laisse prendre la main et embrasser par le comte. Ce dernier, réjoui, « l’entraine doucement » vers un pavillon. Elle entre dans celui de droite tandis qu’il « s’enfuit » et « se perd dans les bois au fond » ? l’arrivée de Figaro. . Le comique de la situation est remis en cause par l’émotion de la comtesse.
Le choc qu’elle reçoit oriente un moment la comédie ers le drame. Le quiproquo a aussi un intérêt psychologique et social : il s’agit d’un débat sur les rôles de la femme et de [‘homme dans l’amour. Cependant les apartés de Figaro « on est pas plus coquine que cela! » soulignent l’illusion théâtrale ; il se laisse prendre au jeu, et interrompt brutalement la scène. Scène VIII : Figaro prétend savoir « à quoi s’en tenir tandis qu’il cherche à voir où vont le Comte et la Comtesse, qu’il prend pour Suzanne.
Il ne se sait pas observé par cette dernière, qui « s’est avancée doucement dans l’obscurité » et s’apprête à « lui aire payer ses beaux soupçons » en prenant le « ton de voix de la Comtesse Trompé Figaro dénonce à celle qu’il prend pour la Comtesse ceux « qui sont enfermés là-dedans » et veut « appeler » pour lever le rideau sur la trahi Comtesse ceux « qui sont enfermés là-dedans » et veut « appeler » pour lever le rideau sur la trahison et faire tomber les masques.
Suzanne oublie le jeu et se trahit en « oubliant de déguiser sa VOIX Figaro à son tour, va donner la comédie à celle qui a voulu le « surprendre Il feint avec une chaleur comique, à genoux » de déclarer sa flamme à cette Comtesse de ubstitution, mais en guise de réponse, reçoit de la vraie Suzanne, qui « a retrouvé sa voix naturelle », une pluie d’injures et surtout de soufflets.
La scène dachève par une réconciliation : Figaro confie ? Suzanne qu’il avait reconnu sa voix, tandis que Suzanne lui révèle la véritable identité de la Suzanne du ; c’était la Comtesse elle-même qui essayait de reconquérir son mari Illusion d’optique : le jeu masqué dénonce les illusions du paraître : un costume suffit et la maîtresse devient domestique. Pourtant, la Comtesse maintiendra un écart infime et recevra les onfidences et promesses du Comte à la troisieme personne, comme un écart entre sa peau et le masque, la réalité et la fiction, mais la Comtesse bafouée ne saurait être complaisante.
Les hasards du jeu masqué, s’ils permettent de transgresser certaines règles et de brouiller les frontières sociales ne signifient pas pour autant, la confusion des valeurs. Ill les révélations: La ruse des femmes = une arme : Suzanne voudra faire payer ? figaro « ses beaux soupçons » et sera prise à son propre piège. Registre de la comédie + soufflets. Cependant, dans cette mise en scène et s