Personnes

Personnes 1. L’artiste Christian Boltanski est un célèbre plasticien français contemporain . Il est né en 1944 à paris d’un père juif et d’une mère catholique, même s’il ne la pas vécu, il est marqué par la seconde guerre mondiale durant laquelle son père se cache pour ne pas être déporté. Il devient sans aucune instruction peintre à 14 ans mais il renonce à cet art en 1967 et crée des installations(définition). 2. Monumenta or 3 Sni* to View Monumenta est une dans la nef du grand xiste depuis 2007 ois un artiste vivant y expose des œuvres au grand format, specialement créées pour l’occasion.

Les artistes disposent d’une surface de 13500m2. 3. Principaux emplacements A l’entrée est disposé un mur fait de petites boîtes rouillés, il faut contourner ce mur pour pouvoir admirer l’ensemble de l’installation. Des tas de vêtements sont disposés en rectangles symétriques dont le visiteur fait le tour. un grand tas de vêtements d’une hauteur de 10 mètres environ est placé dans un renfoncement. Ce tas est surplombé d’une grue qui effectue en permanence le même mouvement. . Sonorités un poteau sur lequel est accroché une enceinte, il en sort continuellement des battements de cœur et un son sourd et ésonnant. En plus de ces sonorités, la grue émet un bruit crissant et métallique. 5. Une volonté de créer le malaise Comme le dit l’artiste lui-même « les gens éprouveront un soulagement en sortant En effet, Boltanski a tout mis en œuvre pour que le spectateur vive une expérience éprouvante à la fois psychiquement et physiquement.

Ainsi l’artiste choisit une sonorité qui a pour but de heurter l’ouïe du spectateur, il a également fait en sorte que l’exposition se déroule en hiver pour que les gens aient froid et que la lumière ne rende pas l’installation moins dure, moins crue. 6. ?vocation du génocide juif Sans la nommer directement cette installation évoque la Shoah. Ce génocide s’est caractérisé par l’utilisation de l’industrie pour l’élimination en masse des juifs(chambre à gaz,fours crématoires… ).

Par la symétrie des tas et l’utilisation de la gigantesque pince, l’artiste montre la planification aveugle de ce vaste projet de mort. Les vêtements entassés font penser à tous ceux abandonnés par les déportés à leur arrivée dans les camps,mais également d’après l’artiste, la chair même des cadavres rendus tous identiques par un système qui niait l’ ‘après l’artiste, la chair même des cadavres rendus tous identiques par un système qui niait l’individu. La grue évoque le hasard, elle pioche dans un tas et en sort des vêtements, pourquoi eux ? ourquoi pas les autres ? Les numéros des boîtes de biscuits rappellent ceux tatoués sur les déportés, les battements de cœur évoquent la seule chose à quoi tenait la vie des déportés ; le froid et la lumière symbolisent eux les conditions de vie atroces dans les camps. 7. Mise en lien Cette œuvre peut être rattachée à « réserve » (du même artiste) car c’est également une installation qui fait référence au génocide uif, là encore les vêtements sont les principaux composants de l’œuvre, ils symbolisent encore l’absence.

Elle peut également être rattachée au mémorial des ju fs d’Europe créé en 2005 par l’Américain Eisenman. Conclusion et impressions personnelles L’objectif de Boltanski est de recréer l’ambiance des camps pour marquer le spectateur et ainsi faire en sorte qu’il ne puisse pas sombrer dans l’oubli. Je pense que Christian Boltanski a réussi ? marquer les personnes qui ont pu se rendre à son installation, il a su créer une ambiance inquiétante et intrigante.