Comptabilité Ana ytique de Gestion 2 è me E. com & E-serv CHAPITRE 6 : L’imputation rationnelle des charges fixes Nous avons vu dans les chapitres précédents que les charges incorporables aux coûts de la comptabilité analytiq et charges indirectes. même ensemble de charges variables et fixes. rg m en charges directes être divisé en D’une manière générale, les charges se subdivisent en Charges directes variables indirectes fixes inférieure à son niveau normal. Nous parlons de suractivité, lorsque le niveau de production ou d’activité dépasse celui normalement constaté.
Le niveau de production ou d’activité normal pourrait être obtenu par référence au passé, en se fondant sur les prévisions, ou en considérant la capacité de production dans des conditions normales du travail. ESCE-Manouba 2007-2008 / sana JELLOULI Comptabilité Analytique de Gestion 2 eme E. Com & E-Serv B. L’incidence du niveau d’activité sur les coûts et prix de revient Illustration 1 Production réalisée Avril : 50 Mai Juin : 40 Variables 17000 fixes par unité augmentent.
Nous remarquons, finalement, que lorsque rentreprise connait une période de sous activité, lle supporte le même volume de charges fixes, ce qui pourrait se répercuter négativement sur son résultat. C. Principe et mise en œuvre de l’imputation rationnelle des charges fixes L’imputation rationnelle des charges fixes consiste à variabiliser les charges fixes incorporées aux coûts en fonction du niveau de production ou d’activité.
Sa mise en pratique passe par plusieurs étapes : Déterminer le niveau d’activité ou de production normal de l’entreprise (N). Déterminer l’ensemble des charges fixes réelles incorporées aux coûts. 2 E. Com E-Sep. ‘ des mois d’avril, de Mai et de Juin, sachant que la production ensuelle normale est de 50 unités. 2. Déterminer le montant des charges fixes retenu dans le calcul du coût de production total. 3. Calculer le coût de production unitaire avec la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes. . Calculer la différence entre les charges fixes réelles et celles imputées. Préciser s’il s’agit d’un boni de suractivité ou d’un mali de sous activité. Mois Niveau d’activité réelle Avril 50 unités 60 unités = 60/50 Juin 40 unités = 40/50 PAGF 1 560 Au cours du mois de Mai, la production a été supérieure à la production normale. Le montant es charges fixes imputées aux coûts a été supérieur au montant effectif réel de la période. Nous dégageons ainsi un boni de suractivité.
Au cours du mois de juin, la production a été inférieure à celle normale. Le montant des charges fixes imputé aux coûts a été inférieur au montant effectif, réel de la période. La différence représente un mali de sous activité appelé encore coût de chômage. Le boni de suractivité ou le mali de sous activité sont des différences d’incorporation assimilables à des charges supplétives ou des charges non incorporables. Illustration graphique
L’équation mathématique représentative du coût de production total réel en fonction des quantités produites est donnée par : YI =aX+b pour X 50, Yl=24800 pour 60, Yl- 28200 ESCE-Manouba 2007 -2008 / Sana JELLOULI 4 CHAPITRE 6 : L’imputation s charees fixes Déterminant le niveau d’activité normale de chaque section Illustration 3 L’exemple suivant nous permettra de bien visualiser l’impact de l’imputation rationnelle au niveau du tableau de répartition des charges indirectes. Montants Sections auxiliaires Administration TR p Sections principales Transport Achat Distribution Total