RSE

DÉVELOPPEMENT DURABLE:QUELLE RENTABILITE POUR LA PME? cathenne EYINCA Etudiante en Mastère spécialisé Qualité, Sécurité et Environnement Août 2007 SOMMAIRE 1- DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES : DEFINITIONS DES CO 2-DETERMINANTS DE DEMARCHE RSE ILITE SOCIETALE or 11 Sv. ige to View ‘PMI DANS UNE 3- LE DD CREE IL DE LA VALEUR POUR LA PME-PMI? -CONTRAINTES ET ATOUTS POUR UN ENGAGEMENT RSE 2 INTRODUCTION L’entreprise est un acteur majeur de la société et elle est de plus en plus confrontée aux pressions exercées par les actionnaires, les salariés, les consommateurs, les ONG et le cadre églementaire. La notion de responsabilité est fondée sur le droit de regard de ces diverses parties prenantes et les enjeux se formulent en termes de transparence, de risque et de réputation. (fonds de pension); 4.

La gestion des risques de réputation, de non anticipation de future réglementation (effet de serre). Les grandes dates du développement durable et de la RSE 1972 Conférence des Nations Unies sur l’environnement, Stockholm 1960/1970 évolution des concepts 198 halte à la croissance et protection de l’environnement; approche managériale de l’entreprise 1992 sommet de la Terre, Rio 1987 Commission Brundtland 1990 2002, sommet PAG » 1 entreprises(RSE):« L’entrep responsabilité sociale. ? rise » peut être définie simplement comme toute entité organisée ayant pour objet de produire des biens et services économiques. 7 l. DEVELOPPEMENT DURABLE ET RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES : DEFINITIONS DES CONCEPTS(sujte) La RSE correspond à ce qui va au-delà de l’obligatoire La RSE est la contribution de l’entreprise au développement durable Le développement durable consiste à agir aujourd’hui en se préoccupant de ce que nous laisserons à nos successeurs ommentaire: Notre définition de la RSE Il n’existe pas de définition exacte de la RSE.

Elles sont diverses et non harmonisées. A nos yeux, la responsabilité sociale consiste pour l’entreprise ? dépasser les normes et réglementations en vigueur, à être responsable vis-à-vis d’elle-même et de ce qu’elle fait et à consacrer davantage de ressources au capital PAGF30F11 législation) Fournisseurs et partenaires (respect de la réglementation, choix) Investisseurs et actionnaires (choix des investissements, sélection des fonds éthiques Société civile (manifestations,

ONG, syndicats, médias) ENTREPRISE Concurrence (image, avantage compétitif) Client (boycott, campagnes de dénigrement) Salariés (pressions, motivation ou désimplication) PAGFd0F11 aux responsabilités civile et pénale de l’entreprise et de ses responsables.

Eviter les sanctions pénales et administratives en cas de constat de non conformité par rapport à la réglementation environnementale et sociale peines de police (contraventions et interdiction d’utiliser l’installation) peines correctionnelles (réservées aux infractions intentionnelles mais pouvant aller jusqu’à 5 ans ’emprisonnement) Exécution de travaux d’office, mise en demeure de régulariser et suspension éventuelle d’activité, fermeture de Slte Voire apposition de scellés) Anticiper la réglementation future (risque d’interdiction de certaines activités, produits, etc.. Satisfaire les exigences de la maison mère, client, etc . concernant le respect de la réglementation maison-etc. 14 LES NOUVELLES ATTENTES DES PARTENAIRES DE LA PME es grandes entreprises et ‘évolution de leurs pratiques, notamment avec une évolution du comportement des directions achats à l’égard des fournisseurs ; . Les pouvoirs publics avec la prise en compte de considérations à caractère social et/ou environnemental (nouveau code des marchés publics) ; 3.

Le changement d’attitude des partenaires financiers – banquiers et assureurs – avec la prévention des risques environnementaux, sociaux et éthiques ; s 1 de marché, la pression imposée à l’entreprise par des ONG, l’opinion publique, le renforcement des normes, accentuation des risques de mise en cause, nouvelles exigences de reporting constituent des contraintes à satisfaire vis- à-vis de la société. Cette situation énère donc la notion du risque de réputation. Si leur image se dégrade brusquement, elles en subissent des contrecoups commerciaux et financiers.

L’une des traductions de la politique du DD menée par ces donneurs d’ordres est donc le changement de comportement de leurs directions achats à l’égard de leurs fournisseurs que sont les PME/PMI. 16 Les domaines couverts par la politique d’achat « responsable » Les mesures d’accompagnement, d’aide et de recherche de relations gagnantes avec les fournisseurs : la politique de prix équitable, la politique d’achat local, de réduction du turn-over es fournisseurs, de l’éducation et de l’accompagnement des fournisseurs.

Les caractéristiques du produit/service acheté :l’appréciation de la qualité, la sécurité pour le client, le niveau de respect et de protection de l’environnement portent sur « l’objet » lui-même et aussi sur ses conditions d’élaboration et de distribution. Le mode de gestion de l’acte d’achat : éthique du référencement, de la conduite des appels d’offres, de lutte contre la corruption et contre les conflits d’intérêt . Les critères d’éligibilité du l’acheteur doit être PAGF 11 Les pouvoirs publics

La réforme du Code des Marchés Publics de janvier 2004, va introduire dans les clauses des appels d’offres des considérations sociales et environnementales. Des considérations à caractère social 2. Des considérations environnementales Attentes de pp: Economique:contribution à la richesse nationale et locale; Environnemental(respect de la réglementation); Social(respect de la réglementation en matière de droit du travail). 19 3. Les partenaires financiers : banquiers et assureurs La prise en compte du risque est devenue fondamentale chez les banquiers et les assureur.

Compte tenu de l’importance grandissante de risques dans la performance des entreprises, ces partenaires financiers s’intéressent de plus en plus aux mesures de réduction de ces facteurs par leurs clients pour mieux évaluer leurs propres risques.. Celles-ci ont donc une position stratégique « amont » dans la constitution des projets, à la croisée des informations, qui, bien utilisées, leur permettent de ne pas financer n’importe quel projet.

Exigences des banques: E érennité économique, PAGF 7 1 l’octroi des crédits 20 LE DD CREE -T- IL DE LA VALEUR POUR LA PME-PMI? 1 . DD comme vecteur d’efficacité stratégique et économique S’adapter pour ne pas perdre de marchés Appels d’offres Sous-traitance Nouvelles directives Européennes Ou évoluer pour -Anticiper -Se démarquer -Bonifier son image -Développer la motivation et la fierté d’appartenance du personnel Donc donner du sens à son action… Un investissement en termes d’image et de relation client: 21 LE DD CREE-T-I DE LA VALEUR POUR LA PME-PMI?

Maitrise des coûts environ 11 rapport aux concurrents en matière de visibilité dans le champ du Développement durable Évolution des normes et ratiques professionnelles Durcissement de la réglementation Normes et pratiques professionnelles plus Capacité à maitriser l’utilisation contraignantes vis-à-vis des technologies propres de l’activité Challenge de la concurrence Pression de la -Aptitude à créer un capital immatériel basé sur l’image Pression des ONG Entreprise Exigences des clients Renforcement Fimage de l’entreprise auprès des futurs collaborateurs durable: La gestion de la démarche dans le temps Exemple d’objectif: Faire appel à l’aide extérieure pour mieux maitriser le poids de la fiscalité, de la complexité u cadre juridique, la législation qui sont incontestablement difficiles ? appréhender et sont parfois inadaptées aux PME; de nombreuses PME rechignent à le faire Les horizons de retours sur les investissements de la démarche RSE et du marché sont souvent très différents, ce qui explique que les décideurs devant rendre des comptes ? échéances rapprochées aient du mal ? prendre en considération des facteurs pertinents sur le plus long terme. le plus grand défi c’est de pouvoir intégrer la notion de temps dans sa réflexion stratégique. 26 Les facteurs à ne pas ou 10 rif 11 ir une démarche RSE