His2 Chap2 Guerre Froide De Nouvelles

HIS 2 LA GUERRE AU XXème SIECLE CHAPITRE 2/ DE LA GUERRE FROIDE A DE NOUVELLES CONFLICTUALITES Chap. 6 pp 152-181 Chrono. Introduction Second XXème comme une évolution de la situation issue des deux guerres mondiales. 2 grandes parties I – La Guerre Froide, 1945-1991 Les deux seules puis affrontement global relation complexe : it de puissance or2A Sni* to View ner un nouvel ire de 1945, une collaborant pour maintenir la paix, s’affrontant par d’autres moyens en ayant recours aux instruments de la guerre totale La Guerre Froide peut donc être considérée comme une conséquence des deux guerres mondiales.

Cette Guerre Froide, dont l’expression s’impose progressivement à partir de 1947, se caractérise par : Un conflit idéologique entre deux systèmes prétendant incarner l’avenir du monde : la démocratie populaire dans le cadre du communisme/socialisme et la démocratie libérale dans celui du libéralisme/capitalisme. Une rivalité, une concurrence, une compétition de puissances pour le contrôle de régions entières du monde . Vietnam 1963 à 1975 – En quoi la ville de Berlin de 1945 à 1989 est-elle un lieu de la Guerre Froide • 2 En quoi la crise des missiles à Cuba est-elle représentative de la Guerre Froide ? En quoi la Guerre du Vietnam de 1963 à 1975 est-elle un affrontement indirect de la Guerre Froide ? Il – De nouvelles conflictualités depuis 1991 avec la fin de la guerre froide L’année 1989 est celle de la fin du bloc communiste soviétique en Europe : les démocraties populaires se séparent les unes après les autres d’une URSS trop fragilisée et transformée par la perestroïka et la glasnost (réforme du communisme soviétique avec restructuration et transparence) souhaitées par M.

Gorbatchev. En 1991, le clment communiste se délite et conduit à l’implosion de l’URSS en 15 Républiques indépendantes. C’est la fin de l’URSS et donc du modèle soviétique. C’est aussi la fin de la Guerre Froide. Les relations internationales apparaissent donc dominées, à la fin du XXème siècle, par une seule puissance, les Etats- Unis, qui sortent victorieux de la Guerre Froide. La notion d’ « hyperpuissance » apparait même dans la dernière décennie du XXème siècle.

Cette période est marquée par La volonté des Etats-Unis de vouloir prolonger leur action en faveur de la paix et de la stabilisation du monde, en collaborant avec l’ONU, en s’associant nombre possible de pays PAGF 3 (intra), Et l’apparition de nouvelles formes de conflictualités arquent l’entrée dans une ère nouvelle, celle du siècle. Problématique : Comment s’organise le monde de l’après Guerre froide : nouvel ordre ou nouveau désordre mondial ?

Pour marquer la spécificité de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle, une démarche inductive est proposée autour de trois crises . Chronologie page 183 : 1 – un conflit armé : comment la guerre du Golfe de 1990/1991 marque-t-elle la volonté de faire triompher le droit international, espoir d’un nouvel ordre mondial ? A – La guerre du Golfe est une première tentative de gestion internationale de la guerre :

CONTEXTE ARC DE CRISES AU MOYEN ORIENT (1 0 minutes): http://www. dailymotion. com/video/xgrhrl arc-des- crises-au-moyen-orient_school Etude I : pages 186-187 : La guerre du Golfe (1990-1991) Carte 2 page 186 : une guerre au Moyen-Orient Texte 1 page 186 : Les réactions du Conseil de sécurité de l’ONU Question 1 page 187 : Quelles sont les diverses motivations des forces de la coalition internationale dans ce conflit ? PAGF 93 par l’Iran ou l’Irak. es tensions internationales : La réglon est qualifiée de « poudrière du Moyen Orient » du fait de multiples tensions ethniques et politiques entre Iraniens, Turcs t Arabes, Israéliens et Palestiniens, de la guerre civile libanaise, des revendications nationalistes kurdes. L’Irak est une dictature militarisée dominée par Saddam Hussein qui veut s’imposer comme le leader du monde arabe en particulier contre Israël. de l’accès aux routes stratégiques maritimes : le Golfe persique est une route stratégique majeure pour transporter le pétrole des pays pétroliers du Moyen Orient vers les Etats-Unis et les pays développés.

Le Koweit pourrait servir à l’Irak de débouché maritime. de la volonté de s’emparer des richesses du Koweït : Clrak est ortement endetté depuis la guerre entre l’Irak et l’Iran et doit quinze milliards de dollars au Koweït. En violation des règles internationales, flrak procède ? une invasion et à l’annexion du Koweit le 2 août 1990, condamnation de l’Irak par rONlJ (doc 1 page 186) Dimension diplomatique : L’ONU demande d’une évacuation inconditionnelle du Koweit (résolution 660) avec ultimatum fixé au 15 janvier (résolution 678).

Récapitu atif des étapes politiques et diplomatiques depuis l’invasion du Koweft 2/08, au lendemain du début des attaques aériennes de la coalition : http://www. ina. fr/politique/ oliti ue-internationale/video CAB91002894/retro-histo r. html 3 des nations occidentales intervient, sous couvert de l’ONU à partir du 17 janvier 1991. L’opération « desert storm » écrase l’armée irakienne (docs 2, 3, 4 et 6 pp 186/187). l’Irak se soumet et se retire du Koweit. Le 3 mars 1991, B – La guerre du Golfe représente, par rapport aux guerres de la période précédente, une nouveauté : un espoir pour le nouvel ordre mondial ?

Carte 2 page 186 . une guerre au Moyen-Orient Photo 4 page 187 : une guerre technologique Texte 5 page 187 : « Le creuset du nouvel ordre mondial » Question 2 page 187 : Quelle place les Etats-Unis occupent-ils ans cette coalition ? Les intérêts stratégiques : le pétrole est une ressource stratégique dont les Etats-Unis cherchent à sécuriser l’approvisionnement à travers des liens privilégiés avec le principal producteur : l’Arabie saoudite. L’espoir de réaliser un nouvel ordre mondial : G.

H Bush considère que les grands enjeux du monde doivent être gérés collectivement = le multilatéralisme, mais il considère que les Etats-Unis doivent avoir un rôle majeur dans un monde devenu d’après lui « unipolaire ». Mettre l’hyperpuissance américaine au service du monde = le « gendarme du monde » comme le montre la guerre du Golfe en 991. LJnilatéralisme : attitude consistant à a les autres acteurs des rela PAGF s 3 r sans concertation avec ionales (par opposition au allemande.

Il annonce un « nouvel ordre mondial » après la victoire de l’opération « Tempête du désert » en Irak en 1990-1991. Il est le père de George W. Bush, président des Etats- unis de 2001 à 2008. http://vvww. ina. fr/media/television/video/CAB91002852/film-de-l- attaque. fr. html http://www. ina. fr/histoire-et-conflits/proche-et-moyen-orient Wide0/CA391003102/raid-irak. fr. htmI http://www. ina. fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale video/CAB91010311/point-operations-militaires. fr. html /video/CAB91010840/3-jours-de-guerre. fr. tml Carte 2 page 186 : l’opération militaire « Tempête du désert » tableau 6 page 187 : Le bilan de la Guerre du Golfe Question 3 page 187 : En quoi s’agit-il d’une guerre technologique et quel est le bilan ? Les deux grandes phases de l’opératlon militaire « Tempête du désert » sont . une offensive aérienne par l’aviation et les missiles pilonnant jusqu’à la quasi destruction les forces armées irakiennes du 17 janvier au 24 février 1991. une offensive terrestre menée par la coalition du 24 au 28 février 991 permettant la libération du Koweit. Les forces coalisées n’envahissent pas l’Irak.

Le bilan de la guerre du Golfe est multiple : Humain : Plus de 1000 morts Koweitiens et des milliers de disparus (et un déminage estimé à 20 ans), 150 000 militaires Irakiens et civils et 240 militaires de la coalition. http://www. ina. fr/economie-et-societe/environnement-et -urbanisme/video/CAB91010948/puits-en-feu. fr. htmI Economique : le coût très élevé d’une guerre technologique et de la reconstruction confiés à des grandes entreprises… américaines. Moral et politique : L’Irak est discrédité pour son agression et ‘usage de « boucliers humains des civils utilisés pour protéger les cibles militaires.

Mais, l’usage par la coalition, d’armes aux métaux enrichis à la radioactivité, l’usage permanent de la désinformation introduit le doute dans la communauté internationale. Médiatique : La coalition semble avoir menée une « guerre propre » grâce à des « frappes chirurgicales » mais le contrôle des images et de l’information donnés aux médias ne donne pas au mande une vision objective de la réalité. Les « dégâts collatéraux » (victimes dont des civils et les destructions non militaires) ont été très nombreux.

Les principes de la guerre totale appliqués pendant la Guerre Froide restent en application. Vidéo anglaise qui passe en revue les atouts et la suprématie technologiques des alliés et souligne el caractère télégénique de la guerre moderne et électronique (avions furtifs, missiles de croisière, armes guidées par laser, « frappes chirurgicales » http://www. youtube. com/watch? v-TsncQ604wYw&feature- related Les limites de la transparence de l’Information, contrôle des médias par l’armée française : http://www. na. fr/media/presse/video/CAB91004153/presse -francaise-dans-le-golfe. fr. html Témoienaee d’un iournalis 7 3 r les conditions l’armée américaine http://vww. ina. fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu00209/la -manipulation-de-l-information-pendant-la-guerre-du-golfe . html La guerre technologique et l’affrontement asymétrique (définition page 194) laisse penser que les victoires peuvent être rapides et que le nombre de victimes peut être réduit, en tout cas, dans les rangs d’une coalition qui fait triompher le droit.

Après les inquiétudes d’un conflit nucléaire pendant toute la Guerre Froide, une guerre menée par une coalition internationale apparait comme une garantie de stabilité mondiale. Mais la réalité est plus complexe : les guerres sont vite gagnées mais les conditions de la pax sont plus difficlles à instaurer. Texte 5 page 187 : « Une victoire du droit et de ce qui est juste » Question 4 page 187 : Quel nouveau rôle joue IONIJ dans la résolution de ce conflit ?

L’ONU, libérée de Pimpasse de la Guerre Froide (utilisation du veto par l’une ou Vautre puissance), fournit les bases légales de l’intervention et conforte le droit des Etats et des peuples. La coalition de 34 Etats agissant au nom de l’ONU a légitimé le multilatéralisme de l’ONU Unilatéralisme : attitude consistant à agir sans concertation avec es autres acteurs des relations internationales (par opposition au multilatéralisme). L’ONU se dote du principe du droit d’ingérence (principe légitimant l’intervention dans les affaires intérieures d’un État).

PAGF 8 3 toute la Guerre froide. La réaction de la communauté internationale, sous Pimpulsion des Etats-Unis, avec l’accord de leur ancien adversaire soviétique, marque la volonté de faire prévaloir le droit international, y compris par les armes. Mais Propagande et désinformation ont introduit le doute dans les opinions du mande et remis en cause la notion du droit international. La « victoire du droit et de ce qui est juste » est une conception occidentale du droit et de la justlce qui est tres critiquée en particulier dans le monde arabe.

La définition américaine des relations internationales, manichéenne (opposer le « bien » au « mal »), est très critiquée dans le monde. La guerre technologique permet des victoires rapides mais la paix est plus compliquée à installer. 2 – Un lieu dans une guerre au cœur de l’Europe : pourquoi la guerre, revenue au cœur de l’Europe, à Sarajevo entre 1992 et 1995, montre-t-elle l’impuissance du droit et de la communauté nternationale ? http://www. ina. fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video 1104219874/retro-confIit-yougoslave. fr. html A.

En quoi rex Yougoslavie pluriethnique est-elle une « poudrière balkanique » ? Etude 2 pages 188 – 1 89 : Sarajevo, le drame yougoslave en Europe (1992-1995) Carte 4 page 189 : Les nati snie•Herzéeovine de peuples, tous slaves du sud mais marquée par sa diversité linguistique et religieuse : Slovènes et Croates catholiques, Bosniaques musulmans, Kosovars, Monténégrins, Macédoniens, Serbes orthodoxes. La population de la République de Bosnie-Herzégovine reflète ette diversité : de musulmans, 31 % de Serbes et 1 de Croates. La capitale de la Bosnie-Herzégovine est Sarajevo.

En 1991 la ville compte une population d’environ 400 000 habitants composée ? 5096 de Bosniaques et de 26% de Serbes. Qu’est-ce qui explique le déclenchement du conflit ? La guerre en ex Yougoslavie s’explique par l’existence de crises simultanées : http://www. ina. fr/histoire-et-conflits/autres-conflits/video /CAB99013628/eclatement yougoslavie. fr. html Une crise politique : les nationalismes étaient « verrouillés » par le dictateur communiste Tito depuls 1945. Sa mort en 1980 et la fin u modèle communiste en URSS en 1991 provoquent le réveil des rivalités nationalistes anciennes.

Une crise de l’Etat multinational : Lors des élections de 1991 des affrontements interethniques éclatent. Le ciment communiste disparu, la Slovénie et la Croatie déclarent leur indépendance en juin 1991, la Macédoine en septembre 1991, la Bosnie le 5 avril 1992. Les ambitions nationalistes de la Serbie et de son président Slobodan Milosevic ainsi que de Radovan Karadzic, président autoproclamé de la République serbe de Bosnie, qui veulent réaliser une « grande Serbie » aux dé ens des autres nationalités.