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XXVII. UNE CHAROGNE Les Fleurs du Mal l. Une description d’un objet répugnant A. Description réaliste du répugnant a. Champs lexical de la décomposition : « charogne » v3, « pourriture » v9, « carcasse » v13, « putride » v1 7… b. Champs lexical de l’immoralité > le dégoût est transposé en sens moral > personnification : « lubrique » v5 et « cynique » v7 qui se répondent à la rime c. ? charogne infâme » adjectif rejeté à la rime : amplification du sens + nuance de superlatif de plus qu’il s’agit presque d’une redondance v3 d. 5 à 6, rythme dan orf « lubrique » : découp n { – to vieu « en « brûlante « lourdeur du son renv B. Amplification du dégoût par les sens a. la chaleur transmet et accroit le dégoût : long : crescendo sur en [an] « jambes , « ventre » > i. ? brûlante et suant » v6, comparaison « comme pour la cuire ? point » VIO qui renvoie à la viande « morceau » v36 > insistance sur l’aspect charnel. + chaleur reprise avec « soleil rayonnait » v9 attribué à l’amplification de l’odeur ii. « exhalaisons » VB, « puanteur si forte » v15 intensif qui ntroduit par ailleurs une conséquence drastique « vous crûtes vous évanouir » v16 (enjambement de la cause à effet) b. mplification exprimée par « rendre au centuple à la grande Nature » v1 1, les termes connotent une ironie du poète par rapport à la générosité de la nature + amplification reprise avec « tout ce qu’ensemble elle avait joint » v12 > impression de quantité ; horreur en tout point le lecteur est submergé par le dégoût > synesthésie : « bourdonnaient » v17 à l’hémistiche (ouïe) est associé ? ? putride » v 17 à la rime (odorat), « sortaient de noirs bataillons » v19 (vision) associé à « coulaient » et « liquide » (toucher) v20 avec l’enjambement C.

Grossissement épique A la 5ème strophe, le grossissement épique se traduit à travers le vocabulaire belliqueux : « noirs bataillons » v1 9, « s’élançait » v22 mais aussi le mouvement : « vague « descendait », « montait », v21 « s’élançait en pétillant » v22, « sortaient « coulaient » v19-20 qui traduisent une impression de quantité > on est ubmergé par la « vague idée renforcée par « multipliant » et « enflé v23-24 mais aussi par les pluriels « les mouches « de larves » v1 8-19… le parasitage fait « viv[rel » v24 la carcasse. ? vague » à la rime est repris deux vers après en jouant sur le sens « vague » comme « flou » qui introduit à la strophe suivante l’idée d’une extrapolation du poète à partir de l’image initiale v22-24 Il. Transposition de la laideur en beauté A. Le cadre naturel a. une chaleur qui apparaît comme agréable au départ v2 : ? Ce beau matin d’été si doux » > redondance « beau » avec « si doux » (+ intensif) + assonance en [ou], « vous » « doux » « détour » « cailloux » > D’thme ternaire et balancement langoureux b. ? le soleil rayonnait », « le ciel « sur un lit de cailloux « sur l’herbe » et « derrière les rochers montrent une mise en scène de la nature avec comme spectacle la carcasse comparée avec « une fleur » qui « s’épanoui[t] Par ailleurs, « vous crûtes vous évanouir il s’agit d’un commentaire du poète (entre tirets) où il s’adresse ? ? vous crûtes vous évanouir », il s’agit d’un commentaire du poète (entre tirets) où il s’adresse à la femme avec une mise en parallèle à la rime de « s’épanouir » et « évanouir » et « fleur » et « vous » à la césure : cette antithèse permet de mettre en valeur les deux idées diamétralement opposées et introduit la transfiguration de la charogne en beauté poétique c.

De plus l’oxymore « carcasse superbe » (avec « superbe » ? la rime) insiste sur la beauté de la carcasse qui est centre de toute attention que même « le ciel regardait La nature est onc témoin de la scène et contribue à la transfiguration : de même, une « chienne inquiète » assiste à la scène de « derrière » : « nous regardait d’un œil fâché « épiant le les rochers moment les verbes de vision donnent une dimension plus vivante à la scène, une dimension naturelle et réaliste d. le passage épique montre aussi la célébration de la répugnance e. lien entre la nature et l’art comparaison de « l’eau courante et le vent » B. L’art a. ? ce monde » montre un grossissement continu qui aboutit sur « une étrange musique » à la rime. La synesthésie continue d’être développée avec comme sens ici, l’ouïe (cf: Il Ad). Dans la même strophe, on a le mouvement et le toucher qui sont évoqués « mouvement rythmique tout en étant attachés aux sons, « agite et tourne la beauté de l’art est pareille à la beauté de la nature b. la « toile » et « l’artiste » arrivent lors de la strophe suivante ainsi que « ébauche » et « formes » : le champs lexical de l’art montre une extrapolation de la vision du poète de la charogne en une peinture ; il y a une réappropriation de la vision de l’objet pour l’élev