Sni* to View ABORD CLINIQUE DES URGENCES TRAUMATIQUES AU CABINET DU GÉNÉRALISTE Springer Paris Berlin Heidelberg New York Hong Kong Londres Milan TOkY0 JEAN-CLAUDE PIRE CAROLE CAROLET Pire UFR Médecine 51, rue Cognac Jay orgi marques et qu’ils puissent être utilisés par chacun. La maison d’édition décline toute responsabilité quant ? l’exactitude des indications de dosage et des modes d’emplois. Dans chaque cas il incombe à l’usager de vérifier les informations données par comparaison à la littérature existante.
SPIN: 11402800 Maquette de couverture : Nadia OUDDANE Collection Abord clinique, dirigée par Paul Zeitoun La collectlon « Abord clinque » est composée d’ouvrages destinés aux professionnels de santé confirmés ou en formation, intéressés par le point de vue de spécialistes ayant une grande expérience clinique et un goût affirmé pour l’enseignement. On trouvera dans ces ouvrages la description des symptômes et de leur expression, des signes physiques et de leur interprétation, ainsi que des aspects relationnels avec le patient et son entourage.
Témoignant du vécu de l’auteur, ces ouvrages ont pour objectif la description u plus grand nombre possible de paramètres utiles à la prise en charge de la maladie ou des symptômes et au suivi du malade. Dans la même collection – Abord clinique en cancérologie Bernard Hœrni, Pierre Soubeyran, février 2003 – Abord clinique en gastro-entérologie Paul Zeitoun, François Lacaine, février 2003 – Abord clinique en gynécologie Bernard Blanc, Ludovic Cravello « uin 2004 – Abord clinique des mala PAGF 7 OF gi .
LÉSIONS CUTANÉES C Plaies Écrasements de l’extrémité des doigts — Ampoules Morsures . 13 14 16 18 20 22 23 . ÉSIONS MUSCULAIRES C 27 ENTORSES Entorses de cheville . Entorses du pied….. Entorses de la métacarpo-phalangienne du pouce — 31 32 48 . TRAUMATISMES FERMÉS DES DOIGTS LONGS PAGF 3 OF gi 89 7 ABORD CLINIQUE DES URGENCES TRAUMATIQUES 93 95 101 105 109 19 8 Remerciements ? Arnaud Bazin, Neurochirurgien, CONTUSIONS ABDOMINALES ……. TRAUMATISMES DU GENOU TRAUMATISMES DE L’ÉPAULE .
TRAUMATISMES DU SUJET ÂGÉ C LEXIQUE INDEX d OF gl des actes qui suffiront, comme la suture d’une plaie cutanée ou la confection d’une contention pour une entorse. Il doit aussi décider si le recours à un examen complémentaire est ndispensable : il s’agit le plus souvent d’un examen radiologique. Il doit tout autant évaluer si le recours à un spécialiste est à recommander et même ? imposer. Dans tous les cas où un recours est nécessaire, il faut en indiquer l’urgence éventuelle au patient, voire prendre soi-même contact avec le spécialiste à qul on l’adresse.
Le degré d’urgence n’est pas la moindre des décisions. Enfin, le médecin doit décider quand il lui faudra revoir le malade et, au fil de ces consultations nécessaires à la surveillance de l’évolution de la lésion, évaluer le pronostic fonctionnel auquel le malade doit ‘attendre ainsi que les avis qui peuvent aider à accélérer la restitution d’une fonction normale. Conformément à [‘esprit de cette collection, nous avons limité notre propos aux lésions que peut rencontrer le médecin généraliste ? son cabinet.
ABORD C INIQUE DES URGENCES TRAUMATIQUES Cela n’exclut pas qu’une présentation au cabinet du médecln ne soit pas adaptée à des lésions graves qu’il aura à reconnaître ou ? soupçonner. Urgentistes hospitaliers, nous avons vu tout au long de notre carriere des lésions qui ne nécessi cours au service des PAGF s OF gi amples explications, se référer au exique où nous développons des connaissances techniques ou théoriques qui peuvent être utiles à la compréhension de la démarche préconisée.
Le renvoi au lexique est marqué d’un astérisque lors de la première citation du mot dans le chapitre. La nouvelle nomenclature anatomique est indiquée entre parentheses et en italique après la première citation de la nomenclature ancienne dans le chapitre. 12 LÉSIONS CU ANÉES C’est le motif le plus fréquent de consultation au cabinet du médecin généraliste, en règle générale pour des lésions qui n’inquiètent que modérément le atient ou son entourage.
Circonstances du traumatisme Différentes situations peuvent se présenter. Les circonstances de l’accident permettent de séparer : – les plaies nettes par objet tranchant – les érosions cutanées secondaires à un mécanisme de frottement ; – les plaies contuses et les écrasements ; – les morsures ; – les ampoules le plus souvent dues à une chaussure inadaptée. Risques Tétanos OF gi dont le dernier rappel date de moins de 5 ans, on ne pratiquera aucune Injection, le rappel sera fait à la date prévue.
L’antibiothérapie n’est jamais systématique. Lésions sous-jacentes Elles doivent être toujours présentes à [‘esprit du médecin et orienter systématiquement son examen du malade. Infection Elle complique les lésions et doit donc être suspectée lorsqu’on voit le malade plusieurs jours après le traumatisme. Il faut alors inciter le malade à prendre sa température tous les jours et rechercher une infection locale lorsque l’on revoit le malade après une lésion qu’on estime susceptible de cette complication.
Plaies nettes Les plus simples à prendre en charge, les plaies nettes peuvent cependant dissimuler des atteintes profondes qui doivent être épistées et confiées au chirurgien. Principes de l’examen Ces plaies saignent facilement, mais l’hémorragie est le plus souvent contrôlée par la simple compression directe. La tentative d’hémostase par ligature des vaisseaux est parfois longue et aléatoire. Sur le cuir chevelu, il faut lui préférer l’utilisation du point en X (fig. ) pour que la suture soit hémostatique dans cette région particulièrement hémorragique. L’examen doit s’attacher à vérifier l’absence de lésion profonde, plaie vasculaire sèche sur le trajet des grands axes, atteinte du éritoine ou des 7 OF gi toute plaie située dans une zone à risque doit entraîner une consultation chirurgicale immédiate. Le contrôle de la motricité, de la sensibilité et des pouls d’aval est impératif, les aponévroses doivent en outre être intactes dans toutes les positions du membre s’il s’agit d’une zone mobile.
Premiers gestes Dans tous les cas le nettoyage s’impose en utilisant de la scrub et de l’eau ou un savon antiseptique. Il est suivi d’un rinçage et d’un séchage après lesquels on applique un désinfectant comme la Bétadine@ dermique ou la Chlorexhidine@. Si la plaie est courte, rectiligne et peu profonde, les « Stéri- peuvent être appliqués et suffisent à assurer le rapprochement des bords de la plaie. Les colles biologiques* sont également intéressantes pour les petites plaies rectilignes qui saignent peu, mais elles sont onéreuses.
Attention : ces colles sont extrêmement puissantes et imposent des précautions d’utilisation quand on les emploie au pourtour des orifices naturels, des yeux en particulier. La suture, après anesthésie locale, au fil non résorbable 4/0 monté sur une aiguille courbe reste la solution la plus courante. Toutefois, elle mpose de disposer du matériel adéquat et de savolr s’en servir. Pour le visage, 15 ABORD CLINIQUE DES UR PAGF BOF gi MATIQUES informé du risque infectieux et des signes* qui doivent le conduire à consulter, surtout l’apparition d’un écoulement purulent, ou d’une zone fluctuante.
L’ablation des fils se fait au Be jour, au 6e jour chez l’enfant et pour les plaies de la face, au 10e jour sur la peau fine, et au 1 Se jour sur les zones mobiles ou pour la peau épaisse. Le premier pansement couvrant et sec est refait au bout de trois jours, puis quotidiennement, chaque fois après désinfection à la Bétadine@ ou à la Chlorhexidine@. Érosions Les érosions cutanées sont banales et le recours au généraliste est souvent tardif, quand les complications se manifestent. Ces dernières sont le plus souvent liées à Pinfection.
Il s’agit le plus souvent d’un mécanisme de frottement, chute sur du g avillon, sur un sol rugueux. LÉSIONS CUTANÉES Il est facile d’oublier une lésion profonde ou un corps étranger. Ce type de léslon entraine une exsudation de fibrine à Porigine d’une croûte, gênant la mobilisation et douloureuse. Attention, une infection peut se développer SOLJS la croûte. PAGF gi partie des signes d’une inflammation normale au cours d’un processus de cicatrisation, en revanche, un écoulement, une lymphangite ou l’existence d’adénopathies satellites, avec ou sans fièvre, doivent faire suspecter une infection.
Il faut alors réaliser un trempage prolongé de la zone contuse et vérifier l’état de l’érosion sous la croûte. Une antibiothérapie est alors à envisager après un écouvillonnage qui sera adressé au laboratoire de bactériologie pour identification du germe et antibiogramme. Il faut soigneusement nettoyer et désinfecter la plaie, puis mettre en place un ansement humide et gras. Il n’y a pas d’indication à l’antibiothérapie initialement. 7 Devenir Des conseils de surveillance de la température sont à donner au malade et le médecin doit rechercher l’apparition d’une adénopathie douloureuse. Aux deux premiers pansements, la désinfection est indispensable ; elle sera remplacée ensuite par un simple rinçage au soluté physiologique. L’application d’un corps gras (vaseline-vitamine A) facilite l’évacuation de la croûte. L’utilisation d’hydrocolloides* en plaques fines est facile et efficace. Au niveau de la face, le pa être remplacé par un