Stage 3 Analyse de situation : en établissement de soins de rééducation et de réadaptation EDUCATION THERAPEUTIQUE TRAITEMENT ANTICOAGULANT ANTI- VITAMINE K : PREVISCAN Description de la situation : M. C. 50 ans), pris en charge le 19/11/14 en établissement de réadaptation fonctionnelle et de soins au Zander à Aix les Bains, après un syndrome coronarien aigu (SCA) avec infarctus du myocarde antérol en unité de soins int or 8 Chambéry le 23/10/1 • diagnostique) est réa plus de 24h après de -gue a été traitée C) à l’hôpital de (examen à visée ux urgences ntenses et onstrictives, ce qui n’a pas permis de pratiquer une thrombolyse médicamenteuse (dans les 6h) et l’angioplastie coronaire avec pose de stents n’a pu être réalisée.
A sa sortie de l’hôpital le 04/11/14, habitant seul en appartement avec escaliers il s’est installé chez ses parents en attendant une place en service de soins de suite et de réadaptation fonctionnelle soit 26 jours après la phase aigue du syndrome coronarien. M. est suivi par le psychiatre le DR NOGET et l’équipe du centre médico- psychologique (CMP) depuis plusieurs années, pour psychose chronique, stabilisée à ce jour.
Il est sans emploi depuis 1991 et pris en charge à 100% par la sécurité sociale pour affection de longue durée. M. a peu de vie sociale et d’activités. II est l’ainé d’une fratrie de trois sœurs et proche de ses parents. Un programme de réadaptation cardiaque sur 4 semaines est planifié par l’équipe pluriprofesslonnelle de l’établissement afin de diminuer les facteurs de risque cardiovasculaire et améliorer la qualité de vie de la personne. ne évaluation de la situatlon de M. est faite en coordination avec le médecin (informations et questionnaire d’entrée, auscultation, électrocardiogramme de epos, bilan biologique), le cardiologue (bilan cardiaque : test de marche, tests d’effort, électrocardiogramme d’effort, échographie cardiaque pour calculer la fraction d’éjection du ventricule gauche) et le kinésithérapeute référent.
M. est intégré au groupe 3 de rééducation cardiaque avec de la kiné et des activités physiques adaptées (vélo, gym, marche), des ateliers avec la diététicienne pour modlfier ses habitudes hygiéno-diététiques ainsi que la participation aux groupes d’éducation thérapeutique sur les facteurs de risque cardiovasculaire et sur les anticoagulants (AVK).
Thérapeutiques antérieures et antécédents au SCA : —Psychose chronique traitée par des antipsychotiques neuroleptiques : •1 comprimé d’HALDOL@ 5mg: matin/midi/soir (DCI=TROPATÉPINE, chlorhydrate deneffet sédatif •Gouttes de NOZINAN@ 15/0/60 (DCI=LÉVOMÉPROMAZINE, maléate de) C effet inhibiteur (Attention aux effets secondaires : syndrome malin) Le traitement intramusculaire a été adapté en concertation avec le psychiatre qui suit M. pour une administration per-os.
De plus est associé un traitement à effet correcteur du syndrome extrapyramidal induit par les neuroleptiques ?? LEPTICUR@ 10mg: 1 comprimé le matin (DCI= TROPATÉPINE, chlorhydrate de) Oantiparkinsonien anticholinergique —fa comprimé le matin (DCI= TROPATÉPINE, chlorhydrate de) Dantiparkinsonien anticholinergique —familiaux cardiovasculaires (père : quadruple pontage coronarien) Dyslipidémie Thérapeutiques actuelles post IDM : -béta bloquant sélectif : CARDENSIEL@ 1. 25rng effet inotrope négatif c’est-à-dire une diminution de la contractilité myocardique par réduction de la fonction ventriculaire systolique gauche. ??antiagrégant plaquettaire : KARDEGIC@ 75mg ( DCI= ACIDE ACETYLSALICYLATE ) 0 action fluidifiante sur le sang. -hypolipémiant: TAHOR@ 80mg (DCI=ATORVASTATINE ) n prévention et stabilisation de la plaque d’athérome. —inhibiteur de l’enzyme de conversion : RAMIPRIL 1,25mg neffet vasodilatateur artériel. —diurétique épargneur de potassium : SPIRONOLACTONE 25mg associé ? —diurétique hypokalémiant de l’anse : LASILIX@ 20mg Deffet antihypertenseur. (DCI=FUROSEMIDE) —inhibiteur pompe à protons : PANTOPRAZOLE 20mg Oprévention des atteintes digestives. ??anticoagulant oral : PREVISCAN@ 20mg des complications thromboemboliques de l’IDM. La prescription est de 1 comprimé les jours impairs et % de comprimé les jours pairs. L’INR (international normalized ratio) cible de M. se situe entre 2. 5 et 3. 2. L’INR est un indicateur de la coagulation sanguine et permet d’évaluer la fluidité du sang. M. a pour objectif d’améliorer sa condltion physique et de diminuer ses facteurs de risque cardiovasculaires et hémorragiques. Proposition de diagnostique éducatif M. comprendra le rôle, l’im la bonne observance et de la surveillance de son traitement.
Pour cela les objectifs pédagogiques suivants sont posés : • domaine cognitif : M. omprendra son traitement, son rôle et ses consequences. • domaine sensori-moteur : M. sera capable de gérer la prise et • domaine psychoaffectif : M. sera capable de repérer les signes de surdosage et alerter Préparation de l’éducation thérapeutique AVK Séance collective Dans un premier temps, préparation du matériel pour chaque participant : une brochure d’Informations présentant le mode d’action du médicament, son rôle, ses conséquences et la surveillance de son efficacité, des crayons.
On prépare les feuilles de suivi de la surveillance de chacun avec les résultats des INR e contrôle avec la fourchette cible de chacun. On prévoit un carnet de suivi pour chacun et des boites de comprimés pour les faires manipuler. Nous avons à notre disposition un tableau pour compléter les explications par des schémas. Après avoir réservé une salle (salle de réunion ou bibliothèque), chaque participant est prévenu indlviduellement du lieu et de l’heure. Séance individuelle Elle se fait en chambre, à un moment où M. st disponible quelques jours après l’atelier collectif quand la planification des soins le permet lors d’un entretien infirmier. Elle permet de aire le point sur ce que le patient à compris du traitement, de la surveillance et des signes d’alerte. Je prévois les derniers résultats pour que M. note le suivl dans son livret de surveillance. Elle permet d’évaluer l’éducation thérapeutique proposée et de faire une autoevaluation avec M. Déroulement et analyse de l’éducation thérapeutique AVK faire une autoévaluation avec M.
Le 28/11, M. participe à un atelier collectif d’une heure sur les traitements anticoagulants oraux animé par l’infirmière et l’aide soignante référentes. Cette séance a pour objectif de transmettre es connaissances sur le traitement afin que le patient sous AVK ( préviscan, coumadine, sintrom) puisse gérer le suivi seul au retour à domicile et prendre les précautions nécessaires dans la vie quotidienne en lien avec le risque hémorragique. Lors de cette séance j’étais participante avec les patients pour observer.
Après une présentation des intervenants, les participants se présentent et font un pont sur ce qu’ils savent de leur pathologie et le traitement AVK. Un dysfonctionnement de concertation fait que le groupe est important : 9 personnes (des patients suivis en externe ont intégré le groupe). Le groupe est hétérogène (de 44ans à 94 ans) et bruyant, ce qui est un obstacle pour l’investissement du patient de par sa pathologie psychiatrique et les traitements neuroleptiques. M. ne présente pas de trouble de compréhension mais il lui est difficile de s’ouvrir et de participer dans un contexte stressant.
Les échanges et les explications complémentaires au polycopié présentant à quoi sert l’AVK, comment il se présente, les précautions et ses surveillances sont rendus difficiles de part le contexte. La séance finit par un tour de table où chacun peut parler de ses ressentis et poser des questions. M. ‘est peu exprimé et il est prévu de le revoir en individuel ainsi que les patients les plus âgés dans un contexte plus propice aux échanges. Le 02/12, je vois M. e ainsi que les patients les plus âgés dans un contexte plus propice aux échanges. Le 02/12, je vois M. n individuel dans sa chambre, pendant 20 minutes pour réactuallser son livret de suivi avec les résultats du dernier INR et évaluer ses connaissances sur le traitement, sa capacité à gérer la surveillance bihebdomadaire du traitement et l’adaptation de la posologie au vue des résultats. Dans un contexte rassurant et peu bruyant M. est capable d’expliquer sa athologie et le rôle de son traitement mais n’est pas capable d’identifier et envisager les moyens de surveillance qui lui permettront d’assurer une surveillance efficace afin de limiter les risques de complication hémorragique.
Après concertation avec IODE référente, il est convenu que M. participera à une nouvelle séance collective dans un contexte plus propice pour ce patient présentant une altération de l’initiation. Le 12/02, un groupe homogène de 5 personnes (capacités, objectifs communs autour du préviscan) est constitué autour de l’IDE et moi-même dans une salle conviviale et permettant es échanges (table ronde). Lors de cette séance j’ai co-animée avec l’infirmière référente.
Nous avons procédé de la même façon par un tour de table de présentation puis commenté et expliqué le polycopié. Les incompréhensions ont été reprises et développées. Le support tableau m’a permis de faire des schémas explicatifs pour les points posant problème. Le petit nombre de participants et des objectifs communs ont permis des échanges clairs et chaleureux. Dans un 2ème temps, nous nous sommes assis avec chacun pour les accompagner pour reporter leur INR dans leur livret en les questionnant sur ce qu’il f