Techniques de communication en groupe et d’animation de reunlon Typologie des groupes La réunion Participation / Animation l. Le groupe un groupe au sens large comprend un ensemble de personnes qui collaborent, agissent et communiquent pour atteindre un objectif commun. or 14 Un groupe n’est pas Sni* to 10 personnes qui se sur leurs lectures co dividus entre eux ine pour échanger Le « petit » groupe idéal est composé de 4 à 15 personnes C’est celui dont on va parler dans le cadre de la réunion Pour permettre des interactions suffisantes pour qu’on puisse parler de dynamique de groupe
Pour les « grands « groupes (plus de 20 personnes) on parle d’assemblée, de public, d’auditoire Typologie des groupes : 4 critères principaux Ta ille Groupe primaire : petit groupe où tous peuvent interagir (groupe d’amis, de collègues) Groupe secondaire : groupe organisé où les personnes n’ont pas nécessairement des relations entre eux (organisations, entreprises) appartient un individu, chaque individu appartient à plusieurs groupes d’appartenance (sa famille, ses amies, son corps de métier) Groupe de référence : groupe auquel un individu aimerait bien appartenir et qu’il prend pour modèle, [‘individu va donc adopter es valeurs et les normes de ce groupe, ce groupe peut aussi coïncider avec un de ses groupes d’appartenance (ex : groupe des associés d’un cabinet de conseil) La dynamique de groupe Le groupe a sa vie propre, différente de celles des individus qui la composent, elle suit des règles appelée dynamique de groupe. Exemple de dynamique propre au groupe = l’infantilisation, les membres s’amusent comme à 12 ans. Importance du cadre • le moindre changement (animation, lieu, horaires) est mal vécu par le groupe qui le considère comme un manque de respect à son égard. La dynamique de groupe s’analyse sur 2 axes . Sur la production du groupe qui est demandé (contenu, objectif, type de tâches : analyse, résolution de problème).
Le travail ? faire doit être exposé très clairement au groupe qui doit avoir une bonne compréhension de la situation pour atteindre les objectifs Sur le relationnel, rambiance, la cohésion de groupe (le groupe a besoin d’être aidé dans sa prise de parole et dans ses débordements/régulation) Rôle de Pinconscient Vie inconsciente du groupe Les auteurs psychanalytiques parlent de « moi-peau » (René Kaes, Didier Anzieu) du groupe, d’un inconscient collectif qui englobe ous les membres avec ses mécanismes psychologiques sous- jacents Entre angoisse et sécurité Le eroupe est partagé ent es de morcellement et groupe est partagé entre des angoisses de morcellement et des pulsions de toute puissance, de sécurité. Le groupe inquiète, le groupe rassure. Différentes phases se succèdent lors de la créatlon d’un groupe : à la phase de tensions qui est le démarrage du groupe et l’installation de chacun dans un rôle succède la phase de normalisation où le groupe reconnaît les différences de chacun et le considère comme un membre indispensable Les phases de constitution d’un groupe
Phase 1 : inquiétude, angoisse, surprise, questions, blocages Phase 2 : les indlvidus avances masqués, les échanges sont respectueux Phase 3 : les oppositions apparaissent, les agressivités, chacun se défend en attaquant (de différentes manières), phase de « pinaillerie n, on s’arrête aux détails Phase 4 : besoin de structuration, d’organisation, de méthode pour la construction du groupe Phase 5 : coopération, production commune, progression, phase de maturité du groupe où les problèmes de forme ne sont plus débattus au bénéfice des problèmes de fond Fonctions des membres du groupe Les statuts des membres indiquent la position de chacun par rapport aux autres au sein du groupe : le statut correspond à la position hiérarchique dans une organisation formalisée. Statut du directeur, du chef de service. Le rôle est le modèle de conduite attendu par le groupe de la part de chacun de ses membres. Une certaine autorité est attendue du chef de service.
A fin de réaliser un objectif commun les membres du groupes doivent assurer différentes fonctions sur l’ambiance et le travail. De régulation, de production, de facilitation. 12 Leadership Le leadership est la personne qui exerce un ascendant sur le roupe, cette autorité peut être fondée sur son statut (leader de droit) ou sur son influence (leader de fait). Le leadership est l’influence particulière d’une personne sur le reste du groupe. La difficulté de l’animateur est d’exercer son autorité sans être supplanté par une autre personne. Les différents types de leadership Autoritaire : le leader ne se préoccupe que des résultats, il impose son organisation et ses décisions au reste du groupe.
Freine les initiatives mais est efficace lorsqu’il faut prendre rapidement des décisions. Participatif ou démocratique : le leader instaure un véritable ialogue avec le reste du groupe et les faits participer à la prise de décision. Bonne implication et motivation des membres du groupe, qui entraîne une forte cohésion du groupe. Laxiste ou laisser-faire : le leader indique les objectifs mais n’intervient pas dans la réalisation des tâches ni dans sa prise de décision. Les membres du groupe ne se sentent pas toujours impliqués, peu de motivation et de cohésion. Quel style adopter ? Le leader le plus performant est celui qui sait adapter son style ? la situation.
A situations diverses, styles différents : Animation d’un groupe de parole ? Information d’un changement dans le service ? Recherche d’une amélioration dans le service ? Etude de cas visant à résoudre des problèmes ? 2 pouvez contribuer à la productivité d’une réunion. Ou freiner toute activité positive… (Cf Bales = intervention négatives et positives portant sur l’ambiance, le travail, le questlonnement… Apprenez à vous connaître pour éviter les écueils liés à la communication collective. Notre fonctionnement en groupe Les points de vue sont pluriels, comprendre l’autre n’est pas renoncer à son point de vue. Notre point de vue n’est pas la vérité ais notre interprétation du monde.
Savoir se remettre en cause c’est aussi accepter ses points faibles, ses manques : Eviter de se justifier sur tout Eviter l’affrontement Eviter la compétition permanente Bien communiquer en groupe Le chemin à parcourir : Ouverture et réceptivité Attention positive, écoute active et bienveillance sans juger Empathie, se décentrer en adoptant la position de l’autre Equilibre délicat qui consiste à rester ouvert et réceptif au point de vue de l’autre tout en restant soi-même. Exemple : pour tel salarié, le changement c’est compliqué, connaître rattitude de ce alarié c’est pouvoir anticiper et l’amener au changement sans être dans un affrontement non productif. Le conformisme en groupe, groupe qui influence l’avis de l’individu alors qu’il a raison. La prlse de décision en groupe, une minorité active qui va falre changer l’avis du groupe.
Participation Description Avantaees PAGF s OF Diriger directement, donner la solution, décider Uniquement dans le positionnement hiérarchique Déconseillé : le conseil autoritaire signifie t’y connais rien » Jugement, évaluation Ce peut être un jugement par rapport à ses valeurs perso utile sur l’évaluation en tant qu’expert Le jugement négatif est déconseillé, le positif est un soutien Interprétation Donner un sens différent ou un prolongement à ce qui a été dit selon nos grilles de lecture Un soutien si ressenti comme un début de questionnement pour la personne Rupture de la communication si c’est ressenti comme une déformation de son propos Soutien Rassurer, encourager, dédramatiser, consoler Encouragement, dédramatisation Ressentir la consolation comme une prise de pitié Question Enquête, questionner, rechercher des détails complémentaires Une recherche de détails complémentaires Ressenti comme une enquête, un jugement Reformulation
Redire de manière plus explicite et concise ce qui a été dit, reformuler le manifeste, le latent et le non-verbal Positive si elle fait écho Négative si trop carré Les interventions dans le groupe selon Bales Bales (année 50) a observé des groupes à travers les types d’intervention répertoriées. Il s’est rendu compte que tous les groupes avaient des modes de fonctionnement similaires. Il a répertorié deux grands types d’interventions : Centré sur la tâche à accomplir (les opératoires) Centré sur l’ambiance et la cohésion du groupe (les socio-affectifs) Il a subdivisé ces interacti éaction positives (6) PAGF uestions pour la moitié et les réponses pour l’autre moitié (être solidaire). En réaction négatives (6) tournées vers les questions pour la moitié et les réponses pour l’autre moitié (se moquer).
La typologie dans les groupes A partir des 12 types d’interventions définies pas Bales, une typologie des participants s’est dégagées, on peut parler de rôles puisque chacun, en fonction de son caractère va prendre une place particulière. Par exemple on parle de celui qui fait le clown ou du bavard. Elles empruntent les caractéristiques des différentes interventions repérées par Bales et sont toujours actuelles. Attention à ne pas enfermer les participants dans les stéréotypes. Quand on prévoit tel type de comportement de la part d’un individu on risque de le figer dans un rôle. Les personnes changent selon leur histoire et leurs groupes d’appartenance. On trouve plus ou moins cette typologie dans les groupes. Le malentendant ou « Simplet » est souvent « à côté de la plaque », il est distrait, non concentré. On peut reformuler ou redire.
Le savant ou « prof » sait tout, il aime distribuer ses connaissance (attention, il existe de faux savants). On peut s’appuyer sur lui, sinon il faut le remettre à sa place sans le blesser. Le « Dormeur » s’endort, s’ennuie, ne s’intéresse pas, il n’est pas là. Il faut être très actif au niveau du dormeur pour le réveiller. L’agressif ou « Atchoum » perturbe l’assemblé par ses éclats de voix, c’est un agité, il tend à s’attaquer aux sentiments plus qu’aux faits. Ne pas écouter le fond, juste la forme. Le rigolo ou « Joyeux » aime faire rire et joue le bouffon, il pose des questions à côtés et e 7 2 rigolo ou « Joyeux » aime faire rire et joue le bouffon, il pose des questions à côtés et est souvent bavard.
On peut s’appuyer sur lui pour donner un souffle au groupe, sinon il faut redonner la irection du travail au groupe. Le têtu ou « Grincheux » a son idée fixe, il bougonne et parle parfois tout seul, il râle sur tout. On passe un contrat avec lui. Jouer la carte du groupe. Le retors est pinailleur, fait semblant de ne pas comprendre, il cherche la contradiction dans le discours de l’animateur. Il ne faut pas rentrer dans son jeu, faire jouer la carte du groupe. L’orgueilleux peut être proche du savant mais il tend à se valoriser aux dépens des autres. Le valoriser un peu, ne pas le froisser et faire participer les autres. Le collabo est toujours en accord avec l’animateur, il recherche on approbation.
Il ne faut pas trop le remercier. Le sage écoute, il est réservé sans être timide, il pose les questions nécessaires sans fioritures, il est sérieux et travailleur. Il faut s’appuyer sur le sage et le bousculer un peu si trop sage. Le bavard est sans cesse en train de parler soit à l’animateur au au groupe, soit à son voisin, il est intarissable. Lui couper la parole et la donner à quelqu’un d’autre qui n’a encore rien dit pour exemple. Le « Timide » a des difficultés à parler, à se mettre en avant. Il faut le faire participer, l’aider à le faire participer et lui donner onfiance. Reformuler ce qu’il a dit si il parle doucement. Ill.
L’animation de réunion Les critères d’une bonne réunion La disposition des tables Configuration de salle de classe avec l’animateur en « prof Les participants sont à différentes di participants sont à différentes distances de l’animateur, plus ou moins visible. Je parle, vous écouter. La discussion-débat n’est pas posslble. Disposition en IJ avec l’animateur face aux participants. Elle permet une bonne vision de tous les membres et le l’animateur. Elle facilite la participation et le travail de tous. Vous êtes sous ma responsabilité. Organisation en rond où l’animateur se place parmi les participants. Tous égaux, cette disposition facilite les échanges conviviaux et la concentration sur la tâche. Le groupe doit être petit : 4 à 8 personnes.
Les 4 grands types de réunion professionnelle Réunion d’info descendante visant à faire passer une info de la hiérarchie au groupe Réunion d’info ascendante visant à recueillir des informations provenant du groupe Réunion de production visant à résoudre un problème, à dégager des propositions, des solutions Réunion d’analyse du fonctionnement du groupe en cas de conflits internes Quelques techniques… L’animateur peut utiliser différents outils pour animer ses reunlons. Le tour de table : il consiste à demander aux participants de prendre la parole à tour de rôle. On peut solliciter un volontaire au départ pour montrer l’exemple. L’organisation en atelier : les participants sont divisés en groupes de 3 à 5 personnes qui vont travailler sur un thème précis. un rapporteur est désigné dans chaque groupe pour faire la synthèse du travail réalisé. L’animateur passe de groupe en groupe pour encourager et aider les groupes à atteindre leur objectif. Une synthèse globale est réalisée et mise en comm