Plan : Chapitre 1 : Etat des lieux sur le secteur de la logistique et motivations de la recherche l. lmportance de la logistique au Maroc…. 1. Les coûts logistiques intégrés. • • • • 2. Niveau de maturité logistique. 3. Compétitivité productive versus compétitivité globale Il. L’élaboration du contrat programme………. ,.. . 1 . Objectifs et impact e or 73 le stratégie.. 2. Axes de la stratégi Sni* to View III. Prestataires logistiques int gr 1 . Définition…. 2.
Les intervenants du marché de la logistique au Maroc…… , 2. 1. Les opérateurs étrangers „ „ „ „ „ „ „ „ „ . 2. Les opérateurs marocalns.. 3. Positionnement de quelques logisticiens……. „ IV. Profil et caractéristiques de la demande. „ „ „ „ „ 1. Etat des lieux du marché marocain de la logistique… …. … Positionnement de la SNTL autant su Supply Chain Partner… Il. Détail des activités de la SNTL…. 1 . Réseau de la SNTL. — 2. Le parc de la 3. Les clients de la SNTL III.
Les valeurs de la Chapitre 3 : Revue de littérature………… . I. L’évolution des définitions de la logistique. — 1. Définitions……….. 2. es enjeux de la logistique.. Il. Le concept de supply chain _ 1. Généralités et définitions. 2. Les activités qui constituent les maillons de la supply chain…….. 3. Evaluation de la performance Supply Chain… 4. Les indicateurs de performance : un langage commun……….. Ill. La distribution, dernière étape de la chaîne logistique… ntroduction. . Canal, réseau et circuit de distribution. 3. es types de canaux de 4. Le circuit de 5. Types de distribution… 5. 1 Distribution 5. 2 Distribution de type Via Plate-Forme…….. Chapitre IV : Cas Pratique l. Contexte et problématique de Il. Etapes de collaboration……… 1. Élaboration et validation de l’offre.. 2. Négociation et contractualisation………. — Chapitre 1 : Etat des lieux de la loeistique et PAGF 3 compétitivité du tissu économique aussi bien en termes d’export que d’import.
Du fait de sa position géographique stratégique, ses milliers de km de côtes sur la Mer Méditerranée et Yocéan Atlantique d’une part, ainsi que sa situation privilégiée à la croisée des deux continents Europe et Afrique, le Maroc a bien compris que l’un de ses enjeux majeurs en terme de compétitivité réside dans son positionnement comme plate-forme logistique performante, efficace et à coûts réduits, permettant de jouer pleinement on rôle de pont entre le Nord et le Sud dans les échanges commerciaux.
C’est un pays émergent, en fort développement, où les coûts logistlques totaux s’élèvent à environ du PIB. La figure Cl- dessous donne le CLI (Coût ogistique Intégré) estimé par la banque mondiale. Figure 1 : Estimation du coût logistique Or, ce taux est bien supérieur à celui d’autres pays émergents comme le Brésil, le Mexique et la Chine où ce ratio varie entre et 17%. Il est également supérieur à celui des pays de l’Union Européenne y compris ceux qui l’ont rejoint en 2004 (dont le rat10 se situe entre IO et 16%). La flgure 2 illustre cette différence.
Le Maroc possède ainsi un potentiel de gain de plusieurs points de PIB qui proviendrait d’une logistique plus performante. Figure 2 : Positionnement Maroc par rapport au Mexique, Brésil et La Chine et au pays en voie de développement 2. Niveau de maturité logistique La logistique représente donc d’une manière générale et en particulier au Maroc des enjeux importants en termes de compétitivité économique et de croissance, ainsi qu’au plan social et de développement durable, en termes de congestion urbaine, de pollution et de sécurité routière.
Or, nous constatons qu’au Maroc, le c 3 congestion urbaine, de pollution et de sécurité routière. Or, nous constatons qu’au Maroc, le coût de la logistique est prohibitif. Ce coût excessif est corroboré par la faiblesse de l’indice de performance de la logistique au Maroc. Cet indice prend en compte la qualité du transport et de l’infrastructure, l’accessibilité et la facilité d’organiser les flux de transport international, les compétences logistiques des acteurs nationaux, la traçabilité et le suivi, les coûts logistiques domestiques, le respect des délais et l’efficacité des procédures e dédouanement. Vair Figure 3) Sur la base de cet indicateur, la Banque mondiale qui a procédé ? un benchmark a classé le Maroc au 94ème rang, après plusieurs pays de la région tels que la Tunisie (60ème), le Soudan (64ème) et la Mauritanie (67ème). Cette position au 94ème rang mondial, est un résultat pas du tout attendu par le Maroc compte tenu de sa proximité par rapport à l’Europe.
Les 3 dimensions sur lesquelles le Maroc accuse un retard marqué selon l’index de performance logistique sont : Competences logistiques des acteurs nationaux : Le faible développement des prestataires logistiques et le anque de sensibilisation à l’importance de la logistique parmi les entreprises marocaines ne contribuent pas à l’émergence de ces services. Seulement une poignée d’entreprises propose des services logistiques liés au transport. L’offre de conseil en logistique est quasiment inexistante.
Rares sont les entreprises marocaines qui ont intégré une logique 4PL (cf/ définition par la suite), considérée comme un facteur important de compétitivité. Traçabilité et suivi : Les entreprises doivent êtres capables d’assurer la conformité par des systèmes d’audit, la mise en place de systèmes 3 ?tres capables d’assurer la conformité par des systèmes d’audit, la mise en place de systèmes de traçabilité ou l’obtention d’une certification. Toutes ces normes représentent aujourd’hui un défi de taille pour de très nombreuses PME au Maroc.
Coûts logistiques domestiques : Ces coûts ne concernent que le transport, l’entreposage et sont chers puisqu’il ya : Un déséquilibre des flux Un manque d’optimisation Un taux de remplissage faible Des entrepôts dispersés L’efficacité des procédures de dédouanement et le respect des délals sont à un stade intermediaire puisqu’il est reconnu que le élai et procédures de dédouanement ont été considérablement améliorés au cours des dernières années.
Certes, la concurrence est aujourd’hui si importante qu’un retard de quelques heures dans l’arrivée des produits peut conduire à la perte d’un marché. Alors que l’accessibilité et facilité d’organiser des expéditions au niveau international ainsi que la qualité du transport et des infrastructures sont déjà des dimensions acquises pour le Maroc.
Figure 3 : Les dimensions de l’Indice de performance logistique En effet, grâce à cet indice, ron peut dire que la performance u secteur logistique au Maroc dans son ensemble reste à un stade intermédiaire, caractéristique des pays émergeants, mais présentant un fort potentiel de développement par rapport aux pays d’aspiration, une offre de service encore variable (coût, qualité, délai), une demande en moyenne peu sophistiquée et un manque d’infrastructures spécialisées sur certains flux.
Sur un autre registre plus qualitatif et conceptuel, a figure 4 ci- dessous définie la maturité logistique en trois niveaux: une logistique naissante : Où le focus est limité, voire faible en ce qui concerne des PAGF s 3 niveaux: ui concerne des infrastructures ainsi que les services logistiques efficaces. Cas de l’Inde, Indonésie et Chine Rurale une logistique intermédiaire : Dans ce cas la qualité des infrastructures est bonne sauf que les services logistiques sont encore négligés.
C’est le cas du Maroc (voir Figure2) une logistique avancée : Le développement des infrastructures et services est équilibré et le secteur est orienté vers le concept supply Chain, comme Dubai, Singapour, et Hong Kong. Figure 4 : Le Maroc par rapport aux niveaux de maturité logistique par ailleurs, le Maroc s’est engagé ces derniers temps dans ‘élaboration d’une nouvelle génération de Plans sectoriels, qui ont pour objet d’accroître la compétitivité de l’économie nationale et de la hisser aux meilleurs standards internationaux, en particulier pour les métiers mondiaux du Maroc.
Voici le plan de développement de chacune de ces stratégies sectorielles : Plan Maroc vert pour l’agriculture : est la nouvelle stratégie agricole au Maroc élaborée et ce, pour rendre l’agriculture le principal moteur de croissance de l’économie nationale dans les 10 à 15 prochaines années. Cette nouvelle politique a pour finalité a mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole du territoire afin de répondre à quatre objectifs principaux constituant ? l’heure actuelle un enjeux important pour l’économie national.
Ces objectifs sont. l’amélioration des revenus des agriculteurs la garantie de la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains la protection des ressources naturelles des différentes réglons l’intégration de l’agriculture marocaine au m ressources naturelles des différentes régions l’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international Pacte national pour ‘émergence industrielle :
Le contrat programme a pour but d’assigner au secteur les objectifs généraux suivants sur la période 2009-2015 : La création d’emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain dans les six métiers mondiaux du Maroc : Offshoring, Automobile, Aéronautique, Electronique, Textile et Cuir et Agroalimentaire Caugmentation du PIB industriel ; La réduction du déficit commercial ; L’appui à l’investissement industriel, tant national qu’étranger ; La contribution à la politique d’aménagement du territoire.
Plan halieutis pour le secteur de la pêche Le Plan Halieutis est destiné à venir en aide aux pêcheurs arocains par la création de nouvelles plateformes industrielles et la gestion plus professionnelle des ressources halieutiques. Ce plan était basé sur une stratégie sectorielle intégrée s’articulant autour de trois axes majeurs : l’exploitation durable des ressources halieutiques, le développement d’une pêche performante et l’amélioration de la compétitivité afin de conquérir de nouvelles parts de marché.
Ce nouveau programme en faveur de la pêche comporte seize projets, dont un vise la création de trois pôles d’excellence basés à Tanger, Agadir et Laayoune-Dakhla plan Rawaj pour le commerce intérieur : Le plan d’action 2008-2012 du plan Rawaj Vision 2020 est mis en place pour la modernisation et la relance du commerce et de la distribution. Cette stratégie, est d’abord un ambitieux objectif ? retenir : faire passer la contribution du commerce intérieur dans le PIB de actuellem 020. PAGF 7 3 intérieur dans le PIB de actuellement à 17% en 2020.
Il a pour principaux objectifs : L’amélioration des conditions d’approvisionnement du citoyen marocan L’amélioration le niveau de vie des commerçants L’augmentation de la contribution de la valeur ajoutée du secteur au PIB national La création des opportunités d’emplois Plan du secteur de l’énergie : La stratégie énergétique du Maroc s’articule autour de quatre piliers fondamentaux à savolr : la sécurité énergétique, l’accès à l’énergie à tous et à des prix compétitifs, la protection de l’environnement, l’intégration régionale Figure 5 : La compétitivité productive vs compétitivité globale Il.
L’élaboration du contrat programme : 1 Objectifs et impacts généraux de la nouvelle stratégie : Puisque les coûts logistiques intégrés au Maroc s’élèvent à environ du PIB, le niveau de maturité est à un stade intermédiaire et la compétitivité productive repose sur la ompétitivité logistique, la stratégie nationale a été mise en place pour le développement ces éléments précités. Elle a fait l’objet du contrat-programme 2010-2015, et prévoit de réduire les coûts logistiques de 20 à 15 % du PIB.
Portant notamment sur la réalisation de 70 plateformes logistiques interconnectées ? l’échelle nationale, sur environ 3300 ha dont 2080 à l’horizon 2015 à réaliser tout au long de ce programme, la nouvelle stratégie logistique du Royaume, ambitionne d’accélérer la croissance économique de 0,5 point de PIB par an, soit 5 points de PIB en 10 ns, ce qui correspond à une création de richesse d’environ 20 milliards de dirhams en pl PAGF E 3 également au développement durable du pays, à travers la réduction des nuisances (baisse du nombre de tonnes/kilomètres de 30% à l’horizon 2015, réduction des émissions C02 de 35% ? l’horizon 2015, décongestion des routes et des villes).
Cette étude a montré le potentiel d’amélioration de la compétitivité de l’économie du Maroc, à rexport et à l’import comme en interne, par le biais d’une logistique performante réorganisant et optimisant les différents flux de marchandises. La stratégie ainsi définie est de nature à apporter les réponses nécessaires au développement du secteur de la logistique et les solutions adéquates aux problèmes de gestion des flux de marchandises et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies sectorielles lancées ou en cours de mse en œuvre au niveau national (plan Maroc vert pour [‘agriculture, pacte national pour l’émergence industrielle, plan halieutes pour le secteur de la pêche, plan Rawaj pour le commerce intérieur, stratégie énergétique,… ).
Figure 6 : La nouvelle stratégie logistique entre les différentes tratégies sectorielles La Stratégie logistique doit permettre au Maroc de pérenniser la mise en œuvre de ses plans sectoriels et d’accroître la compétitivité de l’économie nationale. Ce n’est pas un secret. Le secteur de la logistique est le système nerveux de toute économie performante. La Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique fait partie de ces grands chantiers voulus par le Maroc de la nouvelle ere. Le Royaume a ainsi réalisé ces dernières années une véritable rupture dans le développement des infrastructures de transport (autoroutes, ports, chemins de fer… et a franchi d’importantes étapes dans le processus de réformes. Libér PAGF q 3 chemins de fer… ) et a franchi d’importantes étapes dans le processus de réformes.
Libéralisation oblige, l’introduction de la concurrence dans les différents modes de transport et de l’équipement s’est imposée devant une économie marocaine qui se réveille. Il est vrai que tout développement des services logistiques ne peut se faire sans infrastructures efficaces, ou sans l’élimination des entraves institutionnelles telles que les situations de monopole ou de faible concurrence. En plus de la poursuite de la politique des grands chantiers de ransport et la multiplication du volume de l’investissement y afférant durant les années (le lancement de nouveaux projets structurants tels que les lignes à grande vitesse, les autoroutes, les ports Tanger Med Il et Nador West Med), il est nécessaire par conséquent de donner une impulsion réelle au secteur des sen,’ices logistiques [1]. 2.
Axes de la stratégie : Pour atteindre les objectifs généraux visés ci-dessus, la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie logistique du Maroc s’articule autour de cinq axes clés : Axe 1 : Développement et mise en œuvre d’un réseau national ntégré de Zones Logistiques Multi-Flux (ZLMF) • On entend par zone logistique Multi-flux une zone d’activités dédiée à la logistique, comportant un ou plusieurs types de plateformes différentes, avec une mutualisation des infrastructures communes et des services généraux sur site. La co-localisation de plusieurs types de plateformes (des plateformes conteneurs, de distribution et de sous-traitance logistique, d’agro-commercialisation, de matériaux de construction, et des plateformes céréalières) dans une même ZLMF et l’établissement de couloirs logistiques autour des grandes métropoles permet é alement la mutualisa 73