Etude approfondie d’auteur français du XIXè Travail personnel Sujet : les influences du Sadisme dans les récits de Barbey d’Aurevilly Il s’agira de trouver dans les récits de Barbey quelques éléments empruntés au Marquis de Sade ou que l’on imputer au Sadisme. Cela demande que l’on fasse une brève définition de ce qu’est le Sadisme au XIX et quelle est sa réception.
Pour cela nous nous plongerons dans le t org ainsi que dans celui d Hu Cette introduction fal Barbey d’Aurevilly pe ET un inspiré du Mar rd my de Gourmont ns sur ce qui fait que e un auteur sadique Pour cela, nous allons nous concentrer sur certains ouvrages : Les iaboliques, Les crimes de ramour et plus particulièrement sur deux nouvelles Le bonheur dans le crime et Eugénie de Franval. Introduction Dans son journal intitulé Le vieux de la montagne, Léon Bloy en donne un aperçu en citant un extrait de Romans à lire et romans à proscrire (1905) de Pabbé Louis Bethléem.
Barbey d’Aurevilly y est décrié comme « hystérique, sadique et surtout diabolique » Armand de Pontmarin (crltlque catholique et légitimiste) a écrit que Barbey d’Aurevilly pensait comme M. de Maistre (Joseph)l mais écrivait comme le marquis de Sade (cela pour relever le paradoxe de l’article Les prophètes du passé ublication d’Une vieille maîtresse, œuvre jugée scandaleuse. Huymans qualifie les Diaboliques de sadique et Barbey d’Aurevilly est à son procès également qualifié de sadique.
On soupçonne Barbey d’Aurevilly d’avoir emprunté à La philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade l’épisode barbare du sexe féminin scellé2. Pourquoi est-il considéré comme sadique ? Que signifie ce qualificatif à l’époque ? l. Le sadisme au XIXème Le mot sadisme dérivé du nom du marquls de Sade bien connu pour ses écrits pornographiques et barbares, est lexicalisé dès 1834. Il désigne des pratiques sexuelles pendant lesquelles sont nfligées des sévices à une victime.
Donner la définition d’Huysmans dans son roman A Rebours donne une définition du sadisme : « il consiste avant tout dans une pratique sacrilège, dans une rébellion morale, dans une débauche spirituelle, dans une aberration tout idéale, toute chrétienne;il réside aussi dans une joie tempérée par la crainte, dans une joie analogue à cette satisfaction mauvaise des enfants qui désobéissent et jouent avec des matières défendues, par ce seul motif que leurs parents leur en ont expressément interdit l’approche.
En effet, s’il ne comportait point un sacrilège, le adisme n’aurait pas de raison d’être; » Mais Rémy de Gourmont, lui, ne pense comme cela, le sadisme reste une violence physique pour lui « Le vrai sadisme, c’est Justine, comme le vrai sadique, c’est Joseph Vacher, le vagabond Il conclue par « C’est tout. J’ai voulu faire réfléchir ceux qul se p Vacher, le vagabond D. Il conclue par « Cest tout. J’ai voulu faire réfléchir ceux qui se piquent de sadisme et les engager à ne pas confondre sous un même mot les caprices de la sensualité et les ineptes, ardes et sanglantes extravagances de quelques bêtes féroces. ?. Donc pour lui, le sadisme n’aurait rien d’une négation e dieu et d’un sadisme psychologique. Léon Bloy considère que l’application de sadisme est tout ? fait logique en ce qui concerne les Diaboliques puisque Barbey les a voulues diaboliques. Diabolisme et sadisme souvent se confondent, le sadisme est l’instrument du mal et la faim de cruauté. On imagine ainsi Barbey, auteur sadique, écrire ses nouvelles en se réjouissant du mal qu’il inflige à son monde fictlonnel. Léon Bloy écrit ceci « on a parlé de « sadisme » ? propos de lui.
Je me garderai bien de [‘en défendre, puisque la logique de son œuvre exigeait précisément qu’il y pensât. Ce qu’on entend par « sadisme » est-il autre chose qu’une famine enragée d’absolu, transférées dans Pordre passionnel et demandant aux pratiques de la cruauté le condiment des pratiques de la débauche ? « 3. Léon Bloy ne semble pas réellement approuver les accusations de sadisme quoiqu’en réalité, il considère que le sadisme est une nécessité à cet ouvrage.
Mais l’avis de Léon Bloy n’est pas une représentation de l’état général du public, il n’a pas valeur d’exemple car ses interventions sont trop rares. Max Nordau (1849-1923), dans une violente critique aux Diaboliques, reconnaît une parenté à Sade. Nordau (1849-1923), dans une violente critique aux Diaboliques, reconnait une parenté à Sade. Ou plutôt un plagiat puisqu’il prétend que Brabey aurait tout copié sur Sade et n’y aurait qu’insufflé qu’une tournure catholico théologique. « Les Diaboliques, recueil d’histoires démentes où hommes et femmes se vautrent dans la luxure la plus hideuse en invoquant continuellement le diable, en le célébrant et le servant. Tout ce qui, dans ces délires, est invention, Barbey l’a volé, sans l’ombre de vergogne, aux livres du Marquis de Sade ; ce qui lui appartient en propre, c’est la tournure catholico théologique qu’il donne ? es abjections4. » ) un sadisme moral, psychologique5 qui a plus de sens. En effet, ses héros ne retrouvent pas dans des orgies, immolant des victimes et autres mais les diaboliques, héroïnes sont psychologiquement perverses et sadiques.
Faire du mal, fut- ce simplement moralement, mais faire du mal tout de même constitue l’essence du sadisme. Barbey, par cet étalage de mœurs scandaleuses et cette façon de ne pas ménager son lecteur avec de bons sentiments et une vertu parfaite, devient un auteur cruel, tout comme Sade. Il. Parallèle entre Les crimes de l’amour et Les diaboliques Les crimes de l’amour (sous titre : Nouvelles héroiques et tragiques) est un recueil de nouvelles du Marquis de Sade publié en 1800.
Il s’agit de onze nouvelles composées à la Bastille entre 1787 et 1788. Ici, je n’en ai que quatre. Il s’agit de nouvelles peignant des mœurs coupables tournant souvent Ici, je n’en ai que quatre. Il s’agit de nouvelles peignant des mœurs coupables tournant souvent autour du thème de l’inceste et de l’adultère. Il ne s’agit pas de nouvelles pornographiques, il n’y a en effet aucune allusion même érotique. Sade, voulait surtout, je pense, se faire éditer et il y met du sien puisqu’il censure lui- ême un passage un peu sensuel.
J’ai choisi de confronter ce recueil (et une nouvelle en particulier) à celui de Barbey car les ambitions de peindre les vices sont les mêmes. 1. Le titre Un titre suggestif. On remarquera que Putilisation de l’antithèse dans le titre de Sade, antithèse très présente chez Barbey (ce titre rappelle notamment Le bonheur dans le crime dont nous verrons la filiation avec l’Eugénie Franval de Sade). On peut également noter qu’une des adaptations au cinéma d’une diabolique, Le rideau cramoisi d’Alexandre Astruc, a pour sous titre Les crimes de l’amour. Coïncidence ou inspiration… . La préface et postface Barbey dans sa préface anticipe la réception du public et se défend en disant qu’il peint les vices pour les faire détester. Sade fait de même en ajoutant en préface à son recueil son Idées sur les romans (texte indépendant) où il défend son roman Aline et Valcour avec le même argumentaire que Barbey, ? savoir, montrer les pires vices afin d’en écarter la vertu cf p. 35. Villeterque l’attaquera sur Les crimes de l’amour, sa réponse sera dans la même vision. Sa postface est également dans le même esprit : Si les pinceaux dont je me sus ser