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Naissance : Joseph Caillaux, homme politique français, fait voter cette loi du 15 juillet 1914, qui instaure pour la première fois en France un impôt général sur les revenus, et la réforme instaure un impôt à deux étages: des taux d’imposition proportionnels pour différentes catégories de revenus, et un impôt général à un barème progressif.

Enfance : L’impôt sur le revenu ne prend sa forme définitive qu’en 1949, avec la suppression du premier étage d’imposition (les impôts dits cédulaires) et l’instauration d’un nouvel impôt, dit impôt sur le revenu sur les perso jusqu’en 1971. Puis, ontours d’un impôt or 4 restera en vigueur forme dessine les Pour la période de la stabilit , le taux marginal supérieur va rester inchangé à 60 % de 1946 à 1982 (exception 1964 et 1967 et sans tenir compte des majorations exceptionnelles). Le nombre de tranches et les taux sont restés quasiment identiques pendant 25 ans.

Le barème de l’impôt sur le revenu a connu ensuite une période faste entre 1975 et 1986, prolongeant la logique des décennies 1950 à 1970 : la prog page progressivité a été plus étalée sur 13 à 14 tranches avec des taux échelonnés par pas de 5 points entre O % et 65 Les années de 1 975 à 1986 constituent la période où le barème de l’imposition des revenus est le plus progressif de l’après- guerre. En 1986, la 14e et dernière tranche présentait un taux marginal de 65 % pour les revenus supérieurs à 241 740 francs L’impôt sur le revenu (IR), n’est pas le plus rentable pour FEtat.

C’est le poids de cet impôt sur le revenu dans le système global des prélèvements obligatoires français qui est aussi allégé, il devient de plus en plus microscopique La création de la TVA, et surtout de la CSG, l’ont progressivement fait passer au econd plan, les recettes de l’IR s’élèvent à 68,5 milliards contre 91,7 milliards pour la CSG Surtout, sa part dans la richesse nationale a chuté après son pic du début des années 1980 pour ensuite décroître jusqu’au début des années 2000.

La hausse récente se situe donc dans un contexte de déclin de l’importance de l’IR au sein de l’ensemble de la fiscalité française Son poids demeure bien plus faible que dans d’autres pays : autour de 8 % du PIB aux Etats-Unis et de 10 % en Grande- Bretagne, deux pays où le taux de prélèvements obligatoires PAG » OF d