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La prévention. Comme les gens viennent habiter aux pieds des volcans, il est obligatoire de connaître les zones à risques. Les autorités doivent mettre en place des interdictions de construire sur les terres les plus proches des volcans pour éviter des catastrophes. L’homme commence enfin à arrêter de construire aux pieds des volcans mais cependant, certains s’y installent quand même sans aucune autorisation. C’est le cas au pied du Vesuve où des maisons se construisent illégalement.

Les peuples habitants sur les flancs du volcan n’ont aucune envie de le quitter. Il faut donc compter sur le fait qu’il y a des hommes présents autour de ces volcans et que l’on ne peut les evacuer qu’une fois que les s imminente. En effet, autorités n’évacuero grande. Encore une f milliers de vies huma es or 26 e l’éruption est ont pas certains, les mique serait trop rmine le sort de La prévention sert donc a minimiser les pertes humaines puisqu’il est impossible de déplacer ces populations.

Les autorités doivent aussi investir de l’argent pour que le volcan soit surveillé et que l’on puisse ainsi diminuer les risques. Les moyens investis dans la prévention dépendent des hommes u pouvoir mais aussi (et principalement) de l’économie du pays. En effet, les pays en voie de développement n’ont malheureusement pas les moyens de prévoir ce genre de catastrophes. Il existe pourtant des moyens pour les éviter, mais cela coûte cher et certains pays ne peuvent pas se payer une bonne surveillance.

Par exemple, pour réduire la dangerosité de des coulées pyroclastiques, on peut construire des abris en béton où la population peut venir se réfugier. Pour éviter les Iahars, on peut bâtir des digues le long des rivières que les coulées de boues sont susceptibles d’emprunter. Pour éviter la panique lorsqu’une éruption se déclenche, il faut qu’il y ait eu une information préalable auprès de la population. Celle-ci doit absolument connaître les dangers qu’elles encourent pour ne pas faire des erreurs irréparables (par exemple se mettre au balcon lors d’un séisme).

Ce sont les autorités qui doivent effectuer ce travail, ils doivent apprendre à la population dès le plus jeune âge ce qu’est un volcan et comment elle doit réagir en cas de danger. Les autorités doivent mettre en place tout un plan d’évacuatlon, pour que les habitants puissent fuir si c’est le seul moyen possible. Des exercices d’alertes doivent être effectués régulièrement pour que les gens sachent quoi faire afin que le système d’évacuation se mette au point.

Des secours spécialisés doivent être prêts à intervenir car les blessures sont différentes de la normale, brûlures de la peau, obstruction des voies respiratoires. Les autorités doivent écouter les scientifiques, ce sont eux qui peuvent le mieux prévoir ce qui va se passer. Malheureusement, nous ne connaissons pas tout des volcans ou des séismes, nos connaissances sont donc limitées. L’homme doit sans cesse chercher à comprendre davantage ces phénomènes ascinants mais néanmoins meurtriers.

Le volcanisme est un risque majeur contre lequel l’homme ne peut que se protéger de manière passive. On ne peut empêcher une éruption d’avoir lieu. Mais on peut tenter de la prévenir et de prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences sur OF on peut tenter de la prévenir et de prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences sur le plan humain, la protection des biens n’étant pas une priorité. Ainsi, contrairement à d’autres risques naturels, la réduction du nombre des victimes est parfaitement possible. Mais en ce qui oncerne les biens rien n’est garanti.

Les clés de cette protection passive sont une solide connaissance de l’histoire du volcan, une surveillance capable de détecter tout signe annonciateur d’une éruption, une information préventive de la population, un système d’alerte et enfin des moyens de protection (évacuation principalement) prêts à être mis en œuvre. En résumé la prévention avant éruption contre le risque volcanique s’articule autour de deux pôles : la prévision, à travers l’étude du volcan, et la préparation des populations et des sen,’ices de secours. l) L’étude des volcans.

Comment peut-on savoir quand aura lieu l’éruption? La prévision des éruptions est la première étape de la prévention. L’étude des événements antérieurs permet de comprendre le fonctionnement du volcan et de tenter de prévoir les éruptions futures. En d’autres termes, le passé permet d’anticiper sur le futur. Cette étude des anciennes éruptions a un double but : déterminer le type d’éruption prévisible et délimiter les zones atteintes par le passé. Ce travail doit aboutir à la réalisation de cartes des zones menacées, et ainsi préparer l’évacuation des populations.

L’étude de l’activité actuelle du volcan est également primordiale, puisqu’elle doit permettre de révenir l’imminence d’une éruption. La surveillance v ait à partir d’observatoires PAGF 3 OF d’observatoires ou de stations d’alerte qui préviennent de l’évolution d’un volcan en étudiant les variations de différents paramètres liés à l’activité volcanique. On distingue quatre famllles de paramètres : l’activite sismique, les paramètres géophysiques, la déformation du volcan et les changements dans la composition des gaz volcaniques. ne éruption volcanique est toujours précédée d’une activité ismique qui traduit la montée d’un magma juvénile. La mise en place autour d’un volcan d’un réseau de stations sismiques est le moyen de détection des éruptions le plus efficace. La modification d’autres paramètres géophysiques (magnétique, gravimétrique, électrique, etc. ) permet également de caractériser une évolution dans pactivité volcanique. Lorsqu’un magma arrive sous un volcan, il doit « se faire de la place ce qui se traduit par une déformation en surface, généralement un gonflement.

Cette déformation peut être mesurée par des appareils installés sur place (extensomètre par xemple) ou par des images satellitaires. Enfin, l’arrivée d’un magma juvénile peut être mise en évidence par des changements dans la température et la composition géochimique des gaz qui accompagnent le volcanisme. Afin de déterminer à partir de quel niveau un changement dans l’un de ces parametres est révélateur de l’imminence d’une éruption, il convient de connaitre les variations indépendantes de toute activité volcanique, mais liées à des cycles naturels tels que la température ou les précipitations.

Il est nécessaire de différencier la variation significative du « bruit de fond » Ces observations et mesures doivent également être faites au cours d’une éruption afin d’en révenir l’évolution à court terme. En France, ce également être faites au cours d’une éruption afin d’en prévenir l’évolution à court terme. En France, ce travail est confié à l’Institut de Physique du Globe de pans, qui surveille ainsi les trois volcans actifs de notre territoire.

Les moyens humains et financiers étant suffisants dans notre pays par rapport au nombre de volcans à surveiller, trois observatoires permanents ont été installés à proximité de la montagne Pelée en 1903, de la Soufrière de Guadeloupe n 1950 et du piton de la Fournaise en 1979. Une soixantaine de personnes est impliquée, à temps plein ou partiel, dans le fonctionnement de ces observatoires. A) La surveillance des volcans. La surveillance des volcans se base sur la remontée du magma et ses phénomènes annexes.

Ces phénomènes sont les suivants: -séisme -déformation de l’édifice -variation du champ magnétique terrestre -les différents types de gaz Le fait de connaître tous ces paramètres à l’état de repos du volcan est d’une extrême importance pour pouvoir déceler les phases anormales de l’évolution d’un volcan qui peuvent nnoncer une future éruption. Il faut assembler toutes ces observations pour pouvoir prédire le réveil du volcan, ensuite être capable de dire quand, où et quel type d’explosion il risque de sun,’enir. Les caractéristiques des éruptions passées sont des informations à ne pas négliger.

Le recueil des informations historiques nous permet de sortir la phénoménologie du volcan. Les volcans n’ont pas tous une histoire répertoriée dans des écrits. La recherche d’information sur les volcans est donc utilisée pour organiser une chronologie de l’activité du volcan. L’étude e la lave permet aux volcanolo ues de dater les éruptions précédentes. Une cartogr PAGF s OF lave permet aux volcanologues de dater les éruptions précédentes. Une cartographie est ensuite réalisée. Le travail sur le terrain et en laboratoire prend une grande partie du temps du volcanologue.

Ces recherches vont apprendre aux volcanologues la structure de l’explosion passée et de ses composants. Ils pourront ensuite reconstituer les éruptions antérieures et imaginer ce qui pourrait arriver. En 1975, des chercheurs avaient prédit l’éruption du Mt Saint Helens avant la fin du siècle, ils vaient raison car en 1980 le volcan entra en éruption. Il s’agissait d’une prévision à long terme. Aujourd’hui avec de nouveaux instruments, il est possible de prédire les éruptions à court terme (entre un et deux jours). 2) Déformation du sol. a) Inclinaison du sol.

La pression et la remontée du magma augmentent aussi la structure du volcan et déforment le cône de ce dernier. Ces déformations peuvent être enregistrées par des appareils qui mesurent l’inclinaison de la pente comparée à une verticale définie à l’avance, se sont des inclinomètres. Ils sont placés sur es volcans et calculent les variations au microradian près. Il existe différents types d’inclinomètres, celui de Blum est composé d’un pendule horizontal suspendu par deux fils de quartz. La plaque est en argent, celle-ci sert de pendule qui indique la verticale, maintenu par un champ magnétique.

Le système de détection est formé par une cellule différentielle et une diode électroluminescente. Comme pour les sismographes, la combinaison de tous les appareils permet aux volcanologues de localiser la remontée du magma et son probable point de sortie. b) L’électro-optique. On utilise aussi des appareils électro-optiques que l’on nomme distanciomètres laser. Ils comparent le temps que met le faisceau d’un laser entre un point fixé sur le volcan et un autre sur une zone écartée de toutes variations dues au volcan.

Une fois la distance calculée on peut trouver la variation, s’il y en a une, de la position du marqueur positionné sur le volcan. Cela permet d’apercevoir les modifications des flancs du volcan donc de savoir si le magma remonte à la surface. c) Mesure des failles. Les volcans en activité bougent et forment des failles sur les entes de ceux-ci qui sont visibles à l’œil nu. La remontée du magma provoque un soulèvement du cône. Cela agrandit les failles du volcan. En observant ces déformations, on peut mesurer grâce aux extensomètres les écartements et aussi les fermetures de ces failles. ) La surveillance par satellite. La photographie par satellite montre aux volcanologues la forme du volcan à un moment bien précis. Une deuxième photographie prise un peu plus tard va permettre une comparaison entre ces deux documents. Le résultat de cette analyse montrera les différentes positions du volcan, on établira ensuite avec toutes es photos prises, la géométrie générale de la déformation. La précision des satellites permet aux systèmes canevas géodésiques de positionner les cotes et les coordonnées des points de repères au centimètre près. e) Surveillance visuelle. 7 OF par les caméras.

Cela permet aux volcanologues de voir les nouvelles sorties de gaz et de réagir en conséquence en envoyant une équipe sur le terrain pour une analyse. Ce système est pratique pour les grands changements ou dans les endrolts déjà connus et donc surveillés. Mais rien ne peut remplacer l’œil humain! Les passages des volcanologues sur les volcans leur permettent de voir des nouvelles choses ou non, surveillées par tous les moyens déjà mis en œuvre pour l’étude de ce volcan. 3) Le magnétisme. Des variations de chaleur modifient la fluidité des liquides dans la chambre magmatique qui bouleversent le champ magnétique.

Ces perturbations sont ressenties jusqu’ à la surface. Pour mesurer ces dernières, des stations sont disposées sur le volcan et sur une zone non sujette aux influences du volcan. La comparaison de ces deux résultats permet aux volcanologues de savoir où en est la lave. Les magnétomètres sont équipés pour analyser les protons qui passent donc le champ total avec une bobine de flux pour analyser les composants. a) Les mesures gravimétriques. Les mesures gravimétriques décèlent les différences entre les densités du magma et des roches qui l’entourent. 4) Les changements de types de gaz. ) Géochimie des gaz volcaniques. Des gaz sont dissous dans le magma. Ces gaz sont de différentes formes car ils proviennent tous de différentes matières. Vu la pression qui est exercée dans la chambre magmatique dès qu’une fissure se crée elle engendre une dépression qui laisse ?chapper des gaz. Ces derniers remontent à la surface et sortent sous forme de fumeroles. On recueille ces gaz pour les analyser en laboratoire. Comme le s eaz ne sont pas PAGF analyser en laboratoire. Comme les solubilités des gaz ne sont pas identiques, ils ne sortiront pas tous en même temps durant la phase de l’éruption.

Les roches en fusion émettent des gaz propres à leur matière, ces gaz traversent les roches en remontant et s’incrustent d’autres matières. L’analyse des gaz permet de savoir quel type de lave on risque d’avoir et quelles roches composent le volcan. De plus, plus l’éruption approche plus l’émission de gaz se fait important. Le gros problème avec les analyses de gaz c’est qu’elles sont ponctuelles, comparées aux autres moyens de surveillances disponibles qui eux sont continus. Les volcanologues sont à la recherche de nouvelles techniques qui permettraient de faire des analyses directes. our l’instant dans le domaine de la chimie, le seul gaz qui permet de prédire une éruption est le radon qui surgit quelques jours avant une éruption volcanique. b) Hydrochimie. Les eaux qui s’infiltrent dans le volcan se chargent de gaz qui sont etrouvés à la sortie de la source. Cétude des sources sortant du volcan est un nouveau moyen de progresser dans la surveillance du volcan. c) Infra-rouge. Les scientifiques américains expérimentent une nouvelle méthode de surveillance pour parer à la crise du Mont Saint Helens.

La surveillance par infra-rouge a permis à la NASA de remarquer une hausse de la température sous la surface de la montagne juste avant que l’éruption ne se produise. Conclusion. Les données enregistrées par tous les appareils sur les volcans procurent des informations qui sont analysées chacune de eur côté puis assemblées, fournissent une base sûre pour prédire une éruption. On r ne grande partie des une éruption. On remarque qu’une grande partie des observations est liée à la remontée du magma à la surface.

Les informations reçues permettent de prédire où et quand, mais pas comment. Ces dernières sont sauvegardées et permettent de comparer le déroulement des anciennes éruptions avec celles du futur. Les volcans ont chacun des caracteres bien précis, il est donc impossible d’utiliser les informations d’un volcan pour un autre. Les éruptions peuvent être décrites plusieurs jours ? l’avance comme ce fut le cas pour les volcans basaltiques d’Hawaii, le Piton de la Fournaise ou le Krafla en Islande. Les coulées de lave sont plus faciles à prédire mais elles sont aussi les moins dangereuses.

On a plus de peine avec les volcans explosifs, on peut en déduire le réveil et l’augmentation de l’activité mais pas encore précisément quand et où elle aura lieu. La recherche avance et tous les jours de nouvelles découvertes permettent la progression de l’observation et l’étude des volcans. Toutes les données recueillies dans le monde entier sur tous les volcans pparents font avancer les performances des appareils et les connaissances des volcanologues, toutefois, les volcans restent souvent imprévisibles et les techniques de prévision ne suffisent pas toujours.

Récapitulatif des moyens de prévision. A) L’information préventive. La loi du 22 juillet 1987 a instauré le droit des citoyens à une information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou parte du terrltoire, ainsi que sur les mesures de sauvegarde qui les concernent (article L 125. 2 du Code de l’environnement). Le plan de communicatio paGF aire peut comprendre