TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION Naissance et évolution du réalisme en France Sni* to View 1. 1 Le XIX siècle 1,1. Un vent de renouvea 1. 1. 2 Les classes sociales 1. 1. 3 Pouvoir de la presse 2 1. 2 Guy de Maupassant 1. 2. 1 Enfance 1 . 2. 2 Carrière d’écriture 1 . 2. 3 Épisode de folie or 13 vraiment un auteur qui ne peut être catégorisé? Si cela est le cas, dans quelle catégorie se retrouvait son roman Bel- Ami? En faites, nous pensons que le roman Bel-Ami est formellement un roman réaliste.
Selon nous, la citation ci-dessus n’était qu’une tactlque qu’utilisait Maupassant pour rendre son livre différent. Pour le prouver, nous démontrerons que le roman Bel-Ami de Guy de Maupassant participe pleinement au courant du réalisme du XIXe siècle. C’est dans ce travail de recherche que nous relaterons du contexte historique de l’époque de Maupassant et analyserons son roman sous plusieurs angles. 1. NAISSANCE ET ÉVOLUTION DU RÉALISME EN FRANCE La défaite des Français face aux Prussiens, le 4 septembre 1870, entraine la chute du Second Empire, marqué par le long règne de Louis-Napoléon Ill.
Ce Second Empire est remplacé par la Troisième République. Cette Troisième République, malgré un ébut anarchique, permet de 1875 à 1899 1’apparition de nouvelles lois telles que : la liberté de presse, de réunion et d’association, la gratuité et laïcité de l’école primaire et l’instruction obligatoire pour tous. La scolarisation obligatoire pour tous est le premier pas vers une amélioration sociale chez les paysans. Une amélioration est aussi notée chez la classe moyenne. La bourgeoisie reste la classe la plus dominante durant la seconde moitié du XIX siècle.
Banquiers, hauts fonctionnaires, hommes politiques et 13 ont désormais une scolarisation, à quitter les campagnes et enter le tout pour le tout. Nous verrons aussi de grands écarts entre les bourgeois, car certains sont beaucoup plus rlches que d’autres. D’a illeurs p lusieurs bourgeois sont propriétaires de journaux. Un excellent gagne-pain, car la presse prend un grand rôle dans la société à partir de 1881, l’année ou les libertés de presse sont autorisées. Cette dernière joue un grand rôle dans les élections, ou elles propagent plusieurs idées politiques et reprennent les échos des débats.
Leur pouvoir et leur influence augmente sans cesse dû à la scolarisation de la population, les gens peuvent désormais lire et omprendre les articles qui leurs sont présentés dans leurs quotidiens. Les chr o niques d’un cer t ain Guy de M aupass ant so nt d’ail leurs t r ès r éput ées ? l’épo que. Guy de Maupassant nait le 5 août 1850 au château de Miromesnil. Il est le fils de Laure Poitevin et de Gustave de Maupassant. Dès son jeune âge, Maupassant assiste à plusleurs actes de violence de son père envers sa mère.
Son père la quitte en 1856, lui laissant la garde totale des enfants. Il s’instruit dès liage de douze ans au séminaire d’Yvetot. Cette expérience est perçue comme une répugnante aventure pour Mau assant, car elle lui donne un égoût envers la PAGF 13 par sa participation dans le recueil des Soirées de Médan en lien avec la Guerre Franco- Prussienne de 1870. Il écrit dans le recueil Boule de Suif, sous la direction d’Émile Zola et l’approbation de Gustave Flaubert. Ce sont d’allleurs ces derniers qui l’introduisent dans le monde de la littérature.
Sa carrière est marquee par un emploi en tant que journaliste au Figaro, par la rédaction de contes fantastlques, de romans comme Bel-Ami et des nouvelles comme le Horla. Il devient très connu à Paris. Cependant les dernières années de Maupassant ne sont pas aussi roses. Maupassant explique qu’il ne se sent pas à l’aise dans la société, il est toujours à la recherche d’isolation et de méditation. Il dit d’ailleurs qu’il est hanté par le Horla, le démon de la peur, d’où sa grande crainte de la mort. Les choses se compliquent quand il commence à souffrir de migraines nerveuses et de paranoïa, sans oublier sa syphilis.
Il est considéré plus tard, en 1891, comme étant officiellement dans un état de folie suite à ses hallucinations visuelles fréquentes. Il est plus tard achevé d’une paralysie totale de ses membres en 1893. Il meurt à l’âge de 43 ans. Ce grand homme est considérer comme un des 3 fondements du réalisme sont établis et la phase d’affirmation (1848-1870) où le réalisme se manifeste clalrement en tant que mouvement. Le but du réalisme est de reproduire la réalité sociale, politique et économique. Par conséquent, le réalisme est très précis et il y a un très grand souci du détail.
Même s’ily a beaucoup de caricatures liées à la position dans la société, les artistes du courant réaliste veulent reproduire la réalité. Les différents artistes réalistes vont trouver difficile de reproduire cette réalité, car la réalité change toujours t la VISIOn de la réalité est subjective. Il y a plusieurs différents thèmes présents dans le réalisme. Les thèmes que les réalistes utilisent sont très souvent liés aux différentes classes sociales. Parmi ces thèmes, on y retrouve la fatalité, l’histoire, l’argent, le pouvoir et le corps.
La fatalité est un thème important car le destin attribué aux personnages peut être à quelques moments tragiques. L’histoire quant à elle est aussi importante, car l’artiste qui tente de reproduire la réallté se dot de se baser sur des faits historiques qui se sont réellement arrivé, car sinon l’histoire ne erait tout simplement pas réaliste. D’autres thèmes comme l’argent et le pouvoir, prennent de plus en plus d’importance, car le lien entre l’argent et le ouvoir se développe durant cette période.
De plus, un autre é par ces artistes est le PAGF s 3 la mentalité et l’esprit dans lequel fut écrit le roman Bel-ami. La réalité sociale de l’époque nous permettra d’analyser le roman de Maupassant, pour ainsi prouver qu’il est formellement un roman réaliste. 2. BEL-AMI Les personnages sont très importants dans Bel-Ami car ils représentent les gens de l’époque de Maupassant. Tout d’abord nous avons George Duroy. Ce dernier vient de Canteleu, de deux parents paysans. Suite à son éducation au collège, Duroy se retrouve à la guerre pendant 2 ans, plus précisément en Algérie.
Il revient à Paris ou est- ce qu’il travaille pour une compagnie de chemin de fer à salaire médlocre. Il croise par pur hasard son ex-camarde de classe Charles Forestier qui lui ouvre les portes du journalisme. Cette rencontre le change à tout jamais. Beau garçon, l’arriviste absolutiste utilise son charme pour 4 séduire plusieurs femmes qui lui permettent de monter sur les plans hiérarchiques de Paris. Chaque femme le ransforme en une nouvel PAGF 6 3 disponible pour faire l’amour comme le confirme Délaisement (1972) et Lehu (2003).
Nous pouvons affirmer que Mme de Marelle permet la continuité du récit, car Duroy au début, désespéré de se trouver une amante réussit après tout à attraper Madame de Marelle, comme le prouve l’extrait qui suit : Il s’était imaginé jusque-là que pour aborder et conquérir une de ces créatures tant désirées, il fallait des soins infinis, des attentes interminables, un siège habile fait de galanteries, de paroles d’amour, de soupirs et de cadeaux. Et voilà que tout d’un coup, ? a moindre attaque, la première qu’il rencontrait s’abandonnait ? lul, si vite qu’il en demeurait stupéfait. Maupassant, 1885, p. 91) Cest aussi elle, selon Délaisement (1972) et Lehu(2003), qui permet à Duroy de s’adapter à la vie parisienne. Mme de Marelle est une femme qui veut tout simplement vivre de plaisir et de passion. Puis viens, Mme Forestier. Mme Forestier est une femme journaliste, qui aime beaucoup la politique. Au début du récit, elle est mariée avec Charles Forestier, rédacteur en chef en politique du journal la vie française. C’est elle qui, au début du récit, aide Duroy ? omprendre le monde de la presse et du journalisme ce qui selon Lehu (2003), fait d’elle une adjuvente. ? la mort de Forestier, la veuve épouse Duroy et devient Mme Du Roy De Cantel, cet anoblissement de nom lui permet à elle et Duroy d’être de plus en plus connus à paris. Lehu (2003), explique que Mme Forestier vers la fin du récit, devient un obstacle ? Duroy, à cause de son passé sombre. Finalement, ces derniers se séparent lorsque Duroy trouve sa femme, en train de faire l’amour avec le député Laro 7 3 l’amour avec le député Laroche-Mathieu. Mme Forestier est une manipulatrice qui séduit les hommes grâce à sa beauté.
Elle fait tout pour tenter d’accéder au monde de la politique, un monde destiné principalement aux hommes. Les personnages crées par Maupassant prouve clairement que le roman est realiste. Ce dernier tente de reproduire la réalité sociale de l’époque où les gens utilisent d’autres personnes afin de monter hiérarchiquement sur le plan social parisien. Ces personnages so nt d’ ailleurs dan s un un iv ers ay ant des thèmes r écur rent s. Premièrement, comme le dit Délaisement (1 972), la hantise de Maupassant envers la mort est reflétée plusieurs fois dans son roman.
En effet, Duroy voit la mort devant ses yeux, lorsqu’il doit se attre en duel pour défendre sa réputation et celle du journal la vie française. Duroy est fortement éprouvé mentalement et physiquement, car il ne sait point s’il sera toujours vivant le lendemain. Aussi, la mort de son collègue Charles Forestier permet à Duroy de comprendre la mort dont personne ne revient. La mort de Forestier lui rappellera aussi les paroles de son collègue Norbert de Varenne, qui lui aussi épeuré par la mort, est clairement le porte-parole de Guy de Maupassant sur ce thème.
La citation qui suit le prouve: Il reprit Et jamais un être ne revient, jamais… On garde les oules des statues, les e refont toujours des objets pourtant il naîtra des millions, des milliards d’êtres qui auront dans quelques centimètres carrés un nez, des yeux, un front, des joues et une bouche comme moi, et aussi une âme comme moi, sans que jamais je revienne, moi, sans que jamais même quelque chose de moi reconnaissable reparaisse dans ces créatures innombrables et différentes, indéfiniment différentes bien que pareilles à peu près. À quoi se rattacher ?
Vers qui jeter des cris de détresse ? À quoi pouvons-nous croire ? Toutes les religions sont stupides, avec leur morale puérile t leurs promesses égoi’tes, monstrueusement bêtes. La mort seule est certaine. (Maupassant, 1885, p. 132) Maupassant essaye dans tout le récit de confronter son héros principal face ? cette fatalité qu’est la mort, tout en y ajoutant son point de vue. Deuxièmement, lorsque Duroy rencontre son ex-camarade de classe, Charles Forestier, ce dernier l’introduit dans le monde de la presse, plus précisément dans le monde du journal la vie française.
La description du milieu est très conforme à celle de la vie réelle, car on ly trouve «une salle de rédaction, une salle d’attente faussement chic et ême un bureau du directeur occupé pour jouer aux cartes» (Délaisement, 1972, p. 31). Maupassant utilise donc le roman Bel-Ami pour avertir les gens du pouvoir de la presse qui est un moyen pour monter en influence, influencer les autres ou détruire des réputations. Selon Lehu (2003), Maupassant utilise ce «quatrième pouvoir» pour paver la voie de la réussite à son personnage principal.
Ce dernier passe de l’accomplissement des besognes secondaires jusqu’à la personnage principal. Ce dernier passe de l’accomplissement des besognes secondaires jusqu’à la rédaction de très connues chroniques polltiques suite à la ort de Forestier. Troisièmement dans son roman, Guy de Maupassant critique clairement la politique de l’époque, qui selon lui manque de sens civique et d’honnêteté. De plus, il condamne «ce goût immodéré pour l’argent qu’ont tous les hommes politiques» (Délaisement, 1972, p. 31).
Pour condamné cette république corrompue, Maupassant ironise plusieurs scandales qui se sont passés à l’époque. Il crée en premier lieu e député Laroche-Mathieu qu’il décrit comme un homme sans conviction. Laroche-Mathieu utilisera ce pouvoir qu’est la presse, plus précisément le journal la vie française pour monter en estime uprès des électeurs français. Lorsqu’il devient ministre des Affaires étrangères, il fait une alliance, à l’aide de secrets de l’État, avec le père Walter qui les rendront riches.
En su te, Maupassant reproduit «l’affaire Tunis» qu’il considère comme une bêtise par «L’affaire Maroc». Les thèmes indiqués ci-dessus prouvent sans équivoque que le roman est réaliste, car les thèmes du roman corroborent avec les thèmes du mouvement réaliste. M ais il n’y a pas que les t hèmes qu prouvent que le roman est r éalist e, il y a auss l’écr it ur e. D’une part réelle. Pour y le but du réalisme est de reproduire la vie