PSYCHOLOGIE CLINIQUE : Clinique : la clinique est d’abord médicale et elle suppose d’aller au pied du lit du malade. Elle est née de ceux qui souffrent. La clinique psychologique : a gardé de ce sens l’idée de considérer les sujets au un par un. Elle doit s’extraire de la métaphysique (psycho générale) et des psychologies qui traitent l’humain comme un objet de la nature. Science moderne : est science du général, elle a exclu la subjectivité et isolé le sujet. Supprime le savoir. ARCHEOLOGIE DU SOIN : Michel Foucault Le soin peut-être définit d’abord comme un comportement animal contraint par l’ Le soin n’est donc pa
Ce qui spécifie l’hum – la prématuration sp ENFANCE (dépendan pc or 20 Sni* to t ne le spécifie pas. tique du soin : (néotonie) – • ces soins se font par le langage (c’est un animal pas fini pas se compléter avec le langage) ce qui entraine 4 conséquences 1. Dénaturation du soin : plus instinctuel mais culturel 2. Se dialectise dans le rapport à l’autre : de demande, se refuse, se négocie et se subjectivise : s’érotise, se désire 3. Se professionnalise et se spécialise 4. Toujours tiré d’un savoir dans des discours qui les fondent, les justifient, les orientent ou les éclairent. Le sujet de la science moderne .
Les pionniers : Nouveaux savants : Galilée, Newton, Kepler, Copernic Ils ont une passion de l’ignorance, il faut savoir tout ce que l’on plus qu’elle ne s’accumule. Il. Le doute fondateur : DESCARTES Descartes est celui qui a donné à la science moderne ses fondements de raison. Il introduit le doute hyperbolique : doute qui se veut vers la vérité. Il veut créer un une méthode pour bien conduire sa raison. Expérience du Cogito consiste à se défaire de toutes les idées et de toutes les croyances, à se libérer de toutes les traditions et autorités pour parvenlr à la certitude de la vérité.
Cogito : Je pense donc je suis On n’est certain de rien sauf du sujet du doute puisque Pon peut observer ces effets. La raison du savoir se trouve dans la démonstration formelle : raisonnement, causalité, preuve. On ne peut pas faire confiance ? ses sens. Il invente le fait scientifique comme étant un langage. Le savoir scientifique, c’est le savoir désubjectivé. Descartes distingue le sujet qui fait la science (cogito) de celui qul devient l’objet d’étude (ergo sum) L’âme et le corps sont séparés Le sujet de la science, c’est le sujet de la clinique le sujet auquel la psychanalyse se consacrera.
La médecine moderne : La clinique médicale : se définit par le dispositif de traitement, par sa méthode et ses objectifs par l’appareillage conceptuel qu’elle induit à chaque niveau. Démarche à partir de l’observation = diagnostic nosographie (description) étiologie (cause ronostic et traitements Vise à déterminer les sien ie (sémiologie) PAGF OF logique de la médecine. Phénomène que la science ne peut expliquer par la physique D’où l’idée de pathologies de l’âme et l’intervention d’un médecin du psyché PSYCHIATRE. . Pionniers : -Phillipe Pinel (1745-1826) -J-B pussin -Etienne Esquirol (1772-1840) Jean Martin Charcot (1825-1893) : méthode anatomoclinique -Emil Kraepelin (1856-1926) : considère la folie comme une psychose 3. Une clinique de l’observation : Au lieu d’observer l’organisme, on s’intéresse aux comportements, au conduites et à ce que les sujets peuvent témoigner. La psychopathologie et la psychologie clinique moderne : Psychopathologie : théorie de la souffrance psychique, maladie mentale.
Réflexion sur les théories de la maladie mentale épistémologie = réfléchi à la façon dont elle se construit. Les modèles explicatifs en psychopathologie : Modèle purs : Organogénétique ou anatomo-comportemental : la cause de la psychopathologie est à chercher dans l’organisme Psychogénétique : la cause est mise dans le psychisme Sociogénétique ou psychopathosociologique : implique le social Modèle inspirés de la philoso hie : Phénoménologie PAGF généralisation du préjugé biologique : les manifestations psychologiques résulteraient nécessairement d’une détermination biologique. ) Le modèle psychogénétique Bleuler et De Clérambault : L’origine du trouble doit être cherchée dans un accident du psychisme ou de son évolution. Eugen Bleuler : schizophrénie Gaetan De Clérambault : automatisme mental 3) Le modèle sociologique ou psychosociologique . pose la maladie mentale comme le résultat d’une perturbation de la relation à l’autre et au monde.
Ce qui entraine l’idée que toute réparation psychologique passe par une remise en cause et un changement des liens sociaux dominants. Dauzemon, Bonnafé, Tosquelles : psychothérapie institutionnelle : contre les effets de suraliénation liés au marquage psychiatrique Laing, Cooper, Erterson : l’antipsychiatrie anglaise : travail avec les schizophrènes Franco Basaglia : psychiatrie démocratique : il a obtenu l’abolition e toutes les institutions spécialisées en psychiatrie dans les 70’s.
Maud Mannoni : psychiatrie communautaire française : lieux daccueils Geza, Devereux,ortigues, Nathan, Moro : psychiatrie interculturelle ou ethnopsychiatrie : incompréhension culturelle Ce modèle a mis l’accent sur la communication pour tenter de dépsychiatriser les malades mentaux. Il a attribué la folie non pas à l’individu lui-même mais à a société. Il en est résulté la psych’atrie de secteur. Il. Modèle psychophénoménologique : Met l’accent sur la question du sens et de l’exigence de compréhension des faits cliniques : c’est le paradigme de ‘orientation humaniste. Inclus le fait clinique dans un ordre purement humain. umain. Binswanger, Carl Rogers : pionniers Grivois : contemporain Karl Jasper (1883-1969) : dans sa psychopathologie générale distingue ce qui relève de la causale naturaliste et de la compréhensibilité du vécu qui est seule du domaine de la psychologie. Cette approche envisage le patient dans la globalité de sa personnalité et dans la totalité de sa vie. Ill. Des modèles électiques 1) L’organodynamisme : Henry Ey Tentative de réorganiser le champ psychopathologlque en un continuum, considère les maladies mentales comme des odalités de la décomposition du corps psychique dont retre conscient constitue la forme.
Il y un mélange entre la cause organique et psychique comme chez Jasper. Si le cerveau est sans lésion alors il y aura un fonctionnement psychique idéal. Et plus de handicaps organiques entraine plus de pathologies. Processus héritier de l’évolutionnisme de Désorganisation et Réorganisation Henry Ey influencé par John Hughlings Jackson : ce modèle présente une organogénèse et une structure psychologique base de toute forme de psychopathologie. 2) Le modèle bio-psycho-social : Ce modèle n’a pas de théorie.
Il considère que le fonctionnement psychique de l’individu est le résultat de l’action conjuguée de facteurs biologiques, psychique et soclologiques et de leurs interactions. 3) Le modèle intégratif ou électique La vérité scientifique n’est pas vraie dans toutes les théories. PAGF s OF l’information (ordinateur digital). 2 types de pathologies : -les accidents : lésions (coup sur le disque dur) -virus : problèmes purement psychologiques V. Le modèle psychanalytique : Freud Paradigme de l’organisation psychodynamique, inventé par Freud avec les névrosés.
C’est une pratique et pas une théorie. Fait du patient l’expert ou l’enseignant VI. Les limites de la modélisation : DSM : Diagnostic and statistical Manual of mental Disorders. 1952 premier DSM, c’est une liste d’opinion. Aujourd’hui DSM4 ( dans les 3 1’homosexualité) L’apparition de la psychologie clinique Lightmer Witmer est le premier à utiliser le terme de psychologie clinique en 1896 lors de la conférence devant l’association américaine de psychologie. En amérique la psycho clinique est fille de la psychologie expérimentale alors qu’en France elle est issue des psychopathologies.
Jean Martin Charcot : C’est le promoteur du modèle anatomopsychopathologique – natomo clinique de synthèses visent à la création impliquant un haut niveau de conscience. pour être en bonne santé il faut un équilibre entre les deux, la maladie se définit-elle par la prédominance des activités automatiques (sans doute). l. Première définition de la psychologie clinique en France : Entre décembre 1 897 et décembre 1901, deux psychiatres de l’hôpital Saint-Anne : Paul Hartenberg et Paul Valentin, créent et publient la revue Psychologie clinique et thérapeutique.
Ils font 2 définitions . « La psychologie expérmentale : isole et dissocie les éléments de la vie psychique. Elle suscite dans des conditions prévues d’avance, les phénomènes de sensation, de volition, d’idéation, qu’elle note et qu’elle mesure à l’aide de calcul et des instruments enregistreurs. Elle conduit à des moyennes d’autant plus satisfaisantes qu’elles sont plus abstraites et plus générales.
C’est pour ainsi dire la mathématique de la psychologie » « La psychologie clinique : au contraire observe la vie psychologique elle-même, considérée comme une tout concret et réel elle poursuir le développement, normal et pathologlque de la personnalité, la tâche n’est pas de schématiser mais individualiser » Il. Daniel Lagache fondateur de la psychologie clinique : Psychiatre, psychanalyste, philosophe, il crée une licence de psychologie autonome à Strasbourg où il enseigne. L’université est déplacée à Clermont Ferrand (guerre).
II fait la nosographie de l’étude sur les 100000 enfants faite pendant la guerre. Il travallle à l’Introduction de la psychanalyse dans la psychologie générale. pour lui « la psychanalyse a pour objet la personnalité totale, dans ses rapports avec le monde et avec elle-même… Ces ra 7 OF psychanalyse a pour objet la personnalité totale, dans ses apports avec le monde et avec elle-même… Ces rapports n’étant pas autre chose que des conduites, cette définition inclut la psychanalyse dans la psychologie conçue comme science du comportement des êtres vivants ».
Psychanalyse apparait comme un des outils à la disposition du psychologue clinicien. Sa définition de la psycho clinique : « l’étude approfondie de cas individuels, i. e. de la personne totale en situation, de l’homme concret aux prises avec des situations concrètes- et ses buts qui ne sont rien moins que ceux déclarés impossibles par Freud : conseiller, guérir, éduquer… ? A la sortie de la guerre il est sollicité pour former des psychologues dont la nation a besoin. Lagache dit : « La psychanalyse fournit des hypothèses utiles à la psychologie individuelle » Ill.
Rappels historiques : 1937 : Daniel Lagache crée une licence de psychologie 1947 : il est choisi pour crée une licence de psychologie à la Sorbonne 1955 : Lagache devient prof de pyschopathologie et Juliette Favez Boutonnier le remplace dans celle de psychologie. 1958 : Favez-Boutonnier crée le premier séminaire de psychologie clinique en licence : protestation des médecins (exercice illégal de a médecine) 1968 : la loi Faure crée les UER de psycho, puis des DESS : diplôme étude supérieure spécialisée en psycho = diplôme professionnel. Malrieu crée a toulouse l’institut de psychologie. 5 juillet 1985 : signature de la loi portant sur le titre de psychologue (dont clinicien) 19 janvier 2004 : la règlementation de la psychothérapie dans le cadre de la loi de la Santé publi ue 2006-201 1 : décret d’appl te réglementation. PAGF 8 OF Santé publique 2006-2011 : décret d’applications de cette réglementation. IV. Naissance à l’université, au carrefour de trois discours : sychanalyse, psychiatrie, psychologie Le psychologue expérimental apporte un soutien scientifique aux constructions psychathologiques. Le psychiatre apporte sa psychopathologie, sa direction de traitement, ses institutions hospitalières.
La psychanalyse amène une théorie rigoureuse de la relation (le transfert), et du dispositif clinique, ainsi qu’une nouvelle théorie explicative : l’inconscient La psychologie clinique est donc au départ une sorte d’hybride qui se constitue en démarche pour aborder le fonctionnement psychique du sujet souffrant ou non, et envisager éventuellement une façon de l’aider. Conclusion : Psychologie clinique naturaliste envisage l’humain comme un objet de science, s’intéresse à l’individu. La conception bio psycho-sociale dominante en psychologie de la santé illustre au mieux cette conception.
Psychologie Phénoménologique Humaniste refuse que l’humain soit vu comme un objet de science, elle privilégie l’appellation de personne invoquant la dignité de la personne. Elle est surtout représentée dans les champs des psychothérapies dites pour cela humanistes. Psychologie psychanalytique (psychodynamique) elle privilégie le terme de sujet pour celui dont elle accueille la parole Objectifs selon Lagache : CONSEILLER ÉDUQUER SOIGNER Freud déclare ces tâches les consultations privées en psychiatrie. Il est le troisième ? utiliser le terme psychologie clinique.
Une psychanalyse est une expérience clinique, épistémique et éthique. – Expérience : le sujet s’engage, il doit éprouver quelque chose, dispositif dans le champ de la science qui consiste à mettre en place une organisation des choses, à partir de ses hypothèses on organise une expérience. Expérience pas fondé sur du savoir. Poussée par une nécessité présentée sous la forme d’inhibition ou d’angoisse. Sans ça on ne peut s’engager dans la psychanalyse. On y va pour savoir de quoi on souffre. Comprendre. – Epistémique : pour savoir de quoi on souffre, comprendre. Ethique : la morale qu’on détermine à partir des valeurs de ses choix propres. Elle met en cause la problématique de notre rapport aux autres. Renvoie à la question des choix faits par le sujet dont le choix de la névrose. Au cœur de tous les symptômes, il y a le fait que le sujet ne veut pas dire directement de quoi il souffre. II y a toujours ce que Freud a appelé le refoulement. Le principe de base du travail psychanalytique, ça eut dire qu’il y a eu dans l’histoire du sujet une mise à l’écart de représentation qu’il n’a pas voulue assumé.
Il. Le travail pré-analytique 1) Les psychothérapies : « Les mots agissent sur les maux Y. Il considère que se ramène ? la suggestion, il cherche à percer le secret du pouvoir des mots. (Effet placebo en médecine) 2) Suggestion et hypnose Freud se spécialise en suggestion et hypnose chez Charcot ? la Salpétrière puis à Nancy. Il en retire un modèle d’hystérie expérimentale et de traltement : elle résulte d’un évènement survenu dans un état hypnoïde que l’on peut retrouver par