L. P P. E MARTIN BAC PRO SEN T. R NOM: Synthèse Les Techniques DSL or 10 Sni* to View 1 Les techniques DS Les techniques de transmissions DSL (Digital Subscriber Line) ont été développées pour permettre la transmission de données ? débits élevés sur une ligne d’abonné téléphonique classique (une paire de cuivre de 6 km maximum). Environ 85% des abonnés sont situés à moins de 4km de leur commutateur de rattachement en Europe (60% aux LISA). plutôt que de réaliser de nouveaux raccordements (optiques) il est plus économique d’utiliser au mieux les lignes existantes.
La paire de cuivre reliant un abonné du téléphone à son commutateur de rattachement autorise une bande passante élevée (O à plusieurs MHz), malheureusement l’atténuation étant proportionnelle à la fréquence (effet de peau) elle devient très importante aux fréquences élevées. Effet de peau : Un courant électrique passant au travers d’un conducteur dissipe utilisées. On estime que 1,1 MHz est le maximum exploitable. De plus, la diaphonie sur ces lignes est importante et réduit fortement le rapport signal/bruit. es techniques symétriques : 1. L Les solutions symétriques offrent un débit identique en flux ontant comme en flux descendant. Ceci est primordial pour l’hébergement d’un site au sein de l’entreprise. Les solutions symétriques sont surtout utilisées pour remplacer les lignes louées trop chères. 1. 1 HDSL HDSL (H gh bit rate Digital Subscriber Line) est la version la plus ancienne. Cette technique consiste à diviser le tronc numérique du réseau, Tl en Amérique et El en Europe sur 2 paires de fils pour Tl et 3 paires de fil pour El . Elle permet de raccorder un accès primaire (Tl = 1536 kbit/s ou El 2048 kbit/s) sur une distance max de 4,5 km.
La connexion peut être permanente mais il n’y a pas de canal de éléphonie disponible lors d’une connexion HDSL. HDSL2 plus récent permet le raccordement TI/EI en n’utilisant qu’une seule paire. De plus HDSL2 est compatible avec ADSL et peut partager certains équipements chez l’opérateur (DSLAM). SHDSL (Single pair HDSL) rassemble les technologies HDSL et HDSL2 et SDSL Les taux de transfert (en charge utile) sont identiques dans les deux directions et peuvent varier de : – 192 Kb/s à 2,3 Mb/s en mode deux fils (une paire) ; – 384 Kb/s to 4. Mb/s en mode quatre fils (deux paires). La distance maximum est de 5 Km sur une simple paire de cuivre. 1 1. SDS SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) Précurseur de la technologie HDSQ. co SL supporte les PAGF 10 Subscriber Line) Précurseur de la technologie HDSL2. Comme HDSL, SDSL supporte les transmissions symétriques sur Tl et El, cependant, elle diffère d’HDSL par trois points importants . la transmission se fait sur une paire torsadée ; – la longueur de la boucle locale est limitée à 3,6km (soit 1,8 km du concentrateur) ; – le débit est limité à 2 Mb/s en dowload et en upload. Tout comme le ADSL, cette solution symétrique est réservée au remplacement des lignes louées Tl et El. Cutilisation de la ligne avec un appel téléphonique est impossible. Il est possible de coupler 2 lignes pour atteindre 4 Mb/s. La distance du répartiteur est en théorie de 1,5 Km, mais des tests montent jusqu’à 2 km . Les techniques asymétriques : Les solutions asymétriques offrent un fort débit sur la voix descendante (du central vers l’abonné) et un débit faible sur la voix montante (de l’abonné vers le central). 1. 2. 1 ADSL : ADSL (Asymmetrical Digital Subscriber Line) « ligne d’abonné numérique asymétrique ». L’application majeure actuellement est le raccordement à Internet. ADSL est aussi une des seule technologie disponible sur le marché qui offre le transport de la TV/vidéo sous forme numérique (MPEGI ou MPEG 2) en utilisant un raccordement téléphonique.
Le standard ADSL a été finalisé en 1995 et prévoit Un canal téléphonique avec raccordement analogique ou RNIS Un canal montant avec une capacité maximale de 800 kbits/s Un canal descendant avec un débit maximal de 8192 kbits/s Comme pour toutes les technologies DSL, la distance de boucle entre le central et futilisateur ne doit pas dépas 10 technologies DSL, la distance de boucle entre le central et ‘utilisateur ne doit pas dépasser certaines valeurs afin de garantir un bon débit des données. 12. RADSL: RADSL (Rate Adaptative Digital Subscriber Line) la vitesse de la transmission entre deux modems est fixée de manière automatique et dynamique, selon la qualité de la ligne France- Télécom. Cette technique permet aussi aux fournisseurs de services de proposer à leurs clients des vitesses fixes adaptées à leurs besoins. RADSL permet des débits ascendants de 128 kbps à 1 Mbps et des débits descendants de 600 kbps à 7 Mbps, pour une longueur maximale de boucle locale de km. En réalité le RADSL est un ADSL avec une couche logicielle supplémentaire. . 23 VDSL : VDSL (Very high speed Digital Subscriber Line) est la dernière version. Elle permet des débits très élevés sur une distance courte. VDSL a principalement été développé pour le transport de l’ATM (Asynchronous Transfer Mode) à haut débit sur une courte distance (jusqu’à 1,5 km). Le raccordement jusqu’à proximité de l’abonné (quartier, bâtiment… ) est réalisé en fibre optique, VDSL permet donc 26 Mbit/s, voire 52 Mbit/s, sur les 300 derniers mètres en paire de cuivre. ATM :
ATM (Asynchronous Transfer Mode, = mode de transfert asynchrone) est une technologie de réseau récente, qui permet de transférer simultanément sur une même ligne des donnees et de la voix. Contrairement aux réseaux s nchrones (comme les réseaux téléphoniques) où les don ises de facon synchrone 0 synchrone c’est-à-dire que la bande passante est répartie (multiplexée) entre les utilisateurs selon un découpage temporel, le réseau ATM transfère les données de façon asynchrone, ce qui Slgnifie qu’il transmet dès qu’il le peut.
Alors que les réseaux synchrones n’émettent rien lorsqu’un tilisateur nia rien à émettre, le réseau ATM va utiliser ces blancs pour transmettre d’autres données, garantissant ainsi une meilleure bande passante. De plus, les réseaux ATM émettent uniquement des paquets sous forme de cellules d’une longueur de 53 octets (5 octets d’en- tête et 48 octets de données) et comprenant des identificateurs permettant de connaître entre autres la QOS (Quality Of Service – Qualité de service). La qualité de service représente un indicateur de priorité des paquets selon le débit actuel du réseau.
L’ATM permet de transférer des données à une vitesse allant de 5 Mbps à plus de 622 Mbps (plus de 2Gbps sur fibre optique). Les équipements nécessaires pour des réseaux ATM étant chers, ceux-ci sont essentiellement utilisés par les opérateurs de télécommunication sur des lignes longue distance. 1. 3 Tableau récapitulatlf des technologies DSL : Technologie Définition Mode de transmission Débit Internet -> PC (Download) Débit PC Internet (Upload) Distance maximale Nombre de paires HDSL High data rate DSL Symétrique 1 . 544 Mbps 2. 48 Mbps PAGF s 0 768 Kbps 3. 6 km SHDSL Single-pair High-speed DSL – 192 Kb/s à 2,3 Mb/s (une paire), 84 Kb/s to 4. 6 Mb/s (deux paires) – 192 Kb/s à Mb/S (une paire), – 384 Kb/s to 4. 6 Mb/s (deux paires) 5 km 1 ou 2 suivant le débit souhaité ADSL Asymmetric DSL Asymétrique 128 Kbps à 9 Mbps 16-640 Kbps 5. 4 km RADSL Rate Adaptive DSL 0. 6-7 Mbps 128 kb/s-l Mb/s VDSL Very high data DS 15-53 Mbps 1*544-2. 3 Mbps 1. 3 km 2 Caractéristiques de l’A PAGF 6 0 mémoriser l’amplitude de l’écho local en fonction de la bande de fréquence d’émission. . 2 Débits En 1995, le standard Tl . 413 de l’ANSI précise que les débits seront• . – Canal montant : 1 kbit/s • canal Descendant : Mbit/S.. ,2 Mbit/s Les débits maximum dépendent essentiellement de la distance effective entre l’abonné et le commutateur. Au delà de 4km, l’atténuation joue un rôle prépondérant. En ADSL, l’affaiblissement est mesuré pour une fréquence de 300 kHz. L’affaiblissement total maximum admissible est d’environ 60 dB, si l’affaiblissement est supérieur à cette valeur, la ligne n’est pas « éligible ». 2. ADSL et téléphonie analogique : Le DMT utilisé pour l’ADSL segmente la bande passante en 256 canaux de 4,3 kHz. Le canal nol est réservé à la téléphonie, les canaux 2 à 6 onstituent la bande de garde. Il reste 250 canaux dont les 26 premiers sont utilisés par la transrmssion montante suivie de 8 canaux inter bande. La transmission descendante utilise les canaux 27 à 256. La modulation QAM permet à chaque canal de transporter potentiellement 15 bits/s/Hz soit : 1 = 64,5 kbit/s. On obtient donc en débit potentiel brut – kbit/s montant – kbit/S descendant. Ce qui peut se resumer par la formule Dz W. n. 5 7 0 ADSL2 et ADSL2+ sont des améliorations d’ADSL qui permettent une augmentation du débit sur une distance réduite. Ils peuvent nter-opérer avec l’ADSL existant. Les principales améliorations sont les suivantes : Débit descendant jusqu’à 12Mbit/s, Augmentation de la portée d’environ 200m, Mode de réduction de la consommation, Initialisation accélérée (3s au lieu de IOS), Utilisation possible de la partie « POTS » afin d’augmenter le débit montant de 256kbit/s, ADSL2+ utillse des fréquences jusqu’à 2,2MHz et permet donc un débit descendant de 25Mbit/s mais sur une distance d’environ 1 SOOm seulement.
RE-ADSL (2005) : « Reach Extended ADSL » Le ReAdsl permet d’augmenter la portée de VADSLà environ 7 ou 8 km en opant les basses fréquences, donc pour des lignes ayant un affaiblissement de 60 à 75dB (à 300kHz). La vitesse sera toutefois limitée à 512 kbit/s (IMbit/s). 3 ADSL pour Internet : 3. 1 Schéma fonctionnel d’une liaison adsl La séparation entre les 2 catégories de service est faite dans le réseau et chez le client par splitter. . 1. 1 Splitter • Le splitter est un filtre d’aiguillage qui sépare la bande passante réservée au service téléphonique de la bande passante utilisée pour la transmission ADSL Il assure un découplage suffisant pour éviter que les signaux émis sur l’une des bandes fréquences ne ienne perturber le fonctionnement de l’autre. Fin 1 998, l’OIT a normalisé un nouveau standard : l’ADSL-Lite, qui est en fait une version allégée d’ADSL.
L’ADSL-Lite a un débit plus faible que son aîné (de l’or it/s) et ne requiert pas de débit plus faible que son aîné (de l’ordre de 1,5 Mbit/s) et ne requiert pas de splitter. 3. 1. 2 DSLAM Le DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) est un équipement généralement installé dans les centraux téléphoniques assurant le multiplexage des flux ATM vers le réseau de transport. Cet élément n’accueille pas seulement des cartes ADSL mais peut ussi accueillir différents services DSL tels que SDSL ou ADSL en y insérant les cartes de multiplexages correspondants.
Chaque carte supporte plusieurs modems ADSL. Les éléments regroupés dans le DSLAM sont appelés ATIJ-C (ADSL Transceiver Unit, Central office end). Le DSLAM récupère le trafic de données DSL, transitant sur les lignes téléphoniques qui lui sont raccordées, après que ce trafic a été séparé du trafic de voix issu de la téléphonie classique, grâce à un filtre. Ensuite le DSLAM regroupe le trafic des différentes lignes qui lui sont raccordées. 3. 1. 3 Modem ADSL : Aussi appelé ATU-R (ADSL Transceiver Unit, Remote terminal end).
Il existe à l’heure actuelle trois type de modems suivant les besoins de l’utilisateur – Avec interface 10/100 base , pour les PC équipés de carte Ethernet – ATMD 25 pour les pc équipés de carte ATM ou pour redistribuer ADSL sur un réseau ATM Avec interface USB, pour les PC équipés d’interface USB 3. 2 Raccordements chez l’abonné . Il existe une version économique pour laquelle le déplacement d’un technicien est inutile et dans laquelle on installe simplement des filtres dans chaque prise ossédant un téléphone analogique (filtres gieoenes » -30db