Anthropologie

Horence ABRAHAM Audrey BEAUCHEMIN Cloé GIRARDPONCET or71 Sni* to View HAITI LES LIENS SOCIAUX Gr. 02 Florence ABRAHAM Groupe 02 Les classes Retours réflexifs… 5. 1 Florence Abraham…. 5. 2 Cloé GirardPoncet. 5. 3 Audrey CONCLUSION — M ÉD IAGRAPHIE…. Annexe 1 Introduction La manière dont les individus interagissent entre eux diffère d’une culture à l’autre. Effectivement, chaque peu le détient des principes et des valeurs qui sont propres PAGF 31 se définissent en Haiti.

Par la suite, nous avons émis l’hypothèse que ces relations ont certainement du être transformées de manière négative, car, lorsqu’un peuple ubit une telle calamité, un changement radical s’impose. De ce fait, sa culture peut être grandement touchée et peut aller jusqu’à se transformer, mais pas nécessairement pour le meilleur. Alors, pour valider ou infirmer nos hypothèses, nous avons débuté nos recherches sur les relations s ociales d’Halti.

En premier lieu, nous nous sommes renseignées de manière plus générale sur le pays et sa culture en tant que telle, afin de se familiariser avec ses nombreuses caractéristiques. Par la suite, nous avons eu la chance d’obtenir une entrevue avec un jeune Haïtien de 23 ans, qui a eu le alheur de vivre ce triste évènement et d’en subir les nombreuses conséquences. Certes, ce chamboulement a désormais changé le cours de sa vie à tout jam ais.

Grâce à sa grande ouverture, nous avons pu énormément approfondir nos connaissances face à ce sujet très complexe et fascinant, en plus de découvrir une toute nouvelle facette de ce p ays. À partir de ses affirmations, nous avons analysé et interprété ses paroles, afin d’observer si elles correspondaient aux informations que nous avions obtenus par l’intermédiaire de nos autres références. Grâce à cela, il nous a été possible de répondre à notre question de echerche et d’accroître notre ouverture d’esprit de manière à découvrir une nouvelle réalité culturelle. 1.

Présentation de la culture PAGF 3 1 Anciennement appartenant aux Espagnols et colonisé par les Fra nçais au 1 Se siècle, Hati est une petite île entouré par l’océan Atlantique et la mer des Antilles qui compte 27 750 kilomètres carrés. Étant esclaves de leurs colonisateurs, ils ont vécu un long moment dans la noirceur jusqu’à les mener à la révolte des Noirs qui aboutira avec le départ des colons. Cette importante découverte du Nouveau Monde a obtenu son indépendance en 1804 après une longue Révolution e 13 ans et, à ce moment, la première république noire est née.

Ce pays est considéré comme le plus pauvre économiquement de toute l’hémisphère occidental, avec environ 75% de la population vivant sous le seuil de la pauvreté avec moins de 1$ p ar jour Oean Marie THÉODAT, universalls). 1. 1 L’éducation L’école en Haïti a toujours été très importante pour tout le monde mais malheureusement, un grand nombre de la population n’a pas la possibilité de la fréquenter. C’est alors que lorsqu’un enfant a la chance de pouvoir s’asseoir sur le banc d’école, il est perçu plus élevé que plusieurs utres.

Lors d’un recensement fait en 2003 par l’Institut Haitien de Statistique et d’Information, il on dénoté que 38,8% des Haitiens n’ont jamais fréquenté l’école. Dans ce pays, les arents vouent une très grande 1 ces heureux enfants meilleur » à leurs parents. À l’école, les jeunes se sentent comme dans une nouvelle famille, ils sont très proche de leurs instituteurs. Évidemment, le but premier de cet instltution est d’enseigner aux jeunes mais leurs tâches ne se limitent pas à cela, ils veulent aussi leur transmettre une passion pour que leurs études puissent se continuer encore longtemps. ?? la suite de grande catastrophe comme le tremblement de terre survenu en 2010, des études ont été faites pour découvrir des tuteurs pour permettre aux enfants victimes de ceuxci de bien s’en sortir, et un des principaux est l’école (Georges Gaston Merisier, 2013). e grand problème d’analphabétisme en Halti est en bonne partie causé par les rares écoles publiques et communautaires ainsi que le coût trop élevé par rapport aux salaires des parents. Heureusement, la constitution Haïtienne de 1987 prescrit la gratuité et l’universalité scolaire des écoles prlmaires. ar exemple, en 1997, il y ava t 84% de l’éducation préscolaire et 80% de l’éducation secondaire relevait à la responsabilité des écoles privées, ce qui limitait énormément les parents qui avaient les moyens d’envoyer leurs enfants dans ce type d’établissement. Puisque les écoles publiques sont limitées, certains enfants doivent aller dans un autre régions afin d’être éduquer, ce qui entraine de nombreux autres frais comme ceux du transport, de l’hébergement, etc.

Beaucoup de parents n’ont pas eux la chance d’aller ? l’école lors de leur enfance, alor PAGF s 1 n’ont pas eux la chance d’aller à récole lors de leur enfance, alors c’est our eux normal que leurs enfants n’y aient pas accès non plus, même s’ils aimeraient bien que ceuxci aient une base de connaissance comme leur signature. (My rlande JeanPierre, 2014) 1. 2 La religion Dans les années 1970 la seule religion officielle en Haiti était le christianisme mais au tournant des années 1980, quelques nouvelles se sont développées.

Selon un recensement falt en 2009, 54,7% de la population haitienne sont catholiques romaines, 1 sont Baptistes, sont pentecôtistes et environ 3% sont adventistes. Évidemment, plusieurs autre religions sont présentes mais en proportion très minime, comme les ?piscopaliens, les Témoins de Jéhovah et les mormons. De nombreuses personnes sont catholique, tout en pratiquant le vaudou, qui selon cette étude, est pratiqué par plus de 5096 de la population comme seconde religion.

En Haiti, cette pratique religieuse ancienne mais encore utilisé dans certains coins du pays, est considérée comme la religion première de 2,1 % des haïtiens (Bureau de démocratie, droits humains et du travail, 2009). Malgré que celleci peut être mal perçu par quelques personnes et les grands efforts des prêtres catholiques afin de la remplacer pour le christianisme, il reste qu’elle est a urvécu à de nombreuses épreuves et il s’est même transmis en un moyen de résistance spirituel pour l’esclavage et l’exploitation.

Cette religion qui s’est transmise dans par le tem PAGF 1 en un moyen de résistance spirituel pour l’esclavage et l’explo tation. Cette religion qui s’est transmise dans par le temps et transformé à cause de l’arrivée du catholicisme est malheureuse ment trop souvent caricaturée par de nombreuses personnes septiques à ces pratiques. Dans ce pays, le droit à la liberté de religion est très bien respecté, comme le stipule la constitution de 1 987 (J ohn K. Thornton, 1998). 1.

Place de la femme Pour ce qui a trait à la condition des femmes haitiennes, elle serait discriminée « »Elles appartiennent à une société fortement inégalitaire, traversée par des lignes de clivage qui divise la population et elles sont discriminées »» OEANPIERRE, 2014). Également, il n’y a pas qu’une seule condition féminine en Haïti, mais bien plusieurs. Ces Haitiennes sont socialement différenciées par leur lieu de résidence (ville ou campagne), par leur langue (français, créole), la couleur de leur peau et par la foi et leurs croyances religieuses (catholique, protestante, vodouisante) OEANPIERRE, 2014).

Sur le plan de l’éducation, même si aucune lai juridique ny atteste, les femmes ont moins accès à Péducation, et ce dans le milieu urbain et encore plus dans le milieu rural, car les mesures d’interventions dans le domaine de l’éducation étaient favorables aux garçons : « »l’intérêt prioritaire, au niveau du nombre d’écoles ouvertes, de crédits alloués, de bourses octro ées, se dessinait on pourrait mê tanément à l’avantaee PAGF 7 1 spontanément à l’avantage des garçons »», rendant ainsi la plupart des femmes haltiennes dans les moins scolarisés et éduqués du pays (JEANPIERRE, 014).

Au niveau de l’économie, les femmes occupent une place importa nte et indispensable, car « »83% d’entre elles travaillent pour leur propre compte »», mais ce travail n’est cependant pas reconnu (JEANPIERRE, 2014). L’inégalité hommesfemmes est aussi refléter dans les relatlons de couple. Tout d’abord, «les femmes mariées jouissent de plus de prestiges que celles qui vivent dans les autres formes d’union» OEANPIERRE, 2014). ependant, il y a une « division stéréotypée » dans les rôles sociaux transmis par la société aux sexes : la femme détient « le rôle d’organiser le travail omestique dans la famille », tandis que Phomme doit « prendre les décisions importantes (JEANPIERRE, 2014). De surcroit, les Haltiennes n’ont pas un contrôle total sur leur sexualité, car elles doivent suivre un « modèle de sexualité » ne doivent pas prendre l’initiative elles d’avoir des relations sexuelles ni en réclamer (JEANPIERRE, 2014).

En outre, elles ont désormais beaucoup plus de contrôle en matière de divorce : «les femmes peuvent [maintenant] demander le divorce pour les mêmes raisons que les hommes et l’adultère féminin a été décriminalisé » (JEANPIERRE, 2014). De plus, dans le rapport de Myrlande JeanPierre, il est mentionné que la violence envers les femmes par les homm PAGF B1 énomène social lié envers les femmes par les hommes est un « phénomène social lié [aux] mœurs et habitudes [de ce] peuple » 1. Famille et vie en société Pour la majorité des Haïtiens, « la famille, le travail et la religion so nt très importants », ainsi que « le fait de rendre sen,’ice aux autres » (Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique). En effet, ces mêmes statistiques illustrent que la famille est considérée par presque tous comme ?très importante», dans tous les milieux de résidence, soit l’aire métropolitaine, le milieu urbain et le milieu rural, et ce, autant pour les hommes e t les femmes et dans toutes les tranches d’âge.

Dans les rapports effectués par l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique, il est possible de constater que l’usage des médias, comme la télévision et les journaux, est beaucoup plus faible que l’usage de la radio, et que ceux qui utilisent ces médias (télévision et journaux) sont principalement des jeunes (15 à 29 ans) « ayant un niveau d’étude secondaire », et que ceux qui es utilisent « fréquemment » sont ceux « appartenant aux ménag es les plus riches 1. Discrimination Évidemment, une histoire aussi violente et une économie aussi instable que celles d’Haiti risquent de laisser des séquelles sur la culture et les liens sociaux actuels. En effet la violence est extrèmement présente s facteurs. La forte PAGF g 1 envers la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle et transexuelle (LGBT), la disparité économique entre les classes sociales et la pauvreté en cause envers les riches et entre pauvres, l’inégalité entre les hommes et les femmes en cause aussi ouvent envers les femmes, qui sont plus soumises aux hommes. Center for Gender and Refugee studies, 2014) Du côté de la discrimination et de la violence envers la communauté LGBT, malgré le fait que l’homosexualité n’est pas illégale en Haïti, cette communauté se fait souvent harceler par la police et arrêter pour des crimes inventés. ne partie de la communauté Haitienne a mis la faute du tremblement de terre et de toute la dévastation qui en a résulté sur les homosexuels, en disant que la catastrophe était une punition pour leurs actes « nonnaturels » faisant ainsi augmenter très ortement la violence, que ce soit le harcèlement, les viols, ou même les meurtres, envers leur communauté. 1. Violence pré/postséisme Suite au séisme de 2010, les agressions physiques et sexuelles envers les femmes, se sont aussi multipliées. En effet, dans un sondage du « Center for Human Rights and Global Justice » de l’Université de Newyork en 2012, on révèle que des familles déplacées contiennent au moins un membre ayant vécu un viol depuis le tremblement de terre et que des femmes ont affirmé que leur inquiétude de vivre un tel évenement a augment é depuis la catastrophe. U 71