R Gle Classique 2eme

Les Règles Classiques On a coutume de résumer la codification de la dramaturgie classique à la formule de Boileau: « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli/Tienne jusqu’à la fin le théatre rempli » (art poetique 1674). Encore faut-il comprendtre quelle est l’origine de ce principe et en saisir les enjeux. 1) Le fondement de l’esthetique classique: La vraisemblance La vraisemblance ne peut ni ne doit se confondre avec le vrai.

Pour la scène cla une copie du reel, m épurée et idéalisée p Ce qui est représent olérable en fonction or2 d’offrir ce qui serait tateurs une version ne vérité supérieure. acceptable et tes du public afin de permettre l’hadésion de ce dernier a ce qu’il voit. Ainsi, le vraisemblable n’est pas ce qui est mais ce qui doit etre (ex Horace de Corneille) Racine modifie le dénouement d’Iphigénie de manière à le rendre plus vraisemblable. 2) De la vraisemblance aux bienséances Les bienséances font partie de ce désir d’accorder le spectacle avec les exigences intelectuelles et morales qui sont celles du public. la bienséance externe Elle correspond au désir de ne jamais choquer la sensibilité e et les principes moraux des spectateurs. Toute représentation de la séxuallté, violence ou mort est proscrite. b) la bienséance interne Elle a pour enjeu de garantir la conformité des perso. Avec l’histoire ou la légende, la tradition des pays décrits et la coherence de leur evolution tt au long du l’intrigue. Ex au cours de la querelle du Cid Corneille s’est vue reprocher à la fois l’invraisemblance de l’intrigue et son atteinte à la vie orale. ) Vraisemblance et unités Les unités participent de cette volontés d’offrir un tout cohérant et acceptable. a) l’unité d’action Liée à l’impératif de cohére,ce, elle implique que toutes les actions, meme secondaires, soinet liées à l’action principale. b) l’unité de temps Elle vise à réduire au maximum l’écart entre temps de l’action et temps de la présentation c) l’unité de lieu Elle est une conséquence Io resserement de l’action et ue des deux premieres. Le permet la multiplication PAG »