« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. ? La loi n02005-102 INTRODUCTION Etant aide médico-psycholagique depuis 12 ans dans un foyer de vie accueillant des pe représentations que j me PACE 1 org au quotidien reste in Sni* to View sur le champ du han andicapée comme handicap mental, les que J’accompagne seignements reçus urs la personne le et désavantagé socialement du fait de son handicap. Pour moi on comprend que les représentations que l’on se fait de ces personnes sont fausses que lorsque l’on prend le temps d’entrer en relation avec elles, ou quand comme moi, on partage leur quotidien.
Dans ce devoir je validerai mes connaissances en ce qui concerne le champ du handicap en abordant différents thèmes. 1. DEFICIENCE, INCAPACITE, DESAVANTAGE • La déficience : Elle est définie par toute perte de substance ou altération d’une tructure ou fonctionnement psychologique, physiologique ou anatomique. Elle se traduit par un retard par rapport à une progression dite « normale ». Exemple : Une personne non voyante ne peut voir comme un individu dit « normal » car elle n’a pas ou plus de vision centrale, on dit alors qu’elle est atteinte d’une déficience visuelle. éficience. Elle correspond à une réduction ou une impossibilité à accomplir certaines activités ou gestes de la vie quotidienne considérée comme normaux pour un être humain. Exemple : LJne personne tétraplégique est dans l’incapacité e se nourrir seule du fait de son impossibilité à mobiliser ses membres. Le désavantage : Il est la conséquence d’une déficience ou d’une incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement normal d’un rôle social.
La personne en Situation de handicap est désavantagée par rapport à une personne dite « normale Exemple : Une personne qui souffre d’un polyhandicap ne pourra accéder à certains lieux non accesslbles en fauteuil roulant, elle ne pourra pas travailler comme n’importe quel autre individu. C’est ainsi qu’elle se trouve désavantagée. 2. ES SI UATIONS DE HANDICAP ET LES PATHOLOGIES Le handicap mental : Le handicap mental est la conséquence d’une déficience intellectuelle. Il apparaît en général à la naissance. Les origines du handicap mental sont diverses : A la conception : maladies génétiques, aberrations chromosomlques…
Pendant la grossesse : drogue, maladie, médicaments, radiations.. A la naissance : anoxie cérébrale, prématurité.. Après la naissance : traumatisme, noyade, maladie infectieuses, accidents… Le handicap mental est acquis et irréversible. Les conséquences du handicap mental : Altération des fonctions intellectuelles (l’attention, mémorisation, ompréhension, résonnement) Limitation de la communication et des échanges (déficit et troubles du langage) Altération des comportements affectifs et sociaux (immaturité affective… Les troubles psychomoteu tricité fine, coordination pathologies les plus fréquentes : Trisomie 21 (maladie congénitales d’origine génétique) I. M. C (infimité motrice cérébrale) Syndrome de Rett (pathologie génétique qui touche que les filles) Embryo-fœtopathies (ma formation de [’embryon) Différence entre handicap psychique et maladie mentale • On ne peut parler de différence entre l’un et l’autre car le andicap psychique est la conséquence de la maladie mentale. Le handicap psychique se définit plus particulièrement par l’atteinte d’une pathologie mentale avérée.
La maladie mentale relève de deux catégories qui sont : Les psychoses : schizophrénie, paranoïa… Les névroses : dépression, tocs, phobies Le handicap psychique se traduit par un disfonctionnement de la personnalité, les personnes qui en souffrent conservent leurs facultés intellectuelles et peuvent voir leur état s’améliorer si elles sont suivies par un médecin psychiatre. Exemple : La maladie mentale telle que la schizophrénie entraine es incapacités relationnelles, d’autonomie et d’adaptation. C’est donc un handicap psychique reconnu par la loi du 11 février 2005 au même titre que le handicap sensoriel, mental ou moteur.
Les troubles de l’apprentissage : Les troubles de l’apprentissage entrainent des difficultés pour acquérir des connaissances. Ils empêchent les enfants d’assimiler correctement les apprentissages de base comme la lecture, l’écriture et l’orthographe Exemple : dyslexie, dysphasie, dyspraxie. Les troubles envahissants du développement (TED) : Ils se définissent par des troubles de la communication verbale u non verbale, par des difficultés à entrer en relation, associé à des centres d’intérêts restreints et des conduites et gestes répétitifs.
Exemple : trouble autistique, syndrome de Rett, syndrome d’Asperger conduites et gestes répétitifs. Exemple : trouble autistique, syndrome de Rett, syndrome d’Asperger Le handicap sensoriel : Il correspond à Patteinte d’un ou plusieurs sens. Il se caractérise par des incapacités issues d’une déficience visuelle ou auditive. Ce type de handicap a pour conséquences d’entrainer des difficultés de communication et d’intégration. Exemple : personne non voyante ou personne malentendante. Le handicap physique : Il regroupe l’ensemble des troubles physiques susceptibles d’entrainer une incapacité.
Le handicap physique peut-être temporaire ou définitif. On retrouve quatre grands types de handicaps physiques • Les handicaps moteurs : paraplégie, myopathie, infirmité motrice cérébrale (IMC). Les handicaps sensoriels : non voyant, malentendant. Les déficiences viscérales et générales : entrainée par une maladie : cancer, mucoviscidose, épilepsie. Le handicap moteur : Le handicap moteur se caractérise par une aptitude limitée à se éplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps.
Il est caractérisé par différentes déficiences motrices que l’on classe en quatre catégories • déficience motrice d’origine cérébrale (IMC, AVC) déficience motrice d’origine médullaire (paraplégie, tétraplégie) déficience d’origine neuromusculaire (myopathie) déficience d’origine ostéo-articulaire (malformations, lésions traumatiques) Quand il y’a plusieurs handicaps on entend les termes suivants : polyhandlcap : c’est rassociation d’une déficience intellectuelle sévère et d’une déficience motrice.
Plurihandicap : c’est l’association de plusieurs déficiences ayant approximativement les mêmes degrés de gravité. Surhandicap : correspond à l’a ravation du handicap du fait des problèmes que celui-ci occ correspond à l’aggravation du handicap du fait des problèmes que celui-ci occasionnent. Exemple : une dépression chez un enfant non-voyant. Les handicaps Invisibles :Certaines personnes souffrent d’un handicap qui entraine des incapacités et pourtant ce handicap ne se voit pas et reste imperceptible pour les autres.
Exemple : la surdité, la schizophrénie, la dyslexie. 3. LA LÉGISLATION RELATIVE AU HANDICAP La loi du 30 Juin 1975 dite loi d’orientation en faveur des personnes en situation de handicap définit clairement 3 droits fondamentaux : Droit au travail Droit à un minimum de ressource Droit à l’intégration scolaire et sociale La loi du 02 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico- sociale à pour objectifs de développer les droits des usagers fréquentant les établissements médico-sociaux.
Elle place l’usager au centre du dispositif, il devient acteur de sa vie. Cette loi établi 7 droits fondamentaux aux usagers : respect de la dignité, intégrité, vie privée et sécurité de la personne, ccompagnement individualisé, information sur les droits fondamentaux et les voies de recours, libre choix des prestations (domicile/établissement), participation au projet d’accueil et d’accompagnement, confidentialité des données concernant l’usager, et accès à l’information.
Elle oblige les établissements à mettre en place 7 nouveaux outils pour l’exercice de ces droits : le livret d’accueil, le projet d’établissement, la charte des droits et libertés, le conseil de la vie sociale, le contrat de séjour, le conciliateur ou médiateur et le règlement de fonctionnement de l’établissement. La loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances de la personne handicapées instaure quant à elle .
Le droit à la scolarité, à l’emploi Le droit à l’acc handicapées instaure quant à elle : Le droit à l’accessibilité de tous les lieux Le droit à la compensation du handicap Le droit à la participation et à l’exercice de la citoyenneté On peut remarquer une évolution entre l’apparition de la loi de 1975 et celle de 2005 RECONNAISSANCE, INTEGRATION PUIS COMPENSATION. Cette évolution est pertinente et nécessaire mais pas suffisante.
En effet 30 ans après l’apparition de la 1ère oi, on remarque que certaines personnes handicapées sont toujours exclues du monde du travail, que les lieux ne sont pas tous accessibles et que la participation de la personne quant ? la réalisation de son projet de vie n’est pas appliquée dans tous les établissements. La compensation du handicap elle, tente à s’améliorer nettement depuis l’apparition de la prestation compensatrice du handicap (PCH). De nombreux moyens restent encore à mettre en place et la société peu solidaire et discriminante devra changer pour voir enfin ce phénomène d’exclusion disparaître. . L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES HANDICAPEES Pour moi les trois grands principes d’accompagnement médico- social sont : Bien -être Socialisation/Citoyenneté Autonomie Pour le bien-être de la personne l’accompagnement pourrait prévoir : la mise en place d’un suivi médical, l’aide au maintien des relations familiales, la prise en compte des besoins physique et affectifs de la personne… Pour la socialisation/citoyenneté, l’accompagnement lui prévoirait une ouverture vers l’extérieur avec la possibilité de participer ? divers sorties ou activités de groupe.
On pourrait aussi imaginer une participation au conseil de la vie sociale. Et pour l’autonomie, l’accompagnement pourrait prévoir la mise en place de service de prestations à domic *AGF 6 rif q l’autonomie, l’accompagnement pourrait prévoir la mise en place de service de prestations à domicile, d’atelier art ménager (gestion du linge entretien du cadre de vie) ou l’intégration quand c’est possible d’un emploi aménagé. Ce pourrait aussi être un accompagnement quotidien dans les soins au corps. Accompagner la personne pour qu’un jour elle puisse faire seule sa toilette, ses transferts… . LA COMPENSATION DU HANDICAP Les acteurs institutionnels qui prennent en charge la ompensation du handicap sont pour moi : les associations, les établissements qui accueillent les personnes en situation de handicap, les professionnels qui les accompagnent dans la réalisation de leurs projets mais aussi les organismes tutélaires. Ainsi que tous les professionnels qui apporte une aide technique, humaine ou animalière à la personne. Ex : taxi, ergothérapeutes, chien guide, technicien en appareillage..
Les organismes publics sont : la MDPH, le conseil général, la CDAPH, la CNSA, rassurance maladie. C. N. S. A : Commission Nationale de Solidarité pour l’Autonomie est n établissement public crée suite à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances. Ses missions : Financer les aides en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées. Garantir l’égalité de traitement pour tous les handicaps et sur l’ensemble du territoire. Assurer une mission d’expertise en vérifiant la qualité du service rendu aux personnes.
La CNSA est financée en majorité par les crédits de l’assurance maladie et par la journée de solidarité effectuée par les salariés le Lundl de pentecôte. M. D. P. H : Maison Départementale des Personnes Handicapées. C’est un organisme public crée suite à la loi du 11 Février 2005 et qui appartient au conseil général. Elle a pour public crée suite à la loi du 11 Février 2005 et qui appartient au conseil général. Elle a pour objectifs d’offrir aux personnes handicapées ainsi qu’à leurs familles la possibilité d’accéder aux droits et prestations favorisant l’accueil et l’orientation de la personne.
Elle tente de répondre à tous les questionnements et projets des personnes handicapées. La plupart des MDPH ont cherché à regrouper tous les interlocuteurs des personnes handicapées et de leurs aidants. Afin de faciliter les démarches administratives, les MDPH assurent ainsi les missions attribuées auparavant aux COTOREP (Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel) pour les adultes de plus de 20 ans et aux CDES (Commission Départementale d’Education Spéciale) pour les personnes de moins de 20 ans.
La M. D. P. H œuvre aussi à la sensibilisation au handicap de tous les citoyens. C. D. A. P. H : Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes handicapées qui décide de l’orientation des personnes handicapées (enfant ou adulte) et de l’attribution de l’ensemble es aides et prestations (carte d’invalidité, de priorité, de stationnement) et notamment de la prestation de compensation du handicap (PCH) versée par le Conseil général. La CDAPH est rattachée à la MDPH.
H : prestation de Compensation du Handicap. La PCH est une prestation permettant la prise en charge de certaines dépenses liées au handicap. Elle permet le financement d’aide humaine, d’aménagement du logement ou du véhicule, d’aide animalière ou technique ou d’autres dépenses spécifiques. 6. EXERCER LE METIER DE MONITEUR ÉDUCATEUR AUPRES DE PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Pour moi, le moniteur éducateur doit savoir se montrer respectueux et à l’écoute de la personne . l dot adopter une postu doit savoir se montrer respectueux et à récoute de la personne ill doit adopter une posture bienveillante et se montrer disponible et sécurisant afin de créer avec la personne en situation de handicap une relation de confiance. Etre empathique sans pour autant se mettre à la place de la personne. Le moniteur éducateur doit devenir un repère, un appui pour la personne. Il devra utiliser les actes de la vie quotidienne comme outil pour ermettre un accompagnement répondant au mieux aux besoins et désirs exprimés par la personne (dans le respect de ce qui est accepté par la société).
Il doit s’avoir observer et repérer les signes inquiétants chez la personne en situation de handicap. Le moniteur éducateur doit s’avoir adapter sa posture et ajuster son accompagnement en fonction de la personnalité, des aspirations et de la culture de la personne qu’il accompagne. Il aidera la personne à réaliser son projet de vie, et tentera de compenser son handicap en proposant à celle-ci un chemin qui lui convient. Ce projet aura pour objectif le bien-être physique et moral de la personne, son épanouissement personnel, professionnel et social.
Il mettra en place toutes sortes d’activités, sorties ou démarches administratives visant à maintenir ou développer l’autonomie de la personne tout en limitant son exclusion. « Accompagner quelqu’un, ce n’est pas le précéder, lul indiquer la route, lui imposer un itinéraire, ni même connaître la direction qu’il va prendre; mais c’est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de son pas. » (Face à celui qui meurt)Patrick Verspieren