Rating Global Scoring Composite G ouvernance et processus de décision I nformation et équipement Créée en 1990 à Tunis en tant que bureau de représentation de l’ONG Enda Tiers-Monde, enda interarabe s’est d’abord consacrée ? développement urbain de protection or70 Sni* to View l’environnement. L’institution a développé ses activités de microfinance à partir de 1995, grâce à des financements européens. Au 31 décembre 2004, enda a un encours de prêts de 2,9 M EUR, pour 16 292 emprunteurs actifs, et offre ses services principalement dans le Grand Tunis. R isques : identification et contrôle B Tendance: Positive ?conomique favorable Mature (10 ans d’activité) Moyenne (encours de crédit 3,8 M USD) Inférieur (encours par client du PIB/hab. ) Maturité Taille Marché cible d Voir annexes Autonomie financière 86,696 Rendement du portefeuille 44, 6% 50,196 Ratio de charges d’exploit PAGF OF Bo n Procédures affinées et efficaces, perspectives d’évolution long terme. Quelques améliorations sont à apporter. Les rlsques long terme sont identifiés dans le plan stratégique.
Minimum requis Procédures fonctionnelles mais des défaillances. Des risques, identifiés, pèsent à moyen terme sur la continuité de l’exploitation. Insuffisant Procédures en place, mais défaillances importantes et des problématiques partiellement abordées. Risques à moyen terme sur la continuité de l’exploitation. Risque de défaillance immédiate ou très insuffisant Danger immédiat / latent sur la continuité de l’exploitation, ou sous performance non acceptable.
Rating Plus: classification selon les critères du Microbanking Bulletin (MBB) Taille des opérations (Encours de prêts en USD) (Encours par client / PNB par habitant) Afrique, Asie, MENA et ÉCA Grande: 8 millions Moyenne: 2 à 8 millions Petite: < 2 millions Inférieur: < OU encours de prêt moyen 50 USD Moyen: to 149% supérieur: 150% to 249% Petites Entreprises: 250 % OF provisions Ratio de ch. 'ajustement Encours de prêts sur actifs Autonomie opérationnelle Taux de couverture du risque Taux de pertes sur prêts Nombre d'emprunteurs actifs / Nombre d'employés (fin de période) ROA : Résultat opérationnel net avant subventions / Actif moyen AROA: Résultat net ajusté avant subventions / Actif moyen ROE: résultat net avant subv. / Fonds propres moyens AROE: résultat net ajusté, avant subv. / Fonds propres moyens Dettes (épargne + emprunts) / Fonds propres - fin de période
Revenu du portefeuille / Encours brut moyen de prêts sur 13 mois Charges d’exploitation / Encours brut moyen de prêts sur 13 mois Intérêts versés et charges assimilées / Encours brut moyen de prêts sur 13 mois Intérêts versés et charges assimilées / Endettement moyen (épargne + emprunts) Charges nettes de provisions pour pertes sur prêts / Encours brut moyen de prêts 13 mois Charges d’ajustements / Encours brut moyen de prêts sur 13 Encours net de prêts fin de période / Total de l’actif Produits opérationnels / (Charges financières + charges nettes de provisions pour pertes sur prêts + charges opérationnelles) rovlslons pour pertes sur prêts + charges opérationnelles + ajustements) Réserves pour pertes sur prêts / PAR 31-365 Prêts rayés du portefeuille moyen de prêts sur 13 d’assurer le refinancement des associations tunisiennes de micro-crédit qui sont autorisées à distribuer des crédits productifs plafonnés ? 4 000 TND (2 409 EUR) ou des crédits pour l’amélioration des conditions de vie, plafonnés ? 700 TND (421 EUR), pour une durée n’excédant pas trois ans et avec un taux d’intérêt plafonné à 5% par an dégressif. Ce système a fortement encouragé le développement de petites nstitutions (moins de 2 500 clients) qui sont aujourd’hui plus de 100 (contre 6 en 1999).
Malgré l’implication de leurs équipes, ces associations souffrent d’un manque de ressources financières et de formation, ce qui limite leur développement institutionnel. enda inter-arabe a commencé son activité de micro-crédit cinq ans avant la mise en application de la loi et est en dehors du champ d’application de celle-ci en raison de son statut d’ONG internationale. Elle a reçu le 26 mai 2005 une autorisation d’accorder des micro-crédits en « appli[cant] un taux d’intérêt tenant compte des dépenses ffectives nécessaires à l’octroi de ce type de crédits, et surtout le coût des ressources, des activités d’encadrement et de formation et les charges d’exploitation Elle ne bénéficie pas des lignes de financement de la BTS.
Créée en 1990 à Tunis en tant que bureau de représentation de IONG Enda Tiers-Monde, enda inter-arabe (plus loin dénommée « enda s’est d’abord consacrée à des activités de développement urbain et de protection de l’environnement. L’institution a développé ses activités de microfinance à partir de 1995, grâce à des financements européens. Au 31 décembre 2004, enda a u êts de 2,9 M EUR, pour PAGF s OF Tunis. L’IMF obtient la note finale « B La direction d’enda a su développer, dans un environnement qui n’y était pas favorable, une institution de microfinance solide et financièrement autosuffisante dotée de procédures de crédit efficaces et de contrôles internes suffisants. ?tant donné ses prévisions de croissance, l’institution doit aujourd’hui avoir recours à un financement par emprunt, ce qui rend particulièrement nécessaire la clarification de sa structure de gouvernance ainsi que le renforcement des compétences en gestion financière de ‘équipe de direction. Cette note est octroyée avec une tendance « positive la direction travaillant aujourd’hui activement à l’amélioration des faiblesses identifiées. Gouvernance et processus de décision reçoit la note b: Le statut juridique singulier d’enda, qui l’handicapait dans ses négociations de prêts, a été clarifié le 26 mai 2005 par l’attribution d’une autorisation formelle d’accorder des microcrédits, qui permet à enda de poursuivre ses activités en conservant ses conditions actuelles de prêt (taux d’intérêts, montants).
Les règles régissant la gouvernance ne sont pas établies de anière suffisamment claire. Le rôle de CA est aujourd’hui assuré par le Conseil de Pilotage d’enda, créé en 2003, mais qui n’a pas encore d’existence juridique ou statutaire. enda a toutefols entamé des démarches auprès d’Enda iers-Monde, dont elle dépend formellement, pour concrétiser leur accord de principe visant à déférer au Conseil de Pilotage d’enda la gestion de ses affaires et de ses actifs. une contribution significative pour la définition des orientations stratégiques, la formalisation du processus de planification, l’évolution de la situation réglementaire, la recherche de partenaires locaux.
La stratégie actuelle, définie sur la base d’une analyse pertinente de la situation, fixe des orientations claires pour le développement de l’institution (expansion géographique, décentralisation progressive de la gestion). Les objectifs quantitatifs sont ambitieux et leur réalisation dépend essentiellement de la disponibilité de financements, la demande potentielle étant vaste. Le processus de planification, qui a été inauguré en 2002 avec l’aide d’un consultant externe, doit toutefois encore être rodé : les projections financières peuvent être affinées et les objectifs quantitatifs, qui ont été fréquemment evus, ont jusqu’à présent plutôt été surévalués. Les projections couvrent aujourdhui la période 2005-2009 et une actuallsation de la partie narrative du plan est prévue pour mai 2005, afin de soutenir la recherche de financement.
L’équipe de direction est bien structurée et a les compétences necessalres pour assurer une bonne gestion opérationnelle de l’institution , les compétences en gestion financière doivent toutefois être rapidement renforcées en prévision du passage ? un financement par emprunt. Les deux co-directeurs et fondateurs jouent un rôle prépondérant dans la définition des rientations stratégiques et les relations avec les partenaires, créant un risque de personneclé, accentué par la vacance de trois postes de directeurs de département ; les co-directeurs veillent toutefois à transm nnaissances pour PAGF 7 OF favorise la motivation, le développement des compétences et un fort sentiment d’appartenance, une attention particulière étant apportée ? la formation des employés et à leur épanouissement.
L’institution peine toutefois à attirer des cadres expérimentés pour étoffer son équipe de direction, notamment en raison d’un niveau de salaire peu compétitif pour cette catégorie de ersonnel. Information et équipement reçoit la note b: Le système de production de l’information est bien organisé. Le logiciel de suivi du portefeuille manque de flexibilité mais l’ajout de modules externes développés par l’équipe informatique d’enda a permis de l’adapter à l’évolution des besoins de l’institution. Un plan informatique est actuellement à l’étude qui prévoit notamment une communication en temps réel avec les antennes et une évolution vers une solution informatique plus paramétrable.
L’information sur le portefeuille est complète, fiable et disponible rapidement. Elle comprend une information détaillée sur les prêts qui facilite le travail des AC et des rapports synthétiques standardisés pour tous les niveaux de regroupement utilisant les indicateurs classiques en microfinance. Des requêtes plus complexes sont utilisées pour analyser en détail les performances du portefeuille. Des états financiers mensuels sont produits rapidement par un processus comprenant l’ensemble des rapprochements nécessaires pour garantir leur fiabilité. Le plan comptable est clair, des améliorations mineures ayant été régulièrement apportées. Les performan
PAGF 8 OF benchmarks internationaux. Risques : analyse et contrôle reçoit la note b: Le système de contrôle interne est complet. L’IMB mène une réflexion constante sur les risques, basée sur les retours du terrain, les conseils d’auditeurs externes, les bonnes pratiques internationales, ce qui a permis l’amélioration progressive des procédures. Les www. planetrating. org 4 contrôles intégrés au SIG pourraient cependant être renforcés pour réduire le nombre de contrôles manuels nécessaires. La création du poste d’auditeur interne en 2005 vise à mettre en place un mécanisme ‘audit exhaustif et formel et à renforcer les outils de contrôle existants.
Les audits des antennes sont fréquents et comprennent les vérifications nécessaires pour garantir un bon audit des procédures crédit, même si leur qualité n’a pas pu être optimisée en raison d’une forte rotation de ce poste. Activités : produits et services reçoit la note a: enda bénéficie d’un bon positionnement de marché, construit autour de la rapidité du service et du traitement personnalisé. Le Département Recherche et Développement s’attache à sonder les tendances principales du marché afin d’adapter l’offre aux besoins de a clientèle. Les évolutions envisagées sont d’abord testées ? échelle réduite, ce qui permet de limiter la prise de risques.
La méthode de crédit de e ne excellente qualité du crédits et que enda commence à débourser des crédits individuels à des clients sans historique en groupe solidaire. enda a un portefeuille de qualité exceptionnelle (PAR 30 de moins de 1%). Les antennes, y compris celles de province (Gafsa et Sousse), présentent toutes un portefeuille de qualité similaire. es prêts rayés, déjà très rares de taux de prêts rayés), affichent un bon niveau de recouvrement. nda couvre largement son risque crédit et sa méthode de provisionnement liée au PAR est adéquate. La garantie solidaire (groupes solidaires), la caution de tiers (crédlts indlviduels) et des traites individuelles signées par tous les clients sont utilisées efficacement comme instrument de recouvrement.
Financement et liquidité reçoit la note c: La direction d’enda a développé depuis plusieurs années une stratégie visant à créer des conditions favorables à son refinancement par emprunt, en travaillant notamment à la clarlfication de son statut juridique, la détermination précise de es besoins de financement, et la transparence de sa communication financière. L’institution est toutefois aujourd’hui dans une situation de trésorerie tendue : plusieurs négociations sont actuellement en bonne voie pour des emprunts en TND ou en devises, ainsi que pour l’obtention de garanties, mais aucune n’a formellement abouti à ce jour. La structure actuelle de financement, constituée presque uniquement de fonds propres, ne présente quasiment aucun risque de taux, de change ou de maturité. Le recours prévu à des financements bancaires commerciaux à court ou long terme, éventuellement en devise