Psychose (toujours)

Psychose (toujours) (Parlé) Mais enfin, ces gens-là, qu ‘ est-ce qu ‘y foutent? Hein, qu est-ce que vous faites là? Qu est-ce que vous dites là? Qu est-ce qu’ on dit? Qu est-ce qu on dit? On dit rien, justement! On dit rien! On a peur, on est paralysé! Ouais Z’ êtes paralysés, z’ êtes paralysés! A cause? A cause? A cause de I La psychose! Ah! La psychose! La psittacose! La mal Mais non! Sni* to View La psychose! Psychose! La psychose! Psychose! Ah! Y en a, j ‘vous jure! Alors! La psychose! Cette psychose abjecte!

Cette terrible psychose qui nous ronge le moral Nous avons d ‘ ailleurs décidé, le gars Trouillard et moi De la stigmatiser dans une cantate intitulée • Psychose toujours » – Tu m • intéresses – Ah, c’ est l’ premier jour On y va, oui? oui! Partez I premier, j’ vous r joins! Bor,! Oui, ça va! On y va! (chanté} de tous côtés par tous les bouts On n’peut plus discuter On n’peut plus converser Sans que par la psychose on soit intoxiqué Sournoisement en douceur, elle se glisse dans nos cœurs Comme dans la chéchia d’ un zouave la main d’ma sœur

Mais, direz-vous, au fond, qu’est-ce que c’est qu’Ia psychose? En vérité la psychose est une drôle de chose C’est un truc purement cérébral Qui vous ratatine le moral Et qui vous déminéralise les amygdales Les effets d’Ia psychose sont à c’point délétères Qu’ils transforment votre virilité en serpillière Et vous mettent dans le triste état d’un citoyen Qui n’aurait plus de machines aux choses, ni de truc au machin La psychose est un mal pernicieux et fatal Ceux qui en sont atteints n’ont plus de goût à rien

Les bretelles à la main, ils attendent chaque matin La guerre, la peste, un cataclysme ou un coup d’chien. (Wouf! ) Sombres et le front bas, ils s’en vont pas à pas Se rouler dans ‘ amertume jusqu au cadenas S ‘ contentant d’soupirer, d’gémir et d’constater Qu’il y a de quoi s’la peindre et s’la faire encadrer Evidemment vous nous direz que la psychose N’est qu PAG » OF d quoi s’la peindre et s’la faire encadrer N’est que l’reflet de notre époque qui n’est pas rose Est-ce une raison pour abdiquer et d ‘se laisser influencer ar les fantasmes ou par déventuels dangers?

Non! Nous n ‘serions trop, comment dire, assez pessimistes De méditer la farte parole du psalmiste Qui prouve par A plus B que dans toute société Rien n’se produit tant que rien n’est arrivé Solo! (aparté} Y en al J • vous jure! Alors! Allons-nous indéfiniment Toujours nous faire du mauvais sang Au risque d’ être peu à peu De véritables bêtons nen,’eux? Faut réagir violemment Et se remettre dans l’mouVment Sous peine de rester sur l’carreau Et de s’ coincer les fesses dans l’ seau Au lieu d’se pincer les narines

Et d’ s • les rouler dans la farine Respirons donc à pleins poumons L’air pur de la reconstruction Il n’y a pas d’meilleur moyen pour nous de sortir du pétrin Et d’ nous remettre en selle dans l’ droit chemin ouf! Merci! devient urgent de prendre carrément Le tonneau par les bornes afin que conjointement On puisse neutraliser et vachement balayer Cette psychose qul empoisonne… le Figaro! Mals non! L’Humanité! Car entre nous soit dit, quand on y réfléchit Si une bombe atomique un jour nous aplatit Sincèrement et d’honne foi, ce n’est ni vous ni moi

Qui Pempêcherons d’nous transformer en règle de trois Allons, allons pourquoi céder à la détresse? Vaut-y pas mieux s’laisser aller à fallégresse Et s’en aller au fil de l’eau, le soir entendre sous l’ormeau Les fermiers battre la crème fraîche à coup d’marteau En attendant d’avaler notre bulletin de naissance Tâchons plutôt de bien profiter d’l’existence La vie est brève alors prenons-la comme elle vient Et plongeons dans l’avenir la main dans la main La vie est brève alors prenons la comme elle vient A pieds joints! mobile mobile