PLAN INTRODUCTION l. APPROCHE DEFINITIONNELLE 1. Humanité 2. Diversité Il. RAPPORTS ENTRE HUMANITÉ ET DIVERSITÉ 1 . Apport de la diversité dans la construction de l’humanité 1 . 1. Du point de vue culturel et politique 1. 2. Du point de vue social et relgieux 2. es limites de la diversité dans la construction de l’humanité 2*1. Au plan politique et culturel 2. 2. Au plan religieux or 14 Sni* to View CONCLUSIO BIBLIOGRAP « La lutte pour la promotion et la défense des droits de Vhomme passe aujourd’hui par le respect positif des différences. ? Il n’y a pas meilleur illustration que cette citation de Benoît Saliu N’GOM our montrer l’importance de la diversité dans l’avancée de l’humanité. Mais force est de constater que ce n’est pas toujours que la diversité est prise sous son aspect positif. Alors quelles idée. Comme fait, l’humanité est l’ensemble des hommes. En ce sens, l’humanité se définie par opposition à l’animalité. Comme valeur, c’est la vertu de bienveillance, faite d’amour et de pitié. En ce sens, elle s’oppose à l’inhumain.
Comme idée, l’humanité est un ensemble de qualités composant une nature, suffisamment stable pour que l’on puisse y inclure les représentations, les actions et les œuvres de l’espèce sapiens. L’humanité est donc l’ensemble de toutes les communautés humaines et en tant que telle, elle est une totalité, une somme, la somme de tous les hommes au-delà de leur race, de leur taille. En effet, au-delà des clivages raciaux ou culturels, tous les êtres humains ont la même constitution anatomique et physiologique. Du latin diversus, la diversité est l’état, le caractère de ce qui est divers, varié, différent.
Appliqué à un groupe humain, la diversité correspond à la variété des profils individuels qu’on y trouve en terme d’origine géographique, de catégorie socio-professionnelle, e culture, de religion, de coutume, d’âge, de sexe, de niveau d’étude, d’orientation sexuelle, d’appartenance physique. ll- RAPPORT ENTRE HUMANITE ET DIVERSITE 1- Apport de la diversité dans la construction de l’humanité l. 1. Du point de vue culturel et politique Au-delà de toute autre considération, la culture et la civilisation restent avant tout des modes de vie, disons l’ensemble des mœurs et traditions d’un peuple.
L’humanité qui est une totalité est riche de la diversité de ses peuples et partant rich 12 peuple. L’humanité qui est une totalité est riche de la diversité e ses peuples et partant riche de la variété de ses civilisations. Le concept d’humanité nous ouvre alors des perspectives au niveau du regard que nous avons sur les autres. Les hommes qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, rouges ont tout en eux de façon virtuelle les germes de l’humanité(les prédispositions à l’humanité). C’est seulement les circonstances sociales qui favorisent l’actualité de leurs aptitudes spécifiques.
Ainsi traiter un homme d’animal, c’est lui denier son caractère humain et par la même occasion le ranger dans la classe des especes animales. Une telle personne fait fi de la diversité culturelle entendue omme ensemble des traditions et de coutumes des peuples. Claude Lévi-Strauss à cet effet, dira pertinemment dans Race et histoire que parler de peuple sauvage, c’est une façon de « refuser d’admettre le fait même de la diversité culturelle Notons par ailleurs, que l’homme naît dans un peuple, un groupe ethnique dans laquelle il reçoit une éducation due à ce groupe.
Nous sommes donc vus le nombre d’être humain en présence de diverses cultures qui ont toutes des particularités intrinsèques ? ces groupes. Or l’homme ne peut affirmer son humanité qu’en présence des autres. Il faut donc le brassage culturel, afin que l’humanité puisse aller de l’avant. Car c’est à travers le brassage culturel surtout dans le respect de la culture des uns et des autres dans leurs différences que les peuples du monde entier apprendront à se connaître et cela pour la apprendront à se connaitre et cela pour la valorisation de l’humanité.
C’est ce que traduit Aimé Césaire dan son œuvre Discours sur le colonialisme lorsqu’il demande aux civilisations d’aller à la rencontre des autres au risque de périr. Car une civilisation renfermée sur elle-même s’étiole. Cette idée d’Aimé Césaire qui ncourage le brassage interculturel est rendue manifeste au travers des différentes foires et expositions organisées de vente chaque année dans le monde. Evènements au travers desquels l’on découvre et apprend des différentes cultures qui participent à la construction de fhumanité.
Comme exemple, on pourra citer la fête des N’zima kôtôkô en côte d’ivoire appelée ABISSA. par ailleurs cette diversité dans la construction de l’humanité se présente du point de vue politique à travers différentes formes. Mais il convient de remarquer que l’IJNESCO à travers la déclaration universelle sur la diversité culturelle adoptée ? Cotonou au bénin à la conférence générale de la dite organisation à fait de la diversité culturelle une priorité dans la construction et la pérennisation de l’humanité.
Ainsi, au même titre que le respect de l’impératif ethnique inséparable de la dignité humaine, la diversité culturelle est logée au rang d’héritage commun ? l’humanité par la communauté internationale. Cette diversité culturelle prend une connotation politique tant est que, elle implique dès lors des pays, des nations du monde entier et qui en ses lois et articles 2 ses lois et articles bénéficie de l’adhésion de tous. En son premier article, la déclaration stipule ceci : premièrement « La culture prend des formes diverses à travers le temps et l’espace.
Cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l’humanité. Source d’échange, innovation et créativité, la diversité culturelle est pour le genre humain aussi nécessaire qu’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de Phumanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et futures. »
Deuxièmement, la déclaration insiste sur le passage de la diversité culturelle au pluralisme culturel « Dans nos sociétés de plus en plus diversifiées, il est indispensable d’assurer une interaction harmonieuse et un vouloir vivre ensemble de personnes et de groupes aux identités culturelles à la fois plurielles, variees et dynamiques. » Des politiques favorisant l’inclusion et la participation de tous les citoyens sont garantes de la cohésion sociale et de la vitalité de la société CIVile et de la paix.
Ainsi définit, le pluralisme culturel constitue la réponse politique au fait de la diversité culturelle. Indissociable d’un cadre démocratique, le pluralisme culturel est propice aux échanges culturels et à l’épanouissement des capacités politiques qui nourrissent la vie publique. Aussi, cet apport de la diversité par le truch PAGF s OF Aussi, cet apport de la diversité par le truchement de la culture à l’humanité du point de vue politique pour valoriser la cohésion s’observe par ailleurs par Pérection de sites nationaux en patrimoine mondial crée une symbiose entre les nations.
Nous pouvons citer les forêts pour la lutte contre la pollution et l’unité des pays pour libérer les espaces déclarés patrimoines ondiaux de l’UN ESCO à Tombouctou. Cette solidarité en dépit des différences pour l’affirmation de l’humanité est rehaussée d’avantage devant les atrocités inhumaines de par le monde. En effet, devant ces graves atteintes à la dignité humaine, nait une mobilisation extraordinaire pour préserver la vie et cela par la mis en place d’organisations humanitaires sous l’égide des Nations Unies ou de la communauté internationale.
De plus, les politiques d’immigration par l’octroi des bourses d’études et autres démontrent comment les relations politiques en nations participent de manière efficiente à la construction de l’humanité. 2. Du point de vue social et religieux La diversité culturelle est un patrimoine commun de l’humanité. Cela veut dire que tous les citoyens quelques soient leurs cultures sont garants de la cohésion sociale.
Cette cohésion sociale est possible dans la mesure ou l’universalité des droits de la personne est garantie par la nature universelle de l’être humain, c’est-à-dire en tenant compte de l’homme universel comme archétype idéal. En effet, pour la pérennité de cette cohésion 6 2 compte de l’homme universel comme archétype idéal. En effet, pour la pérennité de cette cohésion sociale, des efforts sont faits ans le but de surmonter les difficultés posées par la réduction de l’universalité au général afin de redonner une vérltable dimension universelle aux droits fondamentaux fondés sur une relation bonne et juste.
C’est pourquoi les droits fondamentaux sont déduits à partir de l’essence de l’homme comme unité humaine et naturelle à partir de laquelle est construite l’unité juridique et culturelle. De plus, les droits de Ihomme sont un moyen de réconcilier les sociétes modernes et traditionnelles et de rassurer les individus de tendances politiques opposées. Cela dit, la diversité devient donc une constatation de l’existence de ifférentes races, peuples, coutumes, idéologies… n un mot, de la différence entre les humains, mais cela ne constitue pas pour autant un motif de domination au nom de ses valeurs suprêmes, c’est-à-dire, une idéologie qui ne rejette pas la diversité culturelle comme « héritage commun de l’humanité », mais qui la considère plutôt comme la richesse de l’humanité. Pourquoi la diversité est-elle importante ? La diversité culturelle est présente dans trois cas des grands conflits mondiaux.
Combler le fossé entre les cultures est urgente et nécessaire pour la pax, la stabilité et le développement. Elle est une force motrice de développement, non seulement concernant la croissance économique, mais aussi pour mener une vie plus épanouissante intellectuellement, affectivement, moralement 7 2 mais aussi pour mener une vie plus épanouissante intellectuellement, affectivement, moralement et spirituellement. Elle aussi un atout indispensable pour réduire la pauvreté et pour réaliser un développement durable.
L’acceptation et la reconnaissance de la diversité culturelle en particulier grâce à rutilisation novatrice des médias et de l’information et des communications (TIC) sont propices au ialogue entre les civilisations et les cultures. A ce propos, l’échange équitable ainsi que le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples basés sur la compréhension et le respect mutuel représentent des conditions indispensables pour construire une cohésion sociale pour la réconciliation entre les peuples.
Cette action inscrite dans le cadre global initiée par l’ONG d’une alliance des civilisations, consiste de manière concrète à privilégier dans le cadre de ce dialogue interculturel, dialogue interreligieux inclus, tout un ensemble de bonnes pratiques favorisant le pluralisme culturel au niveau local, égional et national et d’initiatives régionales ou sous régionales visant à décourager toutes les manifestations d’extrémisme et de fanatisme et mettant en évidence les valeurs et principes qui rapprochent.
C’est la raison pour laquelle le programme de dialogue interreligieux de I’LJNESCO, composante essentielle du dialogue interculturel a pour objectif majeur de pourvoir le dialogue entre les différentes religions, traditions spirituelles et humanistes dans un monde où les conflits associés aux appartenances religie spirituelles et humanistes dans un monde où les conflits associés ux appartenances religieuses prennent une place de plus en plus importante.
Il met l’accent sur les interactions et les influences réciproques entre les religions, les traditions spirituelles et humanistes ainsi que sur la nécessité de promouvoir la connaissance réciproque entre celles-ci pour lutter contre les ignorances ou les préjugés. L’apprentissage du dialogue est un processus autant personnel que sociétal. Accroitre les aptitudes et les capacités au dialogue implique une volonté d’ouverture non dénué d’esprit critique. Le dialogue nous concerne tous : des décideurs et responsables aux membres individuels de chaque ommunauté.
Indépendamment des grandes conférences internationales de sensibilisation, l’IJNESCO cherche à promouvoir les activités de terrain, surtout dans des airs géostratégiques sensibles afin de toucher des populations cibles telles que les femmes, les jeunes et les marginalisés. La religion, avec « le judaïsme a inventé la première possibilité de l’universel la représentation d’un Dieu unique, éternel, transcendant, pur esprit, impossible à nommer en raison de l’étendu et de l’unicité de son pouvoir »1 et d’ajouter que « le récit de la Genèse ou le Décalogue s’adresse à tous.
Ils valent dentiquement pour chaque être humain. »2 La notion de personne fondée sur le principe de la création de l’homme ? l’image de Dieu, implique une injonction éthique comme ne pas tuer son prochain. En effet, « quiconque tu un homme tue un monde, quiconque sauve u PAGF comme ne pas tuer son prochain. En effet, « quiconque tu un homme tue un monde, quiconque sauve un homme sauve un monde. » On peut aussi prévoir les propos de Dieu dans la Genèse en disant à Abraham qu’il serait le père d’une multitude de nations. De même que la justice de Dieu atteindra aussi bien le peuple d’Israël infidèle que les nations païennes.
Ainsi, le christianisme consacre le message universaliste de la personne humaine. En effet, « chaque homme a une valeur sacrée pour Dieu, tous sont concernés par la grâce apportée par le Christ. »3 Tout en soulignant les controverses doctrinales sur la question de l’égalité, le professeur Michel Levinet affirme que Jésus- Christ « introduit d’abord une rupture avec les traditions de son temps, fondées sur les distinctions soclales et le méprls des catégories jugées inférieures. »4 Le témoignage chrétien prend appui sur la révélation de Dieu en Jésus-Christ, telle qu’en témoigne justement la Bible.
C’est en elle que l’on trouve notamment ces célèbres paroles de l’apôtre Paul : « désormais, il ny a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme car tous sont en Jésus-Christ. »5 2- Les limites de la diversité dans la construction de l’humanité 2. 1. Au plan politique et culturel Certains peuples ont cette tendance à faire de leur culture, de leur civilisation, une civilisation de référence, c’est-à-dire une culture sur laquelle les autres doivent trouver modèle comme si ici il y avait un modèle en la matière. Ils rejettent hors d