Socio-économie & mutations contemporaines

SOCIO-ECONOMIE ET MUTA IONS CONTEMPORAINES Vendredi 18 janvier 2013 Programme : Chapitre 1 : Le commerce international, DIT et stratégie internationale des entreprises Chapitre 2 : Système financier international Chapitre 3 : L’emploi, le chômage, les politiques de l’emploi Examen : grandes questions, problématiques, de réflexion. CHAPITRE 1 LE COMMERCE INTER INTERNATIONALE DE Thème 1 : La mesure Approche qualitative or 66 Sni* to EGIE naux 1. Les prlncpaux courants d’échange Il s’agit de flux de biens et de services avec des contreparties. 1 . 1 Les échanges de marchandises

Depuis la fin de la WWII (au début des années 50), nous sommes entrés dans la seconde vague de mondialisation. Ce qui est marquant est que d’une part on constate une croissance très rapide du commerce international et d’autre part, la croissance engendre de facto une très forte interdépendance entre les nations de deux points de vue : pour leur débouchés et pour leurs approvisionnements. 1 . 1. 1 ‘ampleur des échanges de marchandises exportations de marchandises ont diminué de 12,2% et la croissance économique a baissé de Conclusion : le commerce international sur-réagit aux évolutions u PIB. our mesurer le degré d’ouverture d’un pays, on utilise 2 indicateurs : le taux d’exportation, il sert à exprimer la part des débouchés pour les produits nationaux sur les marchés étrangers. Et le taux d’importation qui exprime la dépendance d’une économie vis-à-vis de l’extérieur pour ses approvisionnements Exemple : La France France 1950 1980 2007 2010 Taux X 3096 Taux M 2896 Phase évidente de mondialisation. pour 2010, dû à la crise, les taux ont baissé, ceci ne veut pas forcément dire que l’interdépendance a diminué mais les chiffres du rapport ont tous es deux baissés.

PAGF OF international des services et c’est un enjeu majeur pour les pays développés car ils ont au fur à mesure perdu la bataille sur le marché des biens. Classement en 2009 (part des services rendus à l’international) USA Royaume uni Allemagne Chine Les principaux débouchés se trouvent au Brésil, en Inde et en Chine. Les grandes catégories de services : Le transport Les voyages Les communications La construction (infrastructures routières, rails… ) Pour les autres services (financiers, informatiques, informations, assurances… ), on trouve aussi des pays émergents.

Jusqu’aux années 90, les échanges de service augmentaient plus rapidement que les échanges de marchandises et depuis la croissance est équivalente. presque la moitié des sen,’lces sont comptabilisés dans la rubrique services informatiques et services financiers. 2. La balance des paiements Tableau sur le site de la b PAGF 3 OF de faire des anticipations sur l’évolution des taux de change. Dans ce document, les transactions sont enregistrées en devises (monnaie convertible sur le marché des changes et si elle est acceptée par les non résidents comme moyen de paiement ; le yuan n’est pas une devise).

Lorsque les sorties de devise sont supérieures aux entrées, le solde est déficitaire et dans le solde inverse, le solde est excédentaire. Une économie ou une zone économique doit avoir suffisamment de réserve de change pour effectuer les paiements à rextérieur toutes les Importations et les dettes contractées à l’étranger. Sur le site de FMI, on trouve la balance de paiement normalisée. 2. 2 Lecture et analyse de la balance des paiements 2. 2. Le compte des opérations courantes Dans ce compte, on va retrouver toutes les transactions qui ont un caractère non spécifiquement financier (on va trouver des pérations à caractère « réel Ces opérations ont une plus grande stabilité que les comptes du capital financier. a. La balance commerciale ou le compte des biens La balance commerciale enregistre les exportations et les importations de biens, c’est-à-dire des flux de marchandises qui s’accompagnent d’un transfert de propriété entre un résident et un non résident.

Entre 2004 et 2007, la balance commerciale de la zone euro se dégrade. Cette dégradation s’explique par la baisse des exportations et la hausse des importations (en quantité). La baisse des exportations s’explique surtout par l’appréciation de ‘€ par rapport au $. La reprise de la demande intérieure en Europe explique la l’appréciation de l’E par rapport au S. La reprise de la demande intérieure en Europe explique la hausse des importations. Ce solde indique la compétitivité d’une économie.

Sur l’exemple, il indique très nettement une perte de compétitivité, cela veut dire que les étrangers achètent moins de biens européens ou que les européens achètent davantage de bien étrangers. (Être compétitif – être en position pour faire face à le concurrence). 2008-2009 : les années sont très nettement déficitaires. Raisons : chute de la demande internationale (baisse de 12,2% en 2009) qui pénalise les exportations. « 3ème Choc pétrolier Y, la hausse du prix du pétrole. b.

Le compte des services Ce compte enregistre tous les services rendus par les résidents (par les européens ici) aux non résidents (non européens). La fourniture de service à l’étranger génère une entrée de devise et réciproquement. Ily a une bonne compétitivité, un solde continuellement excédentaire, elle n’a fait que de s’améliorer et a bien résisté à la crise Ceci traduit une bonne compétitivité des fournisseurs de sep. ices européens. Les échanges internationaux de service résistent mieux à la crise économique que les échanges de marchandises.

Vendredi 25 janvier 2013 c. Le compte des revenus Ce compte enregistre des flux de devise qui correspondent à la rémunération des facteurs de production (surtout le travail et le capital). D’abord, on va enregistrer ion du travail des PAGF s OF employeurs hors d’Europe et la rémunération versée aux non européens par des employeurs européens. Ensuite, on va enregistrer les revenus des investissements (les dividendes et les intérêts). Pour 2009, le solde des revenus est déficitaire de – 36,7 milliards cy€.

Cela s’explique essentiellement par la cause : En 2008 et 2009, les européens ont peu investi à l’étranger alors que les investissements réalisés par les non européens en Europe (un flux de devise sortant pour les rémunérer). d. Le compte des transferts courants En 2009, ce compte est déficitaire pour un montant environnant 96 milliards d’E (sortie nette d’E en dehors de la zone Euro). Ce compte enregistre les transferts sans contrepartie (flux net sortant), ce sont des transferts réalisés par les administrations ubliques européennes en direction des pays étrangers.

Ce sont essentiellement des subventions, des dons pour les pays étrangers. Ce solde est historiquement élevé, en 2004, le déficitaire était de 59 milliards d’E. Certains disent que l’Europe est trop généreuse, d’autres disent que c’est normal que l’Europe fournisse une aide plus importante en temps de crise mondiale. Ce sont surtout le compte de revenus et le compte de transferts courants qui expliquent le déficit du compte de transactions courantes de l’UE. 2. 2. Le compte de capital Ce compte n’enregistre pas les opérations financières mais les pérations sur actifs : Les transferts en capital Les acquisitions ou les cessions de brevet En 2009, le compte est légèrement excédentaire C’est surtout dans le secteur de la OF 9 milliards d’E compte est légèrement excédentaire z 9 milliards d’E C’est surtout dans le secteur de la téléphonie mobile et dans les transmissions par satellite où les opérations se sont réalisées. 2. 2. 3 Le compte financier Ilya 4 éléments Investissement direct (IDE) Investissement de portefeuille Produits financiers Autres investissements a.

IDE Ils correspondent à des flux financiers placés à l’étranger dans ne unité de production (entreprise) à fin d’y acquérir un intérêt durable (le seuil de détention = des actions ou des droits de vote). En 2009, le solde de la balance des IDE est déficitaire pour – 228 milliards d’E Ce déficit signifie que les investissements réalisés par les européens à l’extérieur de l’Europe dépassent de 228 milliards d’E les investissements réalisés par le reste du monde en Europe. b.

Investissements de portefeuille On va enregistrer les opérations sur les actions, sur les créances et sur les instruments du marché monétaire (lorsque les banques, ntreprises se prêtent de l’argent entre elles). En 2009, il est excédentaire de 420 milliards d’E. Les investisseurs ont préféré acquérir des titres européens plutôt que les titres américains. Ce montant est très élevé mais il est conjoncturel et résulte des réajustements de portefeuille qui sont intervenus suite ? la crise de subprime en direction de l’Europe puisque les titres européens étaient plus lisibles et donc moins risques que les titres américains. . Produits financiers dériv 7 OF Produit dont la valeur dérive de la valeur d’un actif. Ce sont des produits qui permettent de se protéger contre les isques financiers. SWAP de devise (échange de devise) En 2007 et 2008, on a un montant déficitaire pour les produits dérivés de 67 milliards d’€ en 2007 et de 77 milliards cy€ en 2008. Le solde est fortement déficitaire, cela marque la défiance qui s’est instaurée à l’égard de ces produits pendant la crise des subprimes. d. Autres investissements On trouve dans ce compte les crédits commerciaux et les prêts notamment effectués par le FMI.

En 2009, le solde est excédentaire de 131 milliards d’E. 2. 2. 4 Le compte des avoirs de réserve de change C’est la contrepartie de tous les autres comptes Des devises De l’or DTS (droits de tirage spéciaux) Ce sont des créances très liquides détenues par la BCE et les banques centrales nationales. En 2009, le compte est excédentaire de 4,5 milliards d’E. Cela signifie que la zone Euro a enregistré en 2009 une entrée de devise qui augmente les contreparties de la masse monétaire et donc les possibilités de créer les € et donc augmenter les possibilités de financement ? l’économie.

Les origines de la création monétaire : La créance sur l’économie Les créances sur le trésor public Les créances sur l’extérieur. Thème 2 : les théories des échan es internationaux PAGF 8 OF Capacités technologiques L’abondance des facteurs de production (capital, travail) Ces théories vont converger vers deux conclusions majeures • Chaque pays a intérêt à participer librement aux échanges internationaux parce que l’ouverture sur l’extérieur entraine un gain à l’échange Chaque pays a intérêt à proposer aux marchés des biens qui proviennent d’une spécialisation productive.

Les pays doivent se spécialiser dans le secteur ou les secteurs où il est le plus efficace. Efficacité (en économie) : on arrive à produire à moindre coût, en inimisant l’usage des ressources Les nouvelles théories sont en rupture avec tous les enseignements des théories traditionnelles car Les nouvelles théories s’intéressent principalement aux structures de marché. Structure de marché : comment sont structurées Hoffre et la demande.

Situation de concurrence : beaucoup de demandeurs et d’offreurs Situation imparfaite : peu d’offreurs Ces théories délaissent les analysent qui sont basées sur les caractéristiques des pays. De plus, les théories traditionnelles étaient incapables expliquer, rendre compte de l’importance des échanges intra-branches échanges croisés de produits similaires entre les pays industriels, par exemple des voitures).

Les nouvelles théories vont abandonner l’hypothèse de la concurrence parfaite des théories traditionnelles et s’intéressent à la concurrence imparfaite et notamment mettent en avant le rôle joué par les économies d’échelle qui justifient que des pays qui se ressemblent trouvent un intérêt à échanger leurs produits. La concurrence imparf PAGF pays qui se ressemblent trouvent un intérêt à échanger leurs produits. La concurrence imparfaite est également à l’origine d’un renouveau des thèses protectionnistes. Et pourtant, la théorie du libre échange domine toujours. . Les théories traditionnelles du commerce international : le rôle des différences entre les pays Ces théories montrent que l’ouverture d’un pays sur l’extérieur entraine un gain. Cependant, ce gain a des effets redistributifs dans les pays. Les échanges vont conduire à une égalisation de la rémunération des facteurs de production au niveau mondial (taux d’intérêt, salaire, etc. ) 1 . 1 Les premiers théorèmes 1 . 1. 1 La théorie des avantages absolus d’Adam SMITH (1776) C’est le premier auteur qui va donner une explication du ommerce international.

Pour Smith, les échanges de produits entre les pays proviennent des différences absolues entre les coûts de production de chaque pays. Un pays a intérêt à importer ce qui est fabriqué moins cher ? l’étranger et a intérêt à exporter des produits qu’il fabrique à un meilleur coût. Les avantages reposent sur des différences de productivité. Productivité du travail A travers les produits, ce sont les conditions dans les pays qui sont en concurrence. Si un pays a un avantage absolu, il doit se spécialiser. Limite Les pays qui n’ont pas d’a us ne peuvent pas se