rapport

IV-Présentation A partir des années 1990, la capacité des Régies Autonomes à satisfaire la demande croissante des usagers est devenue l’objet de débat et de prise de positions souvent contradictoires concernant les choix cruciaux auxquels sont confrontés les pouvoirs publics dans un contexte d’intégration crolssante à l’économie mondiale. Faut-il maintenir le principe dinterventionnisme dans un cadre rénové ou au contraire se désengager par le biais de la privatisation de la gestion de certaines activités à caractère commercial et industriel ?

En effet, le Maroc est confronté à une croissance accélérée de la population urbaine en 1982 à 13,4 millio d’habitant en 2004 e villes et des centres même période. Ces c années 2006 et 2007. ors to nextggge illions d’habitants uis à 16,4 millions ion du nombre des 0 au cours de la épassés pour les Cette évolution a généré notamment un accroissement important des besoins en infrastructure, en équipements collectifs et en services publics urbains et induit dans la quasi-totalité des villes un décalage entre la courbe de l’offre des services municipaux et celles de la demande sociale. portants, ils ont pour conséquence la détérioration de certaines prestations des services public, des difficultés sur le plan financier, la vétusté de certains réseaux urbains, la rareté des investissements, autant d’obstacles que la gestion directe a du mal à surmonter. Cette situation a rendu nécessaire la recherche de solutions innovantes et alternatives, de nature à résorber ces déficits et à doter les villes des infrastructures et des équipements correspondants à la demande sociale et aux exigences de l’environnement de l’entreprise.

Il est donc apparu urgent, otamment pour les grandes métropoles, qui accuelllent l’essentiel de la population urbaine et constituent le poumon économique du pays, de se tourner vers de nouvelles formes de gestion des services, de garantir des prestations conformes aux standards internationaux et surtout, de mobiliser des potentiels de financement externes, à hauteur des niveaux élevés de la demande des prestations urbains.

Les lourds investissements qu’il faudra réaliser au cours des prochaines années, particulièrement dans le domaine de l’assainissement liquide, en vue de mettre les villes à l’abri des nondations, de réhabiliter les réseaux vétustes et d’accompagner, sans rupture, l’extension rapide des trames urbaines, de créer des systèmes d’épuration répondant aux normes universelles de l’environnement et de préserver l’hygiène et la santé des populations urbaines, ont conduit à rechercher des partenaires internationaux, capables de mobiliser ces potentiels de capitaux et d’assurer une gestion experte et au moindre coût pour la c mobiliser ces potentiels de capitaux et d’assurer une gestion experte et au moindre coût pour la collectivité. Outre cet avantage, Passociation de sociétés privées à la gestion des services publics urbains permettra aux Communes concernées de libérer des ressources de plus en plus rares affectées dans certains cas à ces secteurs hautement capitalistiques et de les diriger plus avantageusement vers les investissements sociaux dont les villes ont grandement besoin.

C’est à ce titre, qu’ont été conclues d’importants contrats pour la Gestion Déléguée des services publics urbains d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide de Casablanca en août 1997, de Rabat-Salé en janvier 1999, de Tanger et de Tétouan en janvier 2002. Les contrats ont été établis tenant compte de la nécessité d’assurer à ces grandes villes des niveaux d’investissement suffisants répartis sur une longue durée et une qualité de service conforme aux standards internationaux. La LYDEC, depuis le 1er Août 1997, a pris en charge la gestion des services d’eau, d’électricité et d’assainissement sur les territoires des Communes urbaines de Casablanca, Mohammedia, Ain Harrouda et sur un certain nombre de communes rurales. Avec la sienature de l’aven t de gestion déléguée,