systeme phonetique de l’ancien francais

l. LE SYSTÈME PHONÉTIQUE ET SON ÉVOLUTION 1. L’évolution de l’accent en AF 2. Les traits caractéristiques du système vocalique de FAF et les tendances essentielles de l’évolution des voyelles 3. Les traits caractéristiques du système consonantique et les tendances essentielles de l’évolution des consonnes 1. L’évolution de raccent en AF ors L’accent de l’AF reste na Sni* to accentuée est donc plus longue que la va L’accent frappe chaq atin la voyelle onsidérablement à part quelques monosyllabes — pronoms, particules qui se trouvent en ostposition au mot accentué et qui forment avec celui-ci un même groupe accentuel.

Il arrive que ces enclitiques se soudent avec le mot accentué et perdent la voyelle finale, par ex. : si me > Sim, ne el > nel A la suite de la réduction des syllabes post-toniques due au caractère dynamique de raccent l’AF ne possède que – des oxytons (les mots qui portent l’accent sur la dernière syllabe) – des paroxytons (les mots qui portent l’accent sur l’avant- dernière syllabe) si les mots se terminent en -e. A partir du XIV s. on constate le passage graduel à l’accentuation e la phrase qui est étroitement liée à l’apparition de la liaison et de l’enchaînement. ssentielles de l’évolution des voyelles On peut marquer les tendances essentielles dans l’évolution des voyelles en AF: – la monophtongaison des diphtongues depuis le XI s. jusqu’au XVII s. qui résulte que dans le vocalisme français il ne reste que 4 diphtongues dont le premier élément est une semi-consonne: [jal – Mathieu [je] – pierre [ui] – fruit [Wa] – avoir La dernière triphtongue [eau] se monophtonguise en [o] au XVII – la nasalisation des voyelles : au IX s. outes les voyelles suivies dune consonne nasale se nasalisent, par ex. bon – [bônl, feme – [fÉme]. On continuait à prononcer la consonne nasale tout en nasalisant la voyelle précédente. Au XVI s. toutes les voyelles nasalisées se transforment en voyelles nasales; les consonnes nasales ne se prononcent plus, par ex. : [fàntEr] > [Jater]. Cependant au WII s. les voyelles nasalisées devant une autre consonne nasale prononcée à fintérieur du mot, se dénasalisent, par ex. : femme [fârna] > [fama]; la réduction partielle ou complète des voyelles atones.

La endance à l’accent oxytonique résulte à partir du XII s. la réduction partielle de la voyelle [e] en [a] dans la position finale et dans les mots monosyllabiques, par ex. : [teste] > [testa], me Au XVII s. [a] final après une voyelle ou une consonne subit une réduction complète et ne se prononce plus, par ex. : [porta] > [port]. – le changement des voyelles en position atone Au XIV s. les voyelles Au XIV s. les voyelles atones en hiatus subissent – la réduction comp ète, par ex. eage – [eacËa] > [a3ê] > [a3] – la réduction partielle: le diphtongue [oe] se transforme en ou [u], par ex. loér [loér] > [luer] les voyelles [u], [ü] se transforment en semi-consonnes, par [i] > [j] – nier [nier] > [njer] [u] > [w] – ouate [uat] > [Wat] [ü] [y] – tuer [ tuer] > [tyer] – au XVI s„ la voyelle [a] subit une réduction complète devant n’importe quelle voyelle, par ex. : [aouestl > [aut] > au XIV s. la voyelle protonique [o] se transforme en voyelle par ex. [morirl > [murir] mourir – le changement de la qualité des voyelles selon leur position. En AF la qualité des voyelles dépend de leur origine: si en latin la voyelle est longue, elle se prononce en français comme une oyelle fermée; si en latin elle est brève, en français elle se prononce comme ouverte. A partir du XVI s. , on observe la tendance du changement de la qualité des voyelles selon leur position qui est connue sous le nom de « loi de position », dont les essentiels sont, par ex. la voyelle e indépendamment de sa qualité originelle commence ? se prononcer comme [E] dans les syllabes ouvertes et en position finale devant une consonne prononcée; mais dans les syllabes fermées et dans la position finale absolue elle se prononce comme [e], par ex. : [feva] > [fEva], [el] > [El], [pera] > [pera], mais onte(t) – [ prononce comme [e], par ex. : [feva] > [fEva], [el] > [El], [pera] > [pera], mais bonte(t) – [bbte]. la voyelle o de même modifia sa qualité selon sa position: dans la syllabe ouverte devant le son [z] elle devient fermée ([roza], mais [roba]).

Les tendances essentielles de l’évolution des consonnes sont: 1 . la simplification des groupes de consonnes et des affriquées. – à partir du X s. la consonne devant une autre consonne se transforme en I-dur et puis se vocalise en voyelle [u] ce qui résulte une diphtongue avec la voyelle précédente, par ex. [albe] > [aft)e] > [aube]. Si la consonne devant une consonne se trouve après e-ouvert, alors entre lui et I-vocalisé se forme un son intermédiaire [a] ce qui donne la triphtongue [eau], par ex. [bels > bels > beaus]. Dans la position après les voyelles i, u la consonne I devant une autre consonne ne se vocalise pas, mais subit une réduction complète, par ex. : fils > [fis]. – à partir du XI s. la consonne s subit une réduction complète devant les consonne r, l, m, n, et puis au XIII s. elle ne se prononce non plus devant les consonnes t, p, [kl, par ex. isle > [ile], teste > [tete]. – à la fin du XIII s. on note la simplification des affriquées, par ex. [Œ] > [s] Ciel [Sjel] [t J] > [f] chien [tljen] > [Ijen] [d3] > [3] gent [d3ànt] > [Sant] 2. ‘évolution PAGF chien [d3] > [3] gent [tJjen] > [Jjen] [dgant] > [3ànt] 2. ‘évolution des consonnes intervocales. Au XII s. la consonne d- interdentale qui ne se trouve que dans la position intervocale subit une réduction complète, par ex. : vide – [vide] > [vie] > [via] > 3. L’évolution des consonnes finales – à partir du XII s. le t-final qui se prononce comme [Ê] dans la osition après une voyelle subit une réduction complète, par ex. chantet – [tlàntee] > [tJànte] > [tfànta] > [Jat] – au XVI s. plusieurs consonnes finales ne se prononcèrent plus dans les positions • après m, n le suffixe -men(t) d dans les suffixes -ard buvar(d) p apres m cham(p) dans toutes les positions mur(s), porte(s) dans les terminaisons des verbes à l’infinitif chante(r), dormi(r), devoi(r) – au XVII s. les consonnes finales p, t, [k], s disparaissent définitivement. La prononciation de la consonne r final est rétablie par les erammairie erminaisons de l’infinitif