Thérèse Desqueyroux : La relation entre la condition féminine des années 1920 et le personnage principal : Thérèse Desqueyroux

La relation entre la condition féminine des années 1920 et le personnage principal : Thérèse Desqueyroux Le personnage principal que décrit Français Mauriac dans son roman Thérèse Desqueyroux, ne ressemble pas à la description féminine typique de ce que l’on connaît des années 1920. La questlon que se poseraient les lecteurs, ourrait bien être celle Swpe to page du but de cette décis org femelle qui ne se lie Sni* to View époque ? Qu’est•ceq l’aute traditionnelles suivie d’années ? ersonnage ine générale de cette sur les coutumes es pour tant Avant de continuer cette discussion, il est nécessaire d’expliquer a position des femmes dans les années 1920s. Les hommes avaient plus de droit que les femmes. Le sexe masculin était regardé comme le sexe supérieur. En 1804, une nouvelle loi a été promulguée par le gouvernement français : Le Code Napoléon. Ce code affirmait l’incapacité juridique totale de la femme mariée.

Par exemple, elles n’avaient pas le droit de signer des contrats, d’accès aux universités, de travailler sans l’autorisation de son mari et elles étaient totalement exclues des droits politiques. Chaque femme était dépendante d’un homme : soit de son mari soit de son père (si elle n’était pas mariée). Ce code limitait gravement les femmes jusqu’en 1938, quand il a été déclaré inconstitutionnel (Le Code Napoléon, date inconnue). Ainsi, au temps que tous les événements du roman passaient, Thérèse était soumise de ce code judiciaire et de ses limitations.

Comme l’on voit dans le roman, les destins des filles des familles très traditionnelles ont été planifiés. Ces familles bourgeoises se sont toujours occupées avec des relations familiales. Elles auraient toujours choisi l’homme qui épouserait leur fille un jour. Le mariage de Thérèse et de Bernard, par exemple, a été conclu ans l’intérêt des deux familles (Suekane, 2009 : 8). Thérèse se serait toujours mariée avec Bernard, elle n’avait pas de choix dans cet affalre. Elle n’avait aucune autorité sur son avenir.

Il y avait des règles et des procès, et elle n’avait qu’à les suivre sans perturber. En retournant à Argelouse du Palais du Justice, Thérèse réfléchit à son passé et comment elle est devenue une personne qui commettrait un tel crime. Elle pense à son enfance. Mauriac écrit : « peut-être cherchait-elle moins dans le mariage une domination, une possession, qu’un refuge. Ce qui l’y avait précipitée, n’était-ce as une panique ? Petite fille pratique, enfant ménagère, elle avait hâte d’avolr pris son rang, trouvé sa panique ?

Petite fille pratique, enfant ménagère, elle avait hâte d’avoir pris son rang, trouvé sa place définitive ; elle voulait être rassurée contre elle ne savait quel péril, » (Mauriac, 1927 : 17-18). Dans cet extrait, Mauriac fait mentionner au vœu de Thérèse de se marier. Elle ne veut pas seulement se marier avec Bernard pour avoir plus de pouvoir » (qui vient avec les propriétés qu’ils partageront), elle veut se marier pour avoir un refuge. Pour elle, ès qu’elle se marie, elle sera en sécurité. Ily a quelque chose qui lui fait peur, et selon Thérèse, la seule manière de se protéger de cette crainte, c’est par le mariage.

En outre, elle dit « jamais elle ne parut si raisonnable qu’? l’époque de ses fiançailles : elle s’incrustait dans un bloc famillal, « elle se casait » ; elle entrait dans un ordre, » (18). Ici, l’on voit ? ce que soumet le mot « rang » (mentionné sur la page 17), que veut prendre Thérèse. Elle veut occuper l’image traditionnelle d’une femme mariée, celle qui a été endoctrinée chez les femmes de cette époque depuis leur enfance. Elles ont compris qu’il y a un seul rôle qu’elles peuvent jouer dans la vie, et c’est celui d’être la femme d’un homme qui est le patriarcatl de la famille.

Thérèse croit de trouver le bonheur et la sécurité, dont elle a besoin, dans le mariage avec Bernard. Si elle l’ép de trouver le bonheur et la sécurité, dont elle a besoin, dans le mariage avec Bernard. Si elle l’épouse, son père sera content, aussi que la famille de Bernard (les hommes les plus pertinents dans sa vie). Elle auralt fini sa tâche pour laquelle elle a été née. Il lui sera enfin possible d’être elle-même, parce que tout sera en ccord. Le but de son destin sera atteint. Il semblait à Thérèse qu’après son mariage, elle serait contente, qu’elle aurait trouvé la paix, qu’elle cherchait.

Au lieu de se libérer enfin elle se trouve de plus en plus emprisonnée dans la vie mariée. Elle n’a pas de liberté. Bernard exerce son contrôle masculin sur elle et sa vie. Tout ce qu’elle a à faire c’est de remplir son rôle comme femme mariée : rester à la maison, s’occuper des environs, aimer son marl, avoir des enfants et les élever. Elle peut donc ne pas faire ce qu’elle aimerait – elle ne peut être elle- ême. Cette vie dont elle avait très hâte à commencer, lui est rendu insatisfaite. Ses attentes n’ont pas été achevées.

Dès qu’elle tombe enceinte avec Marie, Thérèse ressent de plus en plus éloignée de son rêve de se libérer. Après son mariage elle n’a que simplement continué à faire ce que les autres voulaient qu’elle fasse : ses devoirs comme femme mariée et porteuse du nom de famille. La famille Desqueyroux la traitait comme un « vase comme femme mariée et porteuse du nom de famille. La famille Desqueyroux la traitait comme un « vase sacré » (46). Non parce qu’ils l’aimaient, ce n’est qu’à cause du bébé qu’elle portait. Cet enfant sera la prochaine addltion à la famille Desqueyroux et Thérèse n’est que la porteuse.

C’est pour ceci qu’elle croyait perdre son individualité et le sens de son existence. Thérèse ne voulait pas que son existence soit définie par des tâches familiales. Elle était plus que la femme normale. Les autres personnages l’ont décrite comme intelligente (11) et indépendante (41). Cette indépendance qu’a Thérèse est épreuve qu’elle ne sait pas conformer au milieu familial. Les familles ourgeoises ne connaissent pas les femmes indépendantes. pour eux. les femmes doivent être à la soumission du patriarcat et rester inférieure de l’homme. Les femmes ont un rôle ? remplir et c’est tout qu’elles peuvent faire.

Ainsi, c’est évident que Thérèse avait du mal à s’adapter dans la vie mariée. Elle est un esprit libre dans un lieu encagé. Il n’y pas d’espace pour les femmes individualistes. Elles doivent toutes conformer à la vie bourgeoise. Dès qu’Anne tombe amoureuse de Jean Azévédo, tombe-t- elle jalouse, Thérèse. Anne qui était simple d’esprit, a trouvé de l’amour vrai par hasard. Thérèse cherchait depuis toujours une vie excitante et cogn de l’amour vrai par hasard. Thérèse cherchait depuis toujours une vie excitante et cognitivement stimulante, mais cet amour ne lui est pas tombé sur la route.

Elle n’arrivait pas à avoir ces émotions avec Bernard. Ils n’avaient pas d’idées mutuelles. Quand la famille de la Trave demandait à Thérèse d’aller voir jean Azévédo pour le convaincre de quitter Anne, Thérèse jouait encore son rôle dans la vie bourgeoise : elle fait ce que la famille s’attend d’elle. Quand elle est allée chercher Jean Azévéda, elle trouvait qu’elle l’aimait bien aussi. Ils pouvaient parler des choses qu’intéressaient Thérèse, comme la littérature. Elle trouvait qu’elle pouvait bien être elle-même autour de lui, parce que lui aussi était un esprit libre.

Après qu’il est parti pour Paris, Thérèse se créait un symbole : paris est le lieu où elle peut être libre et ce qui elle est. À Paris, elle n’aura pas d’attentes qui ‘étoufferont et qui la limiteront. Le vœu de Thérèse de se libérer enfin de sa vie ennuyante et étouffante, devenait plus grand. Thérèse ne voulait être ni femme de Bernard ni mère de Marie. Ceci est une contradiction à la vie ormale des femmes de cette époque. Que Thérèse veuille se détacher de ses environs et de ses tâches familiales, confirme aux lecteurs l’individualité unique de Thérèse.

Elle essayait de se libérer par empoisonn confirme aux lecteurs Hindividualité unique de Thérèse. Elle essayait de se libérer par empoisonner Bernard avec son médicament. Pour Thérèse, Bernard représentait la soumission dont elle subissalt. Il est dominateur (Suekane 2009). Vls-à-vis de Thérèse, Bernard tient tous les pouvoirs. Il est lui-même une loi et interdit à Thérèse de prendre la parole (comme le Code Napoléon nterdisait celles des Françaises). Il dit : « vous n’êtes plus rien ; ce qui existe, c’est le nom que vous portez, hélas » (58).

Il nie son existence, Thérèse est réduite au prestige du nom de sa famille. La relation de Bernard et Thérèse, comme un dominateur et une prisonnière, est représentée et mise en valeur par la métaphore de « la chasse ». Cette image suggère l’emprisonnement physique et moral de Thérèse ou bien la damnation de Bernard (Suekane, 2009). Elle essayait de tuer son mari parce que pour elle, Bernard représentait la vie fixée et rigide qui ne lui permettait pas à être lle-même. Avec Bernard, elle ne pouvait pas être libre. Ainsi, pour obtenir la liberté, il fallait supprimer Bernard de sa vie.

Ici, on peut encore distancier Thérèse des autres femmes de cette epoque. Quel genre de femme aurait essayé de tuer son mari pour obtenir de la liberté ? La femme de tous les jours des années 1920 n’ont qu’accepté leurs destins. Cet acte de Thér liberté ? La femme de tous les jours des années 1920 n’ont qu’accepté leurs destins. Cet acte de Thérèse montre aux lecteurs la désespérance de Thérèse de se libérer. Elle n’est pas la femme conventionnelle. En éliminant Bernard de sa vie, Thérèse serait libre et personne n’aurait d’autorisation sur elle. ? la fin du roman, où Bernard lui permet d’aller à paris, il lui donne son plus grand VŒU : de simplement vivre sa vie et de la gagner aussi. Paris lui symbolisait la vie dont elle rêvait depuis toujours. Cet acte généreux de Bernard montre qu’il (les hommes) a compris que Thérèse (les femmes) a eu besoin d’être libérée depuis le premier jour de leur mariage. II n’e l’en veut pas non plus. Il accepte qu’ils n’auraient jamais eu un mariage heureux. Je crois que la raison que François Mauriac a choisi de créer un ersonnage autant que Thérèse Desqueyroux, c’était parce qu’il voulait parler pour les femmes de cette siècle.

L’auteur n’était pas d’accord avec le statut féminin de cette époque. Il voulait créer un personnage qui représenterait ces femmes qui n’avaient ni courage ni voix pour s’enlever de cette soumission patriarcale. À cause de la société où se trouvaient-elles et la situation judiciaire, il leur était impossible de se détacher de leurs rôles de genre préconçus, car sinon les femmes n’auraient nulle part à al se détacher de leurs rôles de genre préconçus, car sinon les emmes n’auraient nulle part à aller (à cause du Code Napoléon).

Les femmes étaient interdites de vivre leur vie sans l’autorisation mascullne. La société et les bonis mores d’aujourd’hui ont beaucoup changé depuis les années 1920. Les femmes ont toutes les mêmes droits que les hommes, et il ne reste plus de discrimination grave de genre. Mauriac a réussi à l’aspect, que les lecteurs aient de la sympathie pour Thérèse, même si elle avait commis un tel crime horrible. L’on comprend sa frustration et ses raisons. Mots : 1 806 Bibliographie Jeuge-Mayarnt, l. (2008) « patriarcat » Larousse. Larousse. Disponible à : http://www. arousse. com/en /dictionaries/french/patriarcat/58689 [Accédé le 31 août 2014]. Le Code Napoléon. Date inconnue. [En ligne]. Disponible à : http://8mars. info/le-code-napoleon? lang=fr [Accédé le 31 août F. 1927. Thérèse Desqueyroux. Paris : Librairie Générale Mauriac, Française. Suekane, A. 2009. La vraie figure de hérèse dans Thérèse Desqueyroux. Dissertation non-publiée. Nice : LJniversité de Sophia. [En ligne]. Disponible à : http://dept. sophia. ac. jp/human /flit/sotsuron/sotsuronSuekaneAiri. pdf [Accédé le 31 août 2014]