Thérèse Desqueyroux

eveillé Alfred Arickx Colin Liagre Arthur Thérèse Desqueyroux de François Mauriac p g L’auteur : François M François Mauriac de son nom de naissance François Charles Mauriac, né le 11 octobre 1885 à Bordeaux et mort le 1er septembre 1970 à Paris, est un écrivain français, romancier, dramaturge, critique, Journaliste et poète. Lauréat du Grand prix du roman de l’Académie française en 1926, il est élu membre de l’Académie française au fauteuil no 22 en 1933. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.

Thérèse Desqueyroux : Thérèse Desqueyroux est un roman de François Mauriac paru en 1927. En 1950, ce roman fut inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-sièclel . Il a été aussi adapté au cinéma en 1962 par Georges Franju et en201 2 par Claude Miller. en 1905. François Mauriac a assisté à son procès. Elle fut seulement condamnée pour avoir falsifié des ordonnances. Thérèse Desqueyroux veut être libre mais elle reste seule même à la fin du roman.

La véritable histoire d’Henriette Canaby, qui a inspiré à François Mauriac le personnage de son célèbre roman, « Thérèse Desqueyroux b. Caffaire avait éclaté le 16 mai 1905, quand un médecin avait porté lainte, dans une lettre au procureur de la République, contre Henriette Canaby, épouse d’un notable bordelais, pour avoir imité sa signature sur de fausses ordonnances et s’être procuré des produits fortement toxiques. Les enquêteurs chargés de l’affaire devaient découvrir alors que le mari d’Henriette, Emile, était gravement malade et alité depuis plusieurs mois.

A fissue de l’instruction, Henriette était accusée de faux et usage de faux mais aussi de tentative d’empoisonnement sur la personne de son mari. La cour d’assises de Bordeaux l’avait pourtant acquittée au bénéfice du doute. Contrairement au modèle réel, Thérèse n’est pas amoureuse dun autre homme, elle est différente et beaucoup plus compliquée. Elle est une femme intelligente, indépendante, courageuse et libre qui entend se libérer de l’étouffement de la société et de son entourage.

Elle ne veut pas être dominée par son mari mais restera toujours seule, traitée comme un monstre que nul ne peut comprendre. 2 d’ordonnance Portrait de Thérèse Desqueyroux : Une femme des années 1920 mariée par convenance ? un bourgeois de province, un homme brutal. Ses noces consommées, elle finit par étouffer au sein de cette famille atholique et se transforme en empoisonneuse, prête à tout pour échapper à ce carcan et combler le vide de son existence. Thérèse Larroque est une jeune fille bien née, de la bourgeoisie bordelaise.

Son père est influent mais exempt de toute tendresse, sa mère est morte en couches, à sa naissance. Elle a été élevée en partie par tante Clara, une vieille fille sourde, solitaire mais pleine d’affection maladroite. Depuis toute jeune promise à Bernard Desqueyroux, le demi-frère aîné de son amie denfance Anne de la Trave, elle se rassurera un temps de ce destin tout tracé. « peut-être cherchait-elle moins das le mariage une omination, une possession, qu’un refuge. Ce qui l’y avait précipitée, n’était-ce pas une panique ?

Petite fille pratique, enfant ménagère, elle avait hâte d’avoir pris son ran& trouvé sa place définitive ; elle voulait être rassurée contre elle ne savait quel péril. » Mais Thérèse n’est pas une jeune femme comme les autres. Cultivée, ivre de liberté, elle ne s’épanouira pas dans ce mariage. Mauriac évoque le dégoût de son héroïne pour le sexe, et les assauts de son mari qu’elle subit en silence « le désir transforme l’être qui nous approche en un monstre qui ne lui ressemble as C’est donc le portrait d’une femme malheureuse qui se dessine peu à peu.

Contexte culturel : 3 Sa culture laïque frôle l’athéisme, « Le père pense mal c’est un saint laïque Y. C’est pour cela que Thérèse ne peut se confier en Anne et malgré l’affection continue à la voir comme une sotte. La famille de Bernard nourrit un sentiment religieux, mais on a l’impression que c’est une religion de façade. Aucun des membres de cette famille ne fait preuve de charité envers Thérèse. Personne n’entend sa douleur. Cette famille fait vivre un véritable enfer à Thérèse mais personne ne s’en émeut vraiment.

Contexte social : ordelaise. « elle fume comme un sapeur Fumer à cette époque montre une appartenance à la bourgeoisie « Et puis c’est une famille de dégénérés, tuberculeux jusqu’? la moelle, tout le monde le sait En outre, derrière les valeurs religieuses se cachent surtout les valeurs bourgeoises conventionnelles telle que la messe et les processions ; ainsi même lorsque Bernard à enfermé Thérèse il lui demande tout de même d’être à son bras pour la messe dominicale.

Le père Larroque lui, n’échappe pas à la règle, soucieux des commérages et de ses élections : « il ne pense qu’à étouffer le scandale, coûte ue coûte Intelligente — pas comme les autres – Bourgeoisie Bordelaise Laïque Ces femmes sont-elles libr 4 soucié de son plaisir et ne s’émeut pas plus que ça d’avoir une morte entre ses bras. La vie de Thérèse n’a jamais été rien d’autre qu’un huis clos. ’empoisonnement était pour elle une porte de sortie.

Le fait qu’elle soit acquittée et qu’elle puisse marcher libre est salutaire pour Thérèse. La violence sociale qui lui a été imposée ne pouvait pas trouver d’autres réponses que la violence du poison. renfermement et la solitude étouffante pousse Thérèse au désespoir. Pour elle la liberté, c’est l’anéantissement familial. Sans famille, elle pourrait vivre à paris dans une liberté heureuse et sans contraintes. Pour Thérèse, il n’y a pas de salut.

La fin, qu’on pourrait croire ouverte, libératrice pour son héroïne. Cela est montré par la syllepse, cette figure de rhétorique qui consiste à glisser du sens propre au sens figuré, souvent employée par Mauriac, laisse entendre dans le dernier chapitre, le plus remarquable du livre, que Thérèse se perdra par la chair et ne trouvera pas la libération (du point du vue de l’auteur) qu’elle st cependant venue chercher dans la capitale. Ces femmes sont-elles des héroïnes ? Thérèse Desqueyroux est une héroïne complexe.

Mauriac aurait aimé sauver son héroïne, la tirer vers la sainteté mais que la bougresse a résisté ou que l’auteur n’a pas su construire son récit de telle manière qu’elle se libère par la foi. Ces femmes sont des héroïnes car malgré les événements qul ne sont pas en leur faveur elles se démènent et se battent pour arriver à leur fin. Comme Thérèse qui veut avoir une plus grande liberté elle essaya pa S pour arriver à leur fin. ar tout les moyens de l’obtenir et pour finir elle obtiendra gan de cause et sera abandonner à Paris dans un café par Bernard.

Presque pas de liberté – huit clos – héroïne complexe L’auteur, selon vous, donne-t-il une image positive de ces femmes ? Dans ce roman, aux premiers abords, Thérèse paraît être une femme ignoble ayant voulu tuer son mari et ne se souciant que très peu de sa fille Marie. De plus on pourrait croire qu’elle ne se respecte pas elle-même en fumant à longueur de journée. L’auteur a placé Thérèse dans une situation difficile, en revanche, elle parvient à s’en sortir. mme forte, intelligente et