Français 295 – Henri Bergson et L’Evolution créatrice, un essai de résumé. Qu’est-ce que vous en dites ? Gaston Bachelard, facteur des PTT, livrait lettres, petits colis, enfin le courrier aux clients dans le Quartier Latin, surtout ? la Sorbonne et au Collège de France. Selon l’ouf-dlre, il avait l’habitude de s’attarder dans ses livraisons et assister aux cours en amphithéâtre des professeurs de ces derniers établissements.
Un jour au Collège de France il a écouté la conférence d’Henri Bergson sur L’Evolution créatrice–par la fenêtre parce qu’il n’y avait plus de place dans l’amphithéâtre, tant les gens se récipitaient pour entendre le grand maître Henri Bergson. Après, Bachelard a ré dit sur les deux aspe PACE 1 l’intelligence (« le noy le.. « la luminosité vague nos facultés mentale e Bergson avait humaines: Bergson appelle d’autres forces de istoire des êtres humains, n’ont pas ét identiti es, reconnues, utilisées autant que l’intelligence) Henri Bergson dit dans L’Evolution créatrice qu’il y a deux aspects de nos facultés mentales: l’intelligence, qui s’est développée d’une façon ininterrompue depuis l’origine de l’humanité, parce que c’est l’intelligence qui nous permet de vi age vivre dans un monde matériel qui n’est pas toujours facile et d’y insérer notre corps.
L’intelligence c’est « le noyau lumineux L’autre aspect que Bergson appelle « la nébulosité vague » contient des forces, comme l’instinct et l’intuition, qui pourraient, mieux développées et ensemble avec l’intelligence, nous renseigner sur l’essence des choses, le sens de la vie et d’autres énigmes de la vie. Le finalisme, finalités (« goals » ou « purposefulness ») et le mécanisme – Toujours selon M.
Bergson, l’intelligence humaine, façonnée aux demandes de l’action humaine, procède par ntention et par calcul, par la coordination de moyens à une fin (c’est le finalisme) et par la représentation de mécanismes (p. 47 de l’extralt de l’Evolution créatrice) pour arriver aux fins results « objectives b). « Ainsi, concentrée sur ce qui se répète, uniquement préoccupée à relier le même au même, l’intelligence se détourne de la vision du temps. Elle n’aime pas le fluent, le fluide, ce qui coule; elle solidifie tout ce qu’elle touche M.
Bergson a parlé ensuite de l’instinct et de l’intuition et comment l’intuition est le plus souvent sacrifiée à l’intelligence, à où « Une humanité complète et parfaite serait celle où les deux formes de l’activité consciente, [l’intelligence ou le noyau lumineux et l’intuition ou la nébulosité vague avec ses autres forces], atteindraient leur plein développement », et ain PAG » OF d la nébulosité vague avec ses autres forces], atteindraient leur plein développement », et ainsi peut-être arriverait-on à savoir des choses qui nous ont échappé jusqu’ici, l’essence des choses, le sens de la vie .
Le temps – M. Bergson est alors revenu sur le temps. pour lui nous avons le temps de l’intelligence, le temps d’horloge, mais ce ‘est pas le vrai temps. C’est le temps de la répétition, le temps qu’on passe à faire quelque chose dont les résultats sont déj? donnés, que d’autres ont déjà fait. Le vrai temps c’est le temps que ron passe à faire du nouveau, à créer. Le temps est invention ou il n’est rien du tout, dit-il. La nature et fonction de l’art – Dans une autre œuvre, Le Rire (1 900), M.
Bergson parle de l’art, qui a un rôle important dans la philosophie bergsonienne. Selon Bergson, accaparés par faction, .. nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieure-ment aux choses et exterieurement à nous- êmes. Mais de loin en loin . la nature suscite des âmes—des artistes et écrivains–plus détachées de la vie, qui écartent pour un instant ou plus les soucis et exigences de la vie matérielle et d’action.
Alors elles voient, entendent et pensent d’une façon nouvelle, « d’une manière virginale n, comme dit M. Bergson. « Ainsi, qu’il soit peinture, sculpture, poésie ou musique, l’art n’a dautre objet que d’écarter les symboles pratiquement utiles, les sculpture, poésie ou musique, l’art n’a d’autre objet que d’écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités onventionnellement socialement acceptées, enfin tout ce qui nous masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la réalité même . ‘art n’est sûrement qu’une vision plus directe de la réalité Ce sera le point de vue, grosso modo, des surréalistes, vingt-quatre ans plus tard. Voir Le Manifeste du Surréalisme*, d’André Breton *SURREALISME, n. m. Automatisme pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute réoccupation esthétique ou morale.
Gaston Bachelard a-t-il bien résumé la conférence d’Henri Bergson au Collège de France ? Si oui, gardez le résumé pour quand vous aurez un examen ou une dissertation à faire ou tout autre occasion où il serait utile. Si non, quelles rectifications y feriez-vous, quels amendements ou additions ? Je les ajouterais au résumé et le redistribuerais avec ou sans votre nom, comme vous voudriez. Il n’y a qu’à me dire lequel. Questions ? N. B. Si vous voulez savoir ce qu’est devenu le facteur Gaston Bachelard, allez yahoo. fr puis tapez son nom.