Napoléon et la Révolution

« La Révolution s’est faite selon les principes qui Fon commencée. Elle est finie. » Cette phrase, prononcée par Napoléon juste après le coup d’état de Brumaire, met en évidence ce que Napoléon veut faire passer comme message : l’empire est une rupture avec le passé mais également sa suite saine. La Révolution française est un processus de bouleversement social et sociétal. On assiste à la fin de la monarchie absolue. Les castes et les privilèges sont abolis et des principes tels que la laïcité ou la méritocratie ont émergés grâce, entre autres, aux Lumières.

Les libertés fondamentales, l’égalité des chances et l’égalité des citoyens remplacerons, en principe, les ordres et privilèges de l’Ancien Swipe to nex: page Régime. Ce processu par le Roi Louis XVI le ma PACE 1 or 4 pour régler la situatl Sni* to vieu et trouve sa fin au dé Bonaparte, le 9 nove e des États généraux ver une solution du royaume ar Napoléon « Fils » de la Révolution, Napol on a-t-il t un frein à la Révolution ou bien au contraire un accélérateur ?

Pour cela nous analyserons l’œuvre de Napoléon avec tout d’abord les éléments n faveur de la Révolution puis nous nuancerons notre propos dans un second temps en explicitant le caractère contradictoire avec la Révolution de certaines des mesures qu’il a adopté. Napoléon a indéniablement œuvré pour la conservation des acquis révolutionnaire, il a également prolongés et consolidés ces acquls, n notamment grâce à l’institutionnalisation de la France. Il a lancé les fondements d’un État moderne.

Il est à l’origine de nombreuses grandes institutions regroupées dans l’expression « grand corps d’état En effet il est à forigine e la création de 27 Cours d’appel avec des juges inamovible, ce qui était censé garantir leur indépendance. Il met en place le cadastre pour mieux repartir les impôts en 1802. Il fait émettre des billets à la Banque de France. Napoléon Bonaparte également à l’origine du Conseil d’État, de la Cour de cassation et de la Cour des comptes, mais aussi du corps préfectoral et de l’inspection des finances.

Les réformes de l’éducation concernent particulièrement les lycées avec la création du baccalauréat. L’université impériale est rée avec la loi du 10 mai 1806. Elle est subdivisée en académie. Les lycées donnent la formation des futurs cadres. L’Église exerce à l’amiable avec Vorgane d’état, qui possède le monopole de l’autorité administrative, car de nombreux cours d’enseignements religieux sont dispensés. Comme voulu par les assemblées révolutionnaires, il a unifié le droit dans le code civil français qui sera publié le 21 mars 1804. Napoléon œuvre en faveur de la Révolution grâce à ses guerres.

En effet il a emmené avec lui en Egypte près de 200 savants, ils nt créé ensemble l’institut Nationale du Caire. Ils y ont instigué le progrès et la propagation de la Révolution et de ses idées en Egypte. Napoléon a donc rendu irréversible, ce qui était la principale crainte de l’époque, les acquis révolutionnaires en les exportant à l’étra PAG » OF d ce qui était la principale crainte de l’époque, les acquis révolutionnaires en les exportant à l’étranger à travers ses « conquêtes » et également son œuvre d’institutionnalisation de la France.

Cependant, pour obtenir un gouvernement durable et surtout ragmatique Napoléon a parfois du revenir sur certaines décisions prise par les révolutionnaires, abuser de son autorité jusqu’à porter atteinte à certaines libertés fondamentales de la déclaration des droits de l’Homme. La contribution de Napoléon est à nuancer. En 1806 il décide de rendre le bâtiment aux catholiques tout en lui conservant sa vocation d’accueillir les grands hommes ayant servi la partie, lui et son régime. Il revient donc sur une mesure pré-napoléonienne. Son action est trop offensive et autoritaire.

Il fait croire aux éputes qu’ils sont menacés et les transporte au château de Saint Cloud. Là, l’armée les contrains qu’il faut changer de constitution donc de régime. Mais cela ne se passe pas si aisément. Bonaparte est molesté. Bonaparte est donc obligé de faire disperser les députés par la force, tout en prenant la précaution de prendre une cinquantaine de député et de les réunir pour les convaincre de changer de constitution. La liberté d’expression qui était devenu un droit inaliénable en 1789 a été largement bafouée sous Napoléon, dès le consulat.

En témoigne le décret du 27 nivôse An VIII (17 janvier 1 800) supprime dun coup soixante des soixante-treize journaux du département de la Seine et rétablit l’autorisation préalable, abolie en 1789 ; l’Empire ne fera que porter à son degré le plus élevé porter à son degré le plus élevé le durcissement des procédures. Ainsi, s’il faut attendre 1803, 1804 et 1810 pour que soient successivement rétablies les censures préalables sur la presse périodique, les spectacles et la librairie, dans la pratique tous les modes d’expression sont muselés bien avant, à coup ‘interdictions, d’intimidations et de condamnations.

En 1810 seulement quatre journaux pseudo-politiques sont autorisés ? Paris avec chacun son censeur et un seul titre gouvernemental par département. Napoléon sort les colonies de l’assimilation juridique ce qui aura pour conséquence le rétablissement de l’esclavage en 1802 et l’insurrection à St Domingue en octobre qui entraine la capitulation du corps expéditionnaire français et en 1804 la proclamation de Jean-Jacques Dessalines de Findépendance dHaïti le 1er janvier 1804.

En conclusion nous pouvons affirmer que Napoléon, véritable fils de la Révolution, a entretenu une relation assez ambiguë avec la Révolution. Il a permis à un certain nombre d’acquis révolutionnaire de perdurer dans le temps en les inscrivants dans le paysage français. Cependant, une fois au pouvoir il va bafouer certains fondamentaux et même revenir sur certains acquis de la Révolution afin d’asseoir son autorité et stabiliser son Empire. L’attitude autoritaire et liberticide de Napoléon était-il le prix ? payer afin de rendre irréversible les acquis révolutionnaire ?