éclaircie de victor hugo

« Éclaircie Les Contemplations, Victor Hugo Il s’agit du poème « Eclaircie », extrait du recueil de poésie Les Contemplations de Victor Hugo et publié en 1856. Ce poème est extrait du sixième livre intitulé « Au bord de l’infini h, soit dans la dernière partie de fœuvre. A cette division en livres, le poète en rajoute une supplémentaire : « hier » (1830 à 1843) et « autrefois » (1843 à 1855) segmente le recueil, symbolisant la coupure entre Favant et l’après de la mort de sa fille Léopoldine en 1843. v. 1 à 6: personnification de la nature v. ? 22 : tableau de paix et d’amour v. 23 à 38 : tableau s Idée ampleur avec la nuée » ; ampleur ren l’alexandrin. Sni* to View misée t de sa « vaste tible par l’usage de L’idée d’ampleur exquisée dans le premier vers se poursuit cf « onde » qui induit l’idée d’une popagation de l’eau+« sans fin ». Cette idée d’ampleur fait écha au débordement des fonctions attribuées à la nature puisque com on le remarque la nature est personnifiée cf adjectif « exténuée » et le verbe « s’assoupit »qui st attribués à « l’onde » (v. 2-3) de même que « l’écueil » se « repos(e) » (v. . Mais cette animation de la nature se fait ss le signe de la tranquillité : cf image de l’image de l’onde qui s’assoupit, l’écueil qui se repose A cette atmosphère paisible se joint celle d’harmonie cf métaphore de « l’immense baiser » au vers 4. Cette idée d’harmonie se retrouve d’ailleu d’ailleurs dans le système d’échos établi au sein de ces quatre vers : « vaste » // « sans fin » // « toute la rive »// « immense » > Ces quatre premiers vers forme un ensemble clos qui se répond – Cette prépondérance de la nature efface la voix du poète cf ronom pers « on » (v.

S) à grande extensité référentielle. Cette idée d’effacement de la voix du poète peut également se voir dans l’emploi du conditionnel pst « dirait » : le poète renonce ? l’affirmation de la suprématie de sa voix poétique pour une parole à la fois discrète et nuancée. Outre la nature personnifiée, c’est des entités abstraites telles que « la vie »,« le mal « le deuil » l’ « hiver », « la nuit h, « l’envie » (v. 6) qui s’animent, prenant ainsl la forme d’allégories.

Une suprématie de la Vie sur les entités négatives telles que la ort et le deuil s’opére enjambement v-5 au vers 6 qui mime cette mise en valeur de la vie + CCL à valeur absolue et de tps « en tous lieux en même temps » v. 5 qui accentue cette idée de supériorité Ce jeu avec des entités contraires se poursuit au vers suivant : « le mort couché dit au vivant debout » (v. 7) : double antithèse crée avec le couplet « mort couché » qui s’ oppose au « vlvant debout Mais cette mise en évidence d’entités contraires va être au service d’un message fondateur.

Elle ne met en effet pas en lumière une idée d’opposition. Elle est au service d’un message capital aux yeux de Hugo : « Aime ! » (v. 8). La douceur de ce message est palpable avec l’allitérat PAG » OF d yeux de Hugo : « Aime ! » (v. 8). La douceur de ce message est palpable avec l’allitération en [ou] avec « épanouie », « tout », « doucement » et « bouche » Ce message d’amour, auparavant évoqué avec l’image de « l’immense baiser » est enrichi ici par celle de la « bouche vers nos lèvres » (v. ) La réceptivité de Vhomme de l’homme à ce message d’amour peut se lire à travers la participiale « ouvrant ses flans, es seins, ses yeux, ses cœurs épars » au V. 1 1 mais également avec le verbe « reçoit » au vers 12. Le besoin urgent de l’homme d’aller vers cette « sève sacrée » se lit à travers l’adjectif « épars ». L’insistance sur la puissance de ce message d’amour est rendue perceptible à travers la diérèse sur « pénétration » allitération en [s] et [é] qui crée une sorte d’harmonie imitative.

Idée de paix va être magnifiée au vers suivant cf l’adjectif « grande » + CDN « d’en haut » (v. 14). La comparaison « comme une marée » induit l’idée d’une paix qui se propage. On retrouve la personnification de la nature avec une nature qui se trouve renforcée par ce message de paix et d’amour cf hypallage « le brin d’herbe palpite » qui dote le brin d’herbe d’un cœur. L’absence de CDN dans le syntagme « l’âme a chaud » rend le référent énigmatique.

Il faut certainement voir dans cette absence un refus d’invidualiser pour généraliser la chaleur de cette âme à une communauté universelle. On a la notion d’ « infini » (v. 17) On a la notion d’ « infini » (v. 17) qui est accentuée par l’attribut du sujet « plein » et une llitération en [f] avec « frisson de feuillée – Il ya une nouvelle apparition du pronom personnel « on » : à l’idée d’effacement du poète, on peut ajouter celle d’une impression de communion puisque l’extensité référentielle du pronom peut faire référence à une large palette de personnes.

Cette idée de communion est d’ailleurs corroborée par l’image du « nid couvé » : l’association de ces termes qui renvoie à la thématique du cocon souligne « l’ouverture du jour » (v. 18)// « éclaircie métaphore du « blanc cheval aurore Métaphore filée d’une porte qui s’ouvre apparaît avec le yntagme « l’ouverture du jour Les labiales avec « aile « fol », « flot »(23-24) donnent une impression de fluidité.

On a une expression presque oxymorique avec l’image du « flot monstrueux qui sourit ». – L’harmonie des contraires est réitérée : image mouche et aigle, harmonie entre le plus noble et le plus bas. > C’est ici un tableau idéalisé de la vie campagnarde qui est présenté avec l’image du laboureur « qui fait ses sillons et règle la page où s’écrira le poème des blés » (v. 26-27). un parallèle avec les Géorgiques de Virgile s’esquisse.