Ill) Les effets du sucre sur l’organisme A Le sucre : « carburant » de l’organisme Les glucides, ou sucres, constituent la source d’énergie privilégiée de l’organisme. Ils constituent donc le principal carburant de l’organisme humain. Et même l’unique carburant de certaines cellules, telles que les neurones, les globules rouges, et certaines cellules rénales. Le glucose, provenant de la digestion de glucides, est le pourvoyeur d’énergie de notre organisme. ne fois digérés et assimilés, les différents glucides alimentaires se retrouvent tous sous forme de glucose, le seul glucide circulant ans le sang. Le taux sanguin de glucose est appelé la « glycémie ». L’organisme humain ne dispose que de peu de stocks de Swipe to nex: page glucides : du glycogè le foie et les muscles. c or 18 vite lorsqu’on fait un to View trop longtemps. La s correspond à une lég refaire le plein d’énergie. ui se loge dans ue s’épuise très reste à jeun un peu l’envie de manger) Ignifie qu’il faut Le sucre est une source d’énergie vitale, lors de la digestion, les glucides des aliments sont transformés en glucose. Celui-ci passe dans le sang pour être immédiatement utilisé comme carburant e l’organisme ou stocké en attendant d’être à nouveau utilisé si l’effort se prolonge ou si le repas tarde à venir.
C’est ainsi qu’en allmentant en glucose l’organisme, les glucides, y compris le sucre, fournissent l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de toutes les cellules: mu muscles, foie, cerveau Et, quelle que soit leur nature (simples ou complexes; les glucides simples sont de petites molécules constituées d’une ou deux unités de base et dont les noms sont reconnaissables par leur terminaison commune en » ose » : saccharose, glucose, fructose, lactose, maltose Quant aux lucides complexes, ils sont constitués de longues chaînes de molécules (principalement l’amidon) que l’on trouve dans les céréales, les pommes de terre ou encore les légumineuses comme les lentilles, les pois ou les haricots, mais à la différence des sucres, les glucides complexes n’apportent pas de saveur sucrée). Les glucides apportent la même quantité d’énergie ? l’organisme, soit 4 kcal pour 1 gramme de glucide.
Le sucre est également un partenaire de l’équilibre alimentaire: « Homme se nourrit d’une variété d’aliments qui, chaque jour apportent les macronutriments (protéines, lipides, glucides) et les icronutriments (vitamines, minéraux) nécessaires à ses besoins. En tant que glucide, le sucre contribue aux besoins quotidiens de l’organisme. II fournit notamment l’organisme en glucose comme nous l’avons déjà évoqué, un nutriment énergétique indispensable au bon fonctionnement des muscles et du cerveau. De plus, il encourage et accompagne la consommation de produits intéressants au plan nutritionnel: céréales, Ialtages, fruits et produits à base de fruits .. Il favorise ainsi la diversité et l’équilibre des apports nutritionnels.
Comme tous les glucides, le sucre possède une valeur calorique de 4kcal/g, deux fois nférieure à celle des lipides (9kcal/g). On consomme du sucre car les glucides sont indispensables au fonctionnem 18 des lipides (9kcal/g). On consomme du sucre car les glucides sont indispensables au fonctionnement de l’organisme, comme les autres éléments nutritifs (lipides, protéines), l’eau, les vitamines et les minéraux. Transformés en glucose lors de la dlgestion, les glucides, dont le sucre fait partie, fournissent l’essentiel de l’énergie utile aux cellules du cerveau, des muscles, du foie sous forme de glucose. Seul » carburant » utilisable par le cerveau, le glucose favorise ses erformances notamment la mémoire.
Il améliore l’endurance, le tonus musculaire et retarde la sensation de fatigue. Le glucose, c’est le carburant qui permet aux muscles de se contracter. Il est indispensable au fonctionnement du cerveau. On l’oublie souvent mais il n’y a pas que nos muscles qui travaillent. Notre cerveau est un grand consommateur d’énergie. Des milliards de neurones en effervescence, cela se nourrit ! Le glucose et le cerveau, c’est une histoire quasi fusionnelle… C’est le seul glucide qui passe la barrière hémato-encéphalique ou, en d’autres termes, qui passe du sang vers notre cerveau. Nos neurones en ont besoin continuellement, exactement comme l’oxygène. Car les réserves en glucose du cerveau ne dépassent pas 10 minutes.
Intéressons-nous au fonctionnement du cerveau: il a également besoin de glucose pour fonctionner et comme il ne peut pas faire de réserves il doit être constamment alimenté. A l’état de repos le cerveau utilise du glucose de l’organisme, comme l’on ne mange pas en continu il faut donc consommer suffisamment d’énergie pour pouvoir en stocker pour une utilisation ultérieure. B. La glycémie : un paramètre régl pouvoir en stocker pour une utilisation ultérieure. B. La glycémie : un paramètre réglé 1 . Nécessité d’une régulation Valeur moyenne de la glycémie: la glycémie est la concentration sanguine en glucose, qui est notre nutriment le plus important sur le plan quantitatif: c’est le principal aliment énergétique des cellules.
Des mesures réalisées sur un individu en bonne santé montrent que cette glycémie varie très peu au cours d’une journée: elle reste proche de 1 gramme par litre. Elle peut varier normalement entre et 1,2 gramme par litre. Des variations excessives de cette teneur en glucose sanguin ont des conséquences sur l’organisme. La glycémie est un parametre important du bon fonctionnement de l’organisme. Celui-ci reçoit du glucose d’origine alimentaire à la suite de chaque repas , mais une glycémie constante nécessite une régulation effectuée par des organes spécialisés. un dysfonctionnement de cette régulation peut entraîner un diabète. Conséquences de l’hypoglycémie: si la glycémie est inférieure à la normale (moins de g/l), il y a hypoglycémie.
Si elle est légère, elle provoque une sensation de faim, des tremblements, une fargue et une certaine maladresse gestuelle. Sous cette forme, elle est fréquente en fin de matinée. Cette période est précisément le moment de la journée où l’on constate le plus d’accidents du sport ou du travail. Si elle est forte (moins de 0,6 g/l), elle provoque des sueurs, des maux de tête, des troubles de la vision et peut aller jusqu’au coma (perte de connaissance) et même à la mort du sujet en l’absence de soins (consommation ou injection de glucose). Conséquence 8 et même à la mort du sujet en l’absence de soins (consommation ou injection de glucose).
Conséquences de l’hyperglycémie: l’hyperglycémie ou glycémie supérieure à 1,25 g/l chez un indlvidu à jeun n’a pas des onséquences aussi aiguës que l’hypoglycémie. Par contre, à long terme, elle entraîne des troubles importants: atteintes des reins ou de la rétine, augmentation importante des risques de maladies cardio-vasculaires (maladies du cœur et des artères), perturbation de la grossesse et diminution des défenses immunitaires Une forte hyperglycémie peut également provoquer un coma. Pour que la glycémie reste le plus proche possible de lg/l, il existe un système de régulation qui peut être mis en évidence par une expérience simple: l’hyperglycémie provoquée.
Expérience d’hyperglycémie provoquée: un sujet à jeun et en onne santé ingère un repas glucidique de 1 log (c’est-à-dire un grand verre de sirop contenant 1 log de glucose). Il s’agit là d’une quantité très importante car le glucose est absorbé rapidement par l’intestin grêle et arrive massivement dans le sang. On mesure plusieurs fois la glycémie du sujet pour en suivre l’évolution. On constate qu’avant l’expérience, le sujet étant à jeun, sa glycémie était comprise entre et g/l, ce qui est normal. Après le repas glucidique, elle monte à 1 A g/’ puis redescend en dessous de 1 g/’ en environ deux heures. Le sujet n’est en yperglycémie que pendant un temps très bref.
Par ailleurs, le milieu interieur du sujet est estimé à 15 litres (12 litres de lymphe baignant les cellules et 3 litres de plasma sangu’n); sachant que le glucose s PAGF s 8 litres de lymphe baignant les cellules et 3 litres de plasma sanguin); sachant que le glucose se répartit uniformément dans ce milieu, on peut calculer la concentration en glucose attendue en l’absence de toute régulation. Glycémie – = 7,3 gn Cette valeur de la glycémie est énorme et ne correspond pas du tout à la réalité. La différence entre la valeur maximale mesurée ,4 g/l et la valeur théorique 7,3 g/l s’explique par une régulation qui fonctionne et qui fait diminuer fortement la glycémie après un repas riche en glucose.
Evolution de la glycémie (4 personnes en bonne santé) au cours d’une journée d’après abaka, 1975 1 – petit déjeuner : 87 mg de glucides, 16 mg de protides et 12 mg de lipides 2 – déjeuner : 93 mg de glucides, 17 mg de protides et 12 mg de lipides 3 – dîner : 120 mg de glucides, 22 mg de protides et 16 mg de Conclusion: Une régulation efficace maintient la glycémie ? environ 1 g/l. Des organes spécialisés sont responsables de cette égulation. Chez une personne en bonne santé, la glycémie est toujours comprise entre et 12 g/l dans le plasma sanguin. Cest ce qu’on appelle l’homéostat glycémique, c’est l’ensemble constitué par la glycémie (ou stème réglé) et les processus hormonaux permettant sa u système réglant). La PAGF 6 8 effecteurs de la régulation Le glucose n’est pas utilisé directement par le corps, il va aller donner de l’énergie aux organes mais auparavant il doit être stocké car sa présence dans le corps dot être constante.
Cest ici qu’intervient le foie, son rôle est de retenir le glucose xcédentaire après un apport important et de le libérer lors des périodes de jeûne afin que la glycémie (taux de glucose dans le sang) reste constante et égale à sa valeur normale environ 1 gramme par litre. Plusieurs organes sont capables de participer activement à cette régulation, le principal est donc le foie. Le rôle du foie: Après digestion, les nutriments comme le glucose sont absorbés par l’intestin grêle et passent dans le sang par la veine porte qui les transporte dans le foie avant de rejoindre la circulation générale par la veine sus-hépatique. Il est passible de prélever du sang dans la veine porte et dans a veine sus-hépatique pour y comparer la glycémie dans deux situations: individu à jeun et individu en cours de digestion dont l’intestin absorbe du glucose.
Veine porte Veine sus-hépatique Digestion 2,5 WI 1,2 WI eûne Ce tableau montre clairement le rôle du foie: en cours de digestion il stocke du glucose, tandis qu’à jeun il le restitue au sang. Il est donc capable d’assurer la régulation de la glycémie, qu’il adapte aux besoins de l’organisme: Après un repas, le stockage de lucase se fait dans les cellules du foie sous forme d 7 8 Après un repas, le stockage de glucose se fait dans les cellules u foie sous forme de glycogène qui est un polymère de glucose formé de plusieurs molécules de celui-ci, sa structure extrêmement ramifiée permet une dégradation rapide par les enzymes, une fois la molécule dégradée, le glucose peut être utilisé par l’organisme. – A jeun, le glycogène est converti en glucose dans les cellules du foie et est libéré dans le sang.
Le glycogène est formé à partir de milliers de molécules de glucose, on peut écrire la réaction réversible entre glucose et glycogène, chaque molécule de glucose entrant dans une molécule de glycogène perd l’équlvalent d’une molécule d’eau: Les autres organes de la régulation: la capacité du stockage du foie est limitée à environ 100 grammes de glycogène. Les excédents par rapport à cette capacité sont transformés en graisse qui peut être stockée à son tour dans le tissu adipeux (formé de cellules qui stockent de la graisse ou lipides) dont la capacité est très importante. On comprend pourquoi le sucre fait grossir, il s’agit des excédents que le foie ne peut pas retenir. Les cellules musculaires peuvent également stocker du glucose sous forme de glycogène. Elles participent donc à la régulation de Ihyperglycémie.
Cependant, ce glycogène est utilisé sur place par les fibres musculaires et ne peut pas être libéré dans le sang, les muscles ne participent donc pas à la régulation de l’hypoglycémie. Conclusion: Le foie est l’organe principal de la régulation de la glycémie à laquelle participent également muscles et tissu adipeu 8 principal de la régulation de la glycémie à laquelle participent également muscles et tissu adipeux. Le fonctionnement de ces organes nécessite un contrôle. Le foie est capable de synthétiser du glycogène à partir du glucose. Le glycogène est une grosse molécule permettant de stocker le glucose. Liorgane de commande, le pancréas: c’est lui qui informe le foie sur le rôle qu’il doit jouer: stockeur ou fournisseur de glucose et cela grâce à l’insuline qu’il fabrique pendant la digestion.
Le glucose est mis en réserve dans le foie sous l’influence de l’insuline et sous forme de glycogène, en effet, le glucose ne peut faire qu’un court séjour dans le foie. Lorsque la glycémie à l’entrée du foie est supérieure à la valeur normale, et en fonction des besoins, une partie du glucose est aussitôt relancée dans la circulation sanguine et l’autre absorbée par les cellules hépatiques pour le transformer en glycogène. Le pancréas est un petit organe situé dans la cavité abdominale, à proximité de l’estomac et du foie. Il a une double fonction: – d’une part, il produit un suc digestif qui digère les aliments dans l’intestin grêle, – d’autre part, il contrôle la glycémie.
On décide de montrer le rôle du pancréas par le biais de trois experiences: Effet de l’ablation du pancréas: l’ablation du pancréas ou pancréatectomie entraîne un diabète, c’est-à-dire une tendance constante à l’hyperglycémie qui devient très importante après un repas. Le foie ne retient plus le glucose et il n’y a plus synthèse de lycogène. Le glucose n’est plus absorbé par les muscles et n’est plus converti en graisse et stocké dans le tissu adipeux; il reste donc dans le PAGF 18 les muscles et n’est plus converti en graisse et stocké dans le tissu adipeux; il reste donc dans le sang où il atteint des concentrations élevées.
La prise d’un repas glucidique ne donne plus du tout la même courbe de glycémie que chez l’indlvidu normal. Chez le diabétique, la régulation de la glycémie ne se fait pas ou de manière très insuffisante. On observe, lorsque la glycémie dépasse 1,7 WI, l’apparition de glucose dans l’urine: ette glycosurie permet son élimination partielle et évite une hyperglycémie trop forte. Conclusion: Le pancréas est donc responsable de la régulation de la glycémie par le foie. Effet de a greffe de pancréas: il est commode pour ces expériences d’utiliser des rats de souches pures, ayant tous le même génotype, et qui acceptent les greffes de donneurs appartenant à la même souche.
Dans le cas d’une greffe, le greffon se raccorde très rapidement à la circulation sanguine, alors que les connections nerveuses ne se font pas ou très lentement. La greffe de pancréas chez un animal ancréatectomisé auparavant entraîne la guérison. Conclusion: Le greffon agit donc par voie sanguine sur le foie, puisque c’est le seul moyen de communication possible entre les deux organes. Effet de l’injection d’extraits de pancréas: on peut, à partir de pancréas prélevés sur des animaux morts, préparer des extraits par broyage, filtration et purification chimique, ce qui élimine totalement les cellules ou même les débris cellulaires: seules les molécules sont assez petites pour traverser le filtre. Ces extraits injectés, en quantité convenable, à un animal pancréatectomisé permetten