Psychologie générale Chapitre 1: Relation soignant-soigné Soins acte technique? Fausse croyance directe Oui mais … NON Soyons directe… plongeons directement ensemble dans la relation d’aide Professionnel de la santé complet? Qu’est-ce qu’un professionnel de la santé « complet On est dans une relation d’aide et non uniquement dans des soins techniques Perception de soins authentiques = pas que technique, relationnel aussi Demande primaire… sy pas se limiter à la de Snipe to Toujours voir la de daide Une mise en relation = soin relationnel e, souffrance C] ne -jacente = relation
Système institutionnel englobe le soigné, le soignant et Féquipe pluridisciplinaire Oser l’informel et le partage institutionnel « Ecoute dabord ce qu’elle tait » Oser accorder du temps au patient même si ce n’est pas toujours bien vu (manque de personnel ou autre… ) I et accorder de l’importance à la relation d’aide Pour réaliser ce travail de liaison.. Identifier – Réagir-Signaler… – Connaissance minimale de la psychologie générale Chacun a sa place, garde sa place mais effectue un travail en d’alarme de notre organisme dans l’amygdale.
Si lésion cause sur les émotions, dysfonction du système ?motionnel et donc des réactions psychologiques face aux La psychosomatique? Emotion qui s’exprime par le corps (ulcère, douleur dorsale, eczéma… ) Les émotions doivent être exprimées un moment donné soit par le corps, soit par la parole. Il est nécessaire de garder une ouverture d’esprlt et ne pas se fixer sur l’opinion des autres ! Si un patient est difficile : analyse du besoin secondaire ! Psychologie sociale Des situations peuvent être difficiles à vivre pour les soignants En décalage par rapport aux autres ou par rapport aux aussi . ègles de l’institution… les psys travaillent aussi bien l’individuel ue le collectif Chaque soignant à la possibilité de faire avancer les choses à son petit niveau. Les sortes de thérapies Psychanalyse, TCC, systémique, travail, scolaire, etc… La technique utilisée est presque mains importante que la relation de confiance entre le thérapeute et son patient Courant de la psychanalyse • Caricature • Durée plus longue • Travail sur le passé refoulé • Signification abstraite Courant des thérapies cognitivo. om ortementales • Les difficultés rencontré ux cognitions et aux PAGF 3 cancéreuse : Etude de l’interaction du patient avec son environnement x: Travail de deuil, travail avec la personne absente Au lieu de traiter le patient isolé, le patient désigné, traite la famille dans son ensemble Travail sur le système en jeu Entretien infirmier/entretien thérapeutique Quelles sont les différences?
Relation d’aide * relation thérapeutique Bien connaitre les limites de son travail Un entretien infirmier (soins relationnels) ne nécessite pas un partage de l’état émotif du patient ou de parler de sa vie En entretien thérapeutique (psy), l’objectif est de modifier l’état émotionnel ou certains comportements inconfortables d’où la écessité davoir accès aux confidences. Diverses formes Quelles spécificités ?
Acte délicat, à la base, le soignant pense ne pas être à pour un entretien… Contexte précis Obligation de minimum de compétences en com Objectif de la rencontre qui colore l’entretien Techniques et attitudes précises en fonction du type d’entretien ? mener Etre capable de s’orienter dans le choix de ses stratégies communicationnelles Quels sont les 4 types d’entretien? 1. Recueil d’informations et/ou de données Orienter le patient, récolter, donner des informations précieuses 2.
Entretien liée au contexte d’un examen Il faut être vigilant à ce qu’on dit au patient lors d’un examen ; toujours se référer à ce qu’à dit le médecin 3. Entretien de crise Apaiser dans l’ici et maintenant Réduction de la souffranc PAGF 3 3 d’intérêt que leur entourage 4. Entretien avec la famille (systémique) Spécifique : admission ou hospitalisation Donner des informations sur le déroulement des événements ; Fonction de réassurance…
Trait dunion entre staff médical et famille (Ex: restitution ou clarification d’une info transmise par le médecin : attention à ne pas développer de trop) Transmission d’informations s qu’un simple échange = échange bidirectionnelle Ex: un patient reçoit une Information de votre part « Je vous donne de la morphine » Interprétation du message de la part du patient « morphine, je vais mourir alors? ? Cl Attention interprétation des messages entre émetteur (infirmier)/récepteur (patient) le patient interprète en fonction de son vécu et se pose des questions La dimension non verbale Cl Peu donner une idée de ce que Fautre pense ou ressent : expression du visage, posture, gestes, position du corps, culture… Pfs le patient ne sait pas tjs comment interpréter le langage erbal et non verbal : il faut s’interroger et l’interroger Le toucher… c’est un corps… La communication passe par le toucher… Dans votre service une personne devient confuse, non BOTE (désorientation).
Comment allez-vous communiquer avec elle? La famille est désemparée car elle a une rupture du lien avec leur proche si brutalement? Toucher : rassure et démontre que le patient existe (très important en soins palliatifs) Relation symétrique : même osition sociale ; hiérarchique Relation asymétrique : po u hiérarchique on 3 au médecin européen alors que lui, l’interprétera comme un symbole de cimetière… Stratégies de communication 1. Facilitatrices : Qui facilitent les échanges… 2. Inhibitrices : Qui rendent difficiles les échanges…
Exercice : Consignes 1. Lecture des répliques relevées, échanges structurés ou non structurés 2. Pour chaque réplique, notez si elle semble « appropriée » ou « non appropriee » 3. Vous pouvez éventuellement proposer une réplique plus « appropriée » pour le soignant si vous estimez qu’elle ne l’est pas 4. La stratégie de communication choisie est-elle facilitatrice ou inhibitrice ? • IIS : Vous entrez dans une chambre. « Bonjour Madame, vous allez bien ? nappropriée ; question fermée suggestive ; comment allez-vous ? SI • P : « Je me sens fort angoissée » • I/S : « Et à part çà, comment vous sentez-vous ? » inappropriée ; évitement ; qu’est ce qui vous angoisse ? ; SI • P : « Je ne suis pas bien, je suis inquiète » • IIS : « Qu’est-ce qui vous inquiète en particulier ? Vous aimeriez savoir comment se déroule la prise en charge en LISP ? Quand votre entrée est-elle prévue ? » inappropriée ; SI sauf 1ère question : en rester là ! • p : « J’aimerai chasser mes problèmes de dos, j’ai tout essayé » • IIS : « ah bon ! ?? inappropriée ; reprendre une clarification . qu’avez-vous déjà essayé SI • P : « Oui, j’ai essayé toutes sortes d’exercices et de médecins, médicaments, massages. Rien fait ‘ai l’impression que je n’en Qu’est-ce que vous feriez sortirai iamais. Je ne sais p PAGF s 3 peur de prendre de la morphine » • IIS : « Ca doit être dur d’être à votre place. « Vous devez en prendre si vous voulez ne plus avoir mal » inappropriée ; pas d’investigation ; SI • P : « Il faut tout ce traitement pour un mal de dos ? ? • I/S : « Mais c’est un cancer que vous avez ! » inappropriée ; pas d’investigation ; SI ?? P : « Je ne le sens pas, ma mère est décédée d’un cancer quand j’avais 10 ans » • IHS/ « Ca va aller ! Vous êtes entre de bonnes mains ici dans l’unité » inappropriée ; fausse réassurance ; chaque patient est et réagit * face à la maladie, on met tout en œuvre pour que cela se passe le mieux posslble ; SI • P : « Ah… Qu’est ce qu’on se sent mal avec ces traitements » • I/S : « Oui, vous savez, vous êtes quand même à votre 6ième cure… ? appropriée ; reconnaissance ; SF . p : « Marre de tout ça ! » • S : « Je vous sens fâché ! » « Nous pourrions en parler si vous le oulez ? appropriée ; reconnaissance ; question ouverte ; SF Exercice : analyse du contenu de la phrase = 2 documents ? Document « aide mémoire » — 9 catégories… ? Document « Les différents regroupements des stratégies de communication de la grille d’analyse (GEACC) Cf fonctions inhibitrices et facilitatrices Fonctions facilitatrices ?
L’infirmier dira pour: Fonctions de cadre de l’interaction « Bonjour, je suis votre infirmier, je viens faire votre toilette » ? L’inflrmier dlra pour: Fonctions évaluatives (recherche d’informations+recherche de clarification+vérification ? Vous me dites que vous avez mal, vous pouvez me dire où et comment ? . … Puis-je regarder? » ? L’infirmier dira pour: Fonctions informatives avec investigation au préalable PAGF 6 3 Il vous a expliqué la raison de cet examen? Réponse du patient… patient…
Donc, je vais vous faire une ponction lombaire…. » ? L’infirmier dira pour: Fonctions supportives (reconnaissance, empathie, négociation, synthèse, rappel à la réalité, confrontation) « Ca doit être difficile d’être à votre place, vous avez déjà traversé pas mal d’étapes dans votre maladie (reconnaissance•empathie), e Dafalgan ne semble pas faire effet, les antibiotiques non plus (synthèse), je vous propose de passer à un antalgique plus fort, plus adéquat, êtes-vous d’accord (négociation)?… éponse du patient … n’oubliez pas que vous m’avez dit la dernière fois que vous ne vouliez plus souffrir de la sorte (confrontation), si nous ne passons pas à autre chose, la douleur va être de +en+ difficile (rappel à la réalité)» ? L’infirmier dira pour Fonctions de réassurance « Ne vous inquiétez pas madame, nous allons vous prendre en charge, toute l’équipe pluridisciplinaire est présente pour vous ider.
Dés que vous êtes inconfortable, vous n’hésitez pas ? sonner » Fausse réassurance : P: « J’ai peur de la mort » 1: « Allez allez madame, ca va aller » Fonctions inhibitrices L’infirmier dira pour fonction informative sans investigation au préalable « Il est temps de prendre de la morphine vous êtes en phase palliative » L’infirmier dira pour fonction de fausse réassurance Questions multiples : « Ca va? Vous allez bien? Vous avez bien dormi? » Questions suggestives : « C’était bon aujourd’hui, hein? ? La chaise d’auto-empathie icieux – Transition vers PAGF 7 3 Communication violente : juger ; croyances ; pensée binaire (bien ou mal) ; déresponsabiliser Communicatlon non violente : sentiments ; besoins ; demande clairement formulée « JE » Ex : tu me manques de respect quand tu jettes ton verre par terre je ne me sens pas respectée quand tu jettes ton verre Définition: CNV C’est un langage du cœur permettant d’écouter l’autre et de se faire entendre par lui dans des situations difficiles.
La non violence consiste à faire émerger ce qu’il y a de positif en nous Définition 2: Aller chercher en soi sa peur au lieu de projeter une fausse royance Les émotions dures = « Si je réprime ce que j’exprime alors je déprime » But: Reprendre sa responsabilité intérieure et ne pas l’attribuer vers l’extérieur Quelles seraient les démarches à suivre pour le maintien de la bienveillance? 1. Observer ce qui dans l’échange nous a plus ou pas? Mettre en évidence dans juger, sans criti uer 2. Qu’est-ce que je ressen PAGF 8 3 psychisme » La vie mentale est un processus mental très complexe qui est visualisé grâce aux RX.
Il explique nos comportements. Chaque zone du cerveau a une fonction particulière ce qui explique ertains comportements lorsqu’elle est stimulée. La neuro-anatomie est la science des structures (partie) et des systèmes fonctionnels (comment ça va fonctionner) qui aboutissent à des comportements élémentaires (boire, manger… ) et plus élaborés (pensées… ). 2. Quel est le fonctionnement neurophysiologique? Chaque partie du cerveau a sa fonction propre, certaines parties sont utiles pour la gestlon de la motricité, pour la mémoire, pour les émotions, etc…
Vers 1960, Paul Broca, chercheur parisien, faisait remarquer qu’une lésion au niveau du cortex entraînait une aphasie, trouble u langage (lobe frontal gauche), aire de Broca : compréhension de la syntaxe Cette corrélation entre anatomo-clinique est une observation des structures du cerveau du patient et observation clinique, un des prlncpaux moyens d’étude des fonctions du cerveau Papez, met en évidence une corrélation entre la structure limbique et le processus de dynamique émotionnelle.
Les patients frontaux » ont une lésion frontale : changement d’humeur, caractéristique essentielle. Le système limbique comprend : cortex orbitaire, cortex cingulaire, pôle temporal, le cingulum, formation hippocampique Ex: Crlse d’épilepsie limbique ou temporale se caractérise par des sensations de nature affective : sentiment d’étrangeté, déréalisation, de dépersonnalisation. L’Amygdale, constitué de plusieurs no aux dont l’ensemble a la forme d’une amende. Se s e Ihippocampe, lobe gestion émotionnelle…
Lors de la destruction de ces noyaux. les réactions émotionnelles sont fort perturbées. La fonction de l’amygdale serait de conférer un contenu émotionnel aux évènements sensoriels. Ex: Syndrome de Klüver-Bucy: destruction bilatérale des noyaux amygdaliens, modification du comportement. Examen des objets, abolition des réactions de peur, diminution de l’agressivité, état de soumission, libido excessive. Ce dualisme corps/esprit trouve son explication dans les théories du développement.
Le psychisme prendrait tout son sens si le corps est en besoin. Si nous étions en satiété, sans besoin quelconque, notre psychisme serait très certainement déficient Rôle de la « mère suffisamment bonne », rôle capital dans le développement de l’enfant. Le psychisme peut penser « le négatif le manque primaire ou secondaire : Expérience d’affects négatifs (la castration est importante) Expérience jeu de la bobine Fort/Da (coucou/beuh… Freud (1 91 5) observe le jeu répétitif de son petit-fils, objets apparaissent et disparaissent… Bobine en bois, même constant. L’enfant sera triste, frustré lorsque l’objet n’est pas présent ou accessible // constat présence et absence de la maman Il ne pourra être confortable que s’il arrive à penser l’objet absent Au début, il n’y arrivera pas, mais l’alternance de la présence et de l’absence de la maman amènera cette capacité à penser l’objet absent. D’où le concept de « mère suffisamment bonne/adéquate Bonne mesure..