Déplacement plus ou moins éloigné ou durable, sans but logique, symptomatique de manifestations psychiatriques inaugurales ou en évolution, et qui se différencie de la plupart des fugues réactionnelles et des errances confuses ou démentielles. Chez l’adulte, toute la nosographie peut être concernée, en particulier : ‘épilepsie (observation classique de H. Legrand du Saulle, 1877, en fait discutable) ; un état névrotique, surtout hystérique, avec son vécu crépusculaire ; une dépression, p. x. mélancolique, fréquent équivalent ou prodrome d’une conduite suicidaire ; une personnalité psychopathique, vec souvent alcoolisme et/ou toxicomanie ; une activité Sen p to n ext page délirante, qui peut d stéréotypés, incompr des déplacements, v paranoïaques (persé l’émergence ou plutô cn Sni* to rcours volontiers izophrènes, ou ? s répétés chez des IIe, 1799-1878) ; plutôt la révélation d’une affection psychiatrique à l’occasion d’un voyage, voire d’une transplantation.
A contrario, la notion de voyage thérapeutique, maintenant dépouillée de son romantisme, a pris une place plus technique pami les thérapies institutionnelles. Pratique de déplacements, voyages plus ou moins lointains, au hasard, sans but précis, inon le changement et la problématique recherche d’un milieu d’accueil plus favorable, surtout de la part de l’adolescent.
Chez celui-ci, il peut s’agir aussi d’une volonté délibérée de rupture avec la famille et la société établie : « la route », souvent ? plusieurs. Lln mode d’entrée dans un état pathologique évolutif, notamment schizophrénique, est possible. Elle s’observe également dans le contexte d’une désorientation temporospatiale chez des sujets confus ou déments : déments séniles égarés de leur domicile, par exemple. Ces déambulations sont alors appelées fugues à tort