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Aussitôt qu’il y a société, il ne saurait pas avoir une université qui inculque aux chercheurs la valeur des sociétés. A partir de l’université, l’être humain commence à s’orienter et a s’immiscer profondément dans la vie sociale et ? apporter sa contribution d’une façon ou d ‘une autre dans le développement de la société dans laquelle il appartient. En ce sens, l’universitaire devient acteur de développement social et économique de la société. Ainsi dit, comment comprendre le terme université ? L’université, a t-elle connu des évolutions ?

Quel o org En quoi les universitaires sont-ils économique des Sni* to View es d’une université ? ent social et sociétés contemporaines? « Autrefois, précise le Littré, le mot université désignait le corps de maitres, établi par autorité publique, jouissant de grands privilèges et ayant pour objet l’enseignement de la théologie, du droit, de la médecine et des sept arts qui sont la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique. » utilisé dans ce sens, le mot université vient du mot latin universitas, signifiant compagnie, corporation.

Dans son sens le plus usuel aujourd’hui, le mot université désigne ne institution de haut savoir. Il renvoie aux mots univers et universel, venant serait celle ou l’on dintéresserait a tous les savoirs avec le souci de les rattraper à un principe d’unité. Telle était la conception de John Henry Newman: « Une université ne doit s’occuper seulement de science, ni seulement de lettres, de théologie, ni seulement de connaissances abstraites ou expérimentales, morales ou pratiques, métaphysiques ou historiques, mais de tout savoir.

Elle est en effet le siège réservé ? cette vaste philosophie qui embrasse toute vérité, les situe en leur lieu propre et enseigne la éthode a suivre pour atteindre chacune. » La pensée de celui que l’on considère comme le père des universités modernes, Wilhem Von Humbold, le fondateur de l’université de Berlin, en, 1810, est assez proche de celle de Newman. « L’université idéale, selon lui, se caractérise par l’unité de l’enseignement et de la recherche. La particularité des établissements scientifiques supérieurs doit être de traiter la sclence comme un problème non encore entièrement résolu qui doit donc toujours faire l’objet de recherches.  » L’université doit être elle aussi un établissement de culture générale, une Alma ater, réunissant toutes les disciplines sans chercher à dispenser un semblant de formation professionnelle. Dans l’essai sur la théorie de féducation de l’homme la question de savoir ce qu’il faut exiger d’une nation, d’un siècle du genre humain est répondue . AGF 9 rif q toute sa dignité. C’est là une tâche que chacun doit toutefois accomplir par soi- même ; il doit absorber, avec tous les moyens que lui offre sa sensibilité, toute la substance présente dans le monde qui l’entoure et dans son moi intérieur, la transformer avec toute la force de sa spontanéité et se l’approprier et, ainsi, inaugurer entre on moi et la nature l’interaction la plus large, la plus active et la plus harmonieuse. Les universités ont évolué dans une direction opposée à la fin que leur avait assignée les grands réformateurs du XIXe siècle.

Elles sont devenues progressivement une juxtaposition d’écoles professionnelles et de disciplines théoriques spécialisées. Parallèlement, les procédés de la raison étaient négligés au profit de la documentation. Au début de la décennie 1940, l’économiste Édouard Mont petit, responsable du développement des sciences humaines a l’université de Montréal a formulé le diagnostic suivant : « Nous vons confondu la science et la documentation, la logique et le phénomène, la connaissance et la donnée.

Certes la science a de merveilleux élans, mais, comme la renalssance pouvait reprocher au moyen-age d’être riche en principes et pauvre en faits, nous devons nous demander si nous ne sommes pas riches en faits et pauvres en principes. Notre malaise vi nous cherchons, le salut scientifique, écrit : « le savoir est désormais considéré comme une marchandise. A tel point que toute société qui ne produit pas du savoir scientifique et des objets techniques, fut- elle installée ur des puits de pétrole, est appelée a disparaître. ? Suivant l’approche normative ou volontariste, quand une société ou une institution ne fonctionne pas suivant un modèle prédéfini, c’est que cette société ne fonctionne pas du tout. Il est bien connu que l’université, parce qu’elle est productrice de savoirs de sciences et de techniques, joue un rôle important dans le développement et le bon fonctionnement d’un pays ou d’une société. Beaucoup de pays voulant atteindre le développement durable ont bien compris cette corrélation entre université et développement. Ainsi, ils mettent tout en branle afin ‘avoir des universités qui constituent des pôles d’excellence.

Un exemple clair sous les yeux, en république dominicaine, il y a des universités d’excellence qui ont une reconnaissance internationale au point que même des étudiants originaires des pays développés choisissent d’y étudier. Hélas ! Ici chez nous (Ha-lti), Puniversité est dans un état tellement déplorable que l’on peut bien se demander si elle mérite bien son nom. D’ailleurs, selon le professeur Yves Dorestal, l’université haitienne n’existe pas encore nous avons tout simplement des écoles supérieures qu’on a réunies en univers èmes de l’université en fois 3 choses : un système, une culture, et un milieu.

De part et d’autres, il existe un système universitaire régulé par Pétat et dont la mission principale est la diffusion du savoir de haut niveau et la production de nouvelles connaissances par la recherche. Le mot système est pris ici dans le sens du prix Nobel américain Hebert Simon, spécialiste de la systémique entendue comme méthode scientifique privilégiant une approche globale ou holistique pour aborder des problèmes complexes. Le système universitaire est genéralement défini par une loi organique et un cadre normatif qui encadrent on fonctionnement.

Aujourd’hui, les deux composantes du système font cruellement défaut et sont à la base de nombreux problèmes dont souffrent surtout les universités haïtiennes. Voilà donc une première pierre à placer dans la construction de l’édifice universitaire Ha•lti, et il est de la responsabilité de l’état et des pouvoirs publics de s’acquitter de cette tâche. Quels sont les ingrédients de base d’une institution universitaire ? Une institution universitaire n’est pas un complexe immobilier, ni un ensemble d’édifice.

C ‘est bien plus que cela, avant même l’édifice qui abrite, niversitaire, c’est d’abord et avant tout un projet académique supporté par des programmes d’études, un corps professoral compétent et de taille adéquate, un brassin d’étudiants suffisa ser des économies démocratie universitaire. A ce titre, mentionnons que l’université est le lieu par excellence ou doit se pratiquer la démocratie et surtout pour donner l’exemple en la matière. Elle doit être un lieu de débat serein, ordonné, base sur la dialectique et guidée constamment par cette quête de vérité devant laquelle tous les acteurs doivent s’incliner.

En effet, la recherche scientifique qui fait partie de la ission universitaire repose sur cette quête qui se renouvelle au gré des nouvelles connaissances par une remise en question perpétuelle des idées reçues voire des faits établies. L’un des plus gros défis dune université en émergence c’est le développement d’une culture qui lui est propre, mais qui la rend apte a mériter le respect des autres universités et la société qu’elle dessert. Des trois attributs de l’université, le milieu est le plus difficile a appréhender et a implanter. Ce n’est pas le système dont on connait les composantes et la structure.

Ce n’est pas non plus la culture qui prend du temps a e construire et a se transformer mais dont on finit par connaître plus ou moins les contours et les manifestations a force d’y être expose. Le milieu fait plutôt référence a la notion « d’habitus » populaire par le célèbre sociologue français Pierre Bourdeu « Définissant une manière d’être une allure générale, une terme, une disposition d’esprit En acquérant ensemble des connaissances qui forment un capital social, les personnes de m euvent arriver a un certain de leurs goûts et de leurs styles de vie jusqu’à créer un habitus de classe.

Dans un laboratoire ou un centre de recherche universitaire qui st prototype de mllieu universitaire, les étudlants y travaillent, y prennent place sous la direction de chercheurs établis dont ils observent le comportement jusqu’? les intégrer et les reproduire. Ces étudiants sont considérés comme en résidence, a la manière des apprentis qui vivaient chez des maîtres de métier dans un processus de campagne. Ils acquièrent ainsi des habitudes de penser, de raisonner, de chercher, d’intervenir, de mesurer, d’évaluer, en observant, le maître.

La réputation d’excellence d’une université est généralement déterminée par la qualité du milieu, souvent mesurée par le rayonnement cientifique des professeurs et les exploits académiques des étudiants. Voila donc la tache urgente qui attend les universitaires et les dirigeants politiques haitiens : construire le système, la culture et le milieu d’une université a avant-garde des connaissances, des compétences et des valeurs necessalres au développement du pays.

Le développement socio-économique fait référence a l’ensemble des mutations positives que peut connaître une société. L’ensemble de ces mutations positives fait référence a la technique, la démographie, le social, et le sanitaire. Le développement économique est mesuré par des indices qui ?tabliront l’authenticité et la fiabilité premier indice est le PIB *AGF 3 rif q marchandes ou non des produits a l’intérieur d’une société. On compte aussi le PNB, le produit national brut, et l’IDH qui est l’indice de développement humain.

Elle fait une approche sociale considérable dans l’économie. Elle ne considère uniquement les valeurs ou monnaies produite par la société, mais elle considère aussi bien, l’éducation, la sante, la démographie, le respect des droits de l’homme, les droits socioéconomiques de l’homme, etc. Donc, une société peut être en croissance économque mais pas éveloppement. pour assurer le développement, l’existence de l’université a été importante.

Les universitaires y investissent leurs savoirs-faire en produisant non seulement des cadres bien formés pour effectuer des travaux scientifiques mais aussi a faire des débats des colloques qui prévoiraient par leurs statistiques les mesures et précautions a prendre pour la bonne marche des sociétés contemporaines. Les universitaires, au delà de toute préoccupation de la pratique d’une science pure, ne doivent pas être insensible aux problèmes de la société a laquelle ils appartiennent.

La rupture épistémologique enseignée a l’université ne doit pas être, et n’est pas d’ailleurs, un prétexte pour pour ignorer les problèmes réels de l’environnement social immédiat et économique de l’universitaire. Mais elle doit permettre a celui-ci de mieux se positionner par rapport a ces problèmes idéelle et universelle de l’université fait qu’elle soit beaucoup plus présente que jamais dans la vie collective de la société.

Abeele, en ce sens a pu écrire que : « L’université doit être attentive a l’évolution du milieu social auquel elle doit s’intégrer pleinement. Les universités ne sont plus éservées a l’élite : elles ne peuvent ignorer les besoins de la société » L’université dans sa mission sociale doit entamer ses recherches sur la manière de développer socialement et économiquement sa société, les actions posées par l’unlversitaire doit être en faveur de la société.

Pour ainsi dire, les universitaires ne doivent pas être essentiellement confiner dans des recherches fondamentales qui relèvent du domaine de la science pure. Elle doit être, également, a même de poser des actions orientées vers la recherche des moyens de développement social et économique de la ociété afin de donner conscience claire aux cltoyens. La science en elle même est perçue comme une méthode de développement.

Cest pour dire que le développement ne pourra pas se faire en ignorant le rôle que les institutions universitaires peuvent jouer. Une politique de promotion de la recherche scientifique de la part de l’état de la société donnera a l’université cette mission de se pencher sur le développement ; et toute politique scientifique renvoie a la mise en place des moyens techniques et financiers à la disposition de l’université qui doit remplir sa mission de réduire les inquiétude *AGF g c,Fq