stage LYDEC

l. Présentation de la Lyonnaise Des Eaux de Casablanca (LYDEC) 1. 1 Activités de LYDEC Depuis le 1er août 1997, la LYDEC a pris en charge la gestion déléguée des services d’eau, d’électricité et d’assainissement de la Willaya du Grand Casablanca représentant 4 millions d’habitants, et ce, pour une durée de 30 ans. Cette entreprise est née après deux années de négociations entre le groupe Suez Lyonnaise des Eaux et la Communauté Urbaine de Casablanca.

La signature de cette convention de gestion déléguée est considérée comme le premier contrat de ce type sur e continent africain, puisqu’il porte à la fois les trois fluides soient l’eau, l’électricité et l’assainissement. Parmi les motivation d’accéder à une expe se or 10 soucl de transfert su to View investissements lour Tout au long du cont ues, il y a le souci ainsi que le e de certains la Communauté Urbaine de Casablanca conserve un r le de contrôle sur les plans techniques et financiers notamment sur la gestion des services et des tarifs.

Un consortium d’entreprises à vocation internationale issu de l’industrie des services de proximité s’est formé pour créer la LYDEC. Le captal de la LYDEC s’élève à 800 milllons de dirhams, avec un actionnariat se présentant sous la forme : est à noter. La LYDEC est une entreprise de partenaires européens soucieux d’un rééquilibrage des Investissements vers le sud de l’Europe et particulièrement vers le pourtour méditerranéen. Indépendamment de l’apport financier fait à travers son capital social, LYDEC bénéficie de l’acces constant aux techniques et savoir-faire de ses actionnaires.

Cet accès se manifeste à travers la mise à disposition permanente d’experts de haut niveau dans les différents domaines du anagement et des techniques diverses, mais également par l’envoi en missions de courtes ou moyennes durées de spécialistes (techniciens, électriciens, gestion de clientèle… ) La LYDEC a pris en charge la gestion déléguée des servlces d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide de la Wilaya du Grand Casablanca. Ainsi une bonne gestion dépend des points suivants : Renouvellement des installation , Exploitation des réseaux et usines ; Investissement pour de nouvelles infrastructures.

Depuis le démarrage du contrat de gestion déléguée, la LYDEC s’est engagée à réaliser en priorité: L’amélloratlon du réseau d’alimentation en eau potable ; La lutte contre les inondations ; La sécurisation des installations électriques. 10 tension et de fréquence inscrites dans son contrat. L’usager demande également que le prix de vente de l’énergie soit le plus bas possible, mais ceci est une autre histoire dont nous laissons le soin au service commercial.

Lors d’un changement d’exploitation du réseau HTA 20 KV en vue deffectuer des travaux d’entretien, de raccordement ou de report de charge, il a été constaté un arrêt de distribution de l’ordre de inq minutes, chose qui provoque une gêne de la clientèle, et pa suite influe sur la qualité de distribution et l’image de marque de la LYDEC. Le but de la présente étude est de proposer une nouvelle procédure d’exploitation visant à éviter ces brèves coupures le long des tronçons de la canalisation en question.

Elle repose sur la possibilité du bouclage ou mise en parallèle momentanée de deux fractions de réseau issues de transformateurs différents sans arrêt de distribution, en se basant sur les points suivants Vérification des conditions de la mise en parallèle. Calcul des courants de court-circuit lors d’un défaut en régime bouclé. Recommandations à prendre en considération pour réaliser cette mise en parallèle. I – ETUDE DE LA FAISABILITE A – CONDITIONS DE BOUCLAGE Le bouclage de deux dép PAGF 10 peut impliquer une mise secondaires connectés à une même ligne.

Pour que les transformateurs couplés en parallèle travaillent dans des conditions optimales, il faut que les conditions suivantes soient remplies : Même fréquence . Même indice horaire Même tension de court circuit Ucc . Même tensions primaire et secondaire( même rapport de ransformation). Lorsque ces conditions sont rigoureusement satisfaites . Les diagrammes vectoriels en grandeurs rédultes se superposent . Les puissances et les courants débités s’additionnent arithmétiquement .

Chaque transformateur est chargé proportionnellement à sa puissance nominale . Dans ce cas, le fonctionnement des réseaux n’est pas sensiblement affecté par la mise en parallèle. Vu que ces conditions ne sont pas toujours remplies, à cause des chutes de tension dans les lignes et de la variation des charges appelées, examinons ce qui se passe dans le cas où ‘une de ces conditions n’est pas vérifiée, ainsi que les tolérances acceptables (c’est à dire jusqu’à quel point cette condition, même non vérifiée, ne pose pas de problèmes). . FREQUENCE La fréquence est réglée par les usines de production « ONE » et la distribution « LYDEC » n’a aucune action sur elle. Le fournisseur garantie la fréquence convenable . D’allleurs les variations de la fréquence créent en général peu ou pas de gène aux clients, nous n’insistons donc pas sur cette question qui se situe en dehors du domaine de la distribution. 2. INDICES HORAIRES On entend par indice horaire le ra art a / (rr/6) tel que Û est 0 distribution.

On entend par indice horaire le rapport a / (ru/6) tel que e est le déphasage entre les tensions secondaire Va, Vb ou Vc et primaire VA, VB ou VC respectivement, il caractérise le retard d’une tension BT sur son homologue HT. En pratique, il est aisé de modifier l’indice horaire d’un transformateur en effectuant une permutation circulaire des lettres (dlsposition des bobines) affectées aux bornes : toute permutation correspond à une augmentation ou à une diminution de 4 de la valeur de l’indice horaire.

On pourra donc coupler en parallèle sans difficulté des transformateurs dont les indices différent de 4heures. Pour la LYDEC , il existe quatre type de transformateurs dans les postes sources (A. B. B, A. C. E. C, E. F. A. C. E. C et JEUMONT SCHNEIDER ). La lecture de leur plaque signalétique nous permet d’affirmer que les indices horaire sont identiques : couplage YyO . Donc ce problème d’indice horaire ne se pose pas . Il reste alors à signaler que lors de l’achat d’un transformateur, qu’il soit du même groupe que les autres installés. 3. TENSION DECOURT CIRCUIT 3. 1.

Ucc différentes La différence du facteur de puissance en court-circuit des deux transformateurs agit sur leurs rendements, notre but à travers cette étude n’est pas d’améliorer le rendement, mais seulement d’assurer la continuité du service lors d’un changement d’exploitation du réseau HTA 20KV en vue d’effectuer des travaux d’entretien. En plus, même our une différence relativement grande l’angle Aocc PAGF s 0 travaux d’entretien. En plus, même pour une différence relativement grande Pangle Atpcc- tpcc2-tpcc1 est très petit Donc, le Vcc ne pose pas de problèmes .

Si on admet maintenant que Uccl IJcc2, et vu que lorsque les transformateurs marchent en parallèle, les tensions primaire et secondaire sont égales et en phase, les chutes de tension dans tous les transformateurs doivent être égales. Par conséquent, la puissance du j-ème transformateur sera : Ucci : La puissance appelé par le i_ème transformateur la tension de court circuit du i_ème transformateur CALCUL DE Ucc : On a Avec S : puissance installée U : tension du départ Zcc : impédance de court circuit de tous réseaux jusqu’au point d’ouverture avec PCC :la puissance de court circuit au point d’ouverture

Pccone puissance de court circuit coté ONE pour ce calcul on a besoin des puissances de court circuit des deux départs liant chaque point d’ouverture , ainsi que les puissances de court circuit coté ONE. Les PCC des départs sont ramenées du service de planification ? l’aide du logiciel PRAO (voir tableau 1 dans l’annexe Les PCC ONE sont données par l’ONE (voir tableau 2 dans l’annexe INFLUENCE DE LA DIFFERENCE DE Ucc 6 0 2 après couplage (MVA) Courant de charge (A) 30 45 15 428 20 285 7 0 MVA et P2-33. 6MVA Donc le deuxième est surchargé de 1. MVA ,c’est à dire un courant de 45. 7A. our éviter cette surcharge qui peut endommager les enroulements du transformateur ainsi que les lignes, il faut coupler au moment où la charge baisse et éviter le couplage aux heures de pointe Prenons l’exemple de MARTY COUPURE issu de CHAVIGNE avec MAGINOT 3 issu de OULAD HADDOU Le premier est chargé à 24MVA, le deuxième à 28MVA on aura 28. 3MVA P2=23. 6. Le premier est surchargé de 4. 2MVA c’est à dire un courant de 120A donc il ne faut jamais coupler ces deux départs.

Les transformateurs sous-chargé ne présentent pas un gros inconvénient car la charge incomplète d’un transformateur de uissance réduite se fait moins sentir sur la puissance totale de l’ensemble que la charge incomplète d’un grand transformateur. Inversement, si le transformateur de puissance réduite a une tension Ucc moindre, il limitera le fonctionnement de l’ensemble puisqu’il faut diminuer la charge de ce dernier de façon que le transformateur de moindre pulssance ne soit pas surchargé .

Pour les autres départs couplables, voir tableau de calculs dans l’annexe. Tensions secondaires différentes Tout en étant bobiné pour les mêmes tensions primaires et secondaires pour des raisons technologiques (disposition des pires, des galettes constituant les enroulements ) et à cause des chutes de tension dans les lignes, les transformateurs à mettre en parallèle peuvent présenter des rapports de transformation non rigoureusement identiques. parallèle peuvent présenter des rapports de transformation nan Nous admettons que la tension du réseau primaire est égale ? la tension primaire nominale de chacun des transformateurs bouclés en parallèle, c’est à dire : Ul leu 1 La différence des tensions secondaires OU = U22 – U21 fait naitre un courant de compensation Ic dont la formule est donnée par : Ce courant ne participe pas à la charge du transformateur, mais peut augmenter les pertes par effet joule et l’échauffement des enroulements et des lignes.

On cherche à le réduire en s’assurant que les rapports de transformation sont très voisins ou bien il faudra tenir compte de leur présence INFLUENCE DE LA DIFFERENCE DE TENSION Ch utel Chute 2 IJ2 AU Courant de compensation Ic 4 la chute de tension dans la l’gne qui est de 2. 79% , on aura donc IJ 1=19. 8 KV la tension au poste AUDRAN La tension au jeu de barre LAAYOUNE est de IJ=20. 4 KV avec la chute de tension dans la ligne qui est de 2. 3%, on aura donc 1-12=19. 9 KV Selon la formule on aura Ic = 9. A On voit bien que ce courant de compensation est faible et ne présente pas de problèmes, ces deux départs peuvent alors être couplés. Prenons l’exemple de FLAUBERT 2 avec RGUIBATE FLAUBERT 2 est issu du T4 de OULAD HADDOU Après tout calcul fait, on trouve 40A. On remarque que ce courant est relativement grand et peut causer un échauffement des câbles, c’est pour cela qu’il faut éviter le couplage aux heures de pointe prenons l’exemple de MARTY COUPURE issu de CHAVIGNE avec BLANQUEFORT issu de OULAD HADDOU

Le courant de compensation est de Fordre de 120A, c’est un courant très élevé donc il ne faut jamais coupler ces deux départs pour les autres points d’ouverture, voir tableau dans l’annexe. CONCLUSION On peut conclure que, pour que cette mise en parallèle soit possible et qu’il s’effectue avec aucun problème il faut que le courant de compensation ne dépasse pas les 40A c’est à dire une différence de potentielle au point d’ouverture ne dépassant pas les 200V. L’heure de la mise en parallèle doit être convenablement choisie de telle manière que la charge permise (comme indiqué précédemment ) soit vérifiée.