Histoire des idées politiques et sociales. 1) En Grèce, quel est le système politique de départ et comment évolue ri1 ? Le système politique de départ en Grèce est de type féodal. On a affaire à de petites communautés rurales faiblement organisées. La source de la richesse est la terre : celui qui la possède détiens le pouvoir. Dans les agglomérations grecques, ce sont des royautés de type féodal où prédominent de grandes familles « l’aristocratie », qui domine totalement un petit peuple d’agriculteurs d’artisans et de pêcheurs.
Dans les terres barbares, de vastes étendues h ‘est un despote qui or27 s’appuyant sur desc es to vieu Ensuite grâce à l’inve démocratise, dans le pées par les grecs, un pouvoir absolu le et administrative. politique se égislatives, apparaît le concept de cité, forme d’organisation politique fondée sur la loi 2) Expliciter les concepts de loi en Grèce et de cité en Grèce. Le concept de loi s’érige comme principe de l’organisation politique et sociale Ce concept est né durant l’âge féodal.
Il est fat appel a un personnage réputé pour sa sagesse et son désintéressement de fixer les règles du jeu social dans les conflits violent qui oppose ‘une part les grandes familles entre elles et d’autre part celles-ci aux populations des campagnes et des villes. A Athènes Dracon et Solon sont chargés d’énoncer les principes ordonnan ordonnant les relations entre les membres de la collectivité.
Ils se donnent pour tâche de : définir des énoncés fondamentaux connus de tous, déterminant avec précision la participation de chacun à la défense et à la gestion des affaires communes de la cité, déterminer les instances dont dépendent des décisions engageant la collectivité. déterminer l’arbitrage des conflits privés et la punition des crimes t des délits. A des règles coutumières souvent laissees à l’interprétation des tribunaux statuant dans le secret, se substituent des textes clairs et publics : les lois écrites.
Les juges doivent expliciter publiquement les arguments légitiment leur sentences. De la fin du VI (6ème) Siècle à la moitié du VII (7ème) siècle, le pouvoir démocratique accomplit beaucoup de réforme, notamment ‘ Tous les citoyens hommes nés Athéniens acquièrent un statut de citoyen à part entière. Garantir l’égalité devant la loi Accès à la magistrature. En somme Dracon et Solon visent 3 conditions essentielles du égime politique d’Athènes : 1) une harmonisation des conditions sociales. 2) un élargissement des droits politiques. ) de la consécration de la primauté de la loi. Le concept de Cité se pose comme forme d’organisation politique fondé sur la loi. Il apparaît au VI (6ème) Siècle dans le contexte des réformes léglslatives. Aristote oppose la cité à deux autres formes de communautés (la famille et le village). Il conçoit la cité comme une communauté des communautés, elle n’est pas une association directe d’individus, mais une association communautés, elle n’est pas une association directe d’individus, ais une association de groupe.
La Cité a pour fin de permettre à l’homme de bien vivre, il ne s’agit pas seulement du bien être matériel, il s’agit également pour l’homme d’atteindre son achèvement par a Cité, c’est-à-dire la plénitude de sa nature. Vivre dans une Cité pour un homme est un attribut constitutif de son essence. 3) Quels sont les grands types de régimes politiques définis par Hérodote ? Hérodote met en place une classification des régimes politiques, il distingue trois formes de gouvernement : La monarchie (un seul gouverne pour sa gloire et celle de ces ujets), l’oligarchie (une minorité commande.
Minorité faite de citoyen « supérieurs » par leurs naissances, leurs compétences religieuses ou militaires) la démocratie (la majorité faite du peuple, des paysans, des artisans, des commerçants, des marins. En outre, la tyrannie, qui consiste à ne pas se soumettre aux 1015, peut se retrouver dans les trois types de régime : lorsque la monarchie devient arbitraire ; lorsque que l’oligarchie se divise et donne lieu à des luttes de factions où tous les coups sont permis quand la démocratie devient corrompue. Quel est le problème de fond abordé par Platon en matière de régime politique et comment le règle-t-il ? Pour Platon, la masse populaire est assimilable par nature ? un animal esclave, victime de ses passions et de ses caprices, manipulable, inconstant ; accepter le gouvernement du peuple, c’est accepter la tyrannie d’un animal incapable de réflexion et c 3 OF gouvernement du peuple, c’est accepter la tyrannie d’un animal incapable de réflexion et constance. L’idée-force de sa philosophie politique est: « le savoir conditionne l’action C’est-à-dire, qu’il faut éduquer avant de ouverner.
Pour Platon, le peuple ne choisit pas ses magistrats en fonction d’une capacité politique mais en fonction de compétences apparentes. (Par exemple Fart oratoire). L’argumentation qui sous tend la critique des capacités populaires à la politique est celui de la relation du savoir au pouvoir. Platon montre que tous les régimes définis par Hérodote sont corruptibles, parce que guider par fintérêt du plus fort et non par l’intérêt général. L’injustice altère toutes les formes de gouvernement.
Pour régler le problème il préconise un régime despote mais uidé par la raison du philosophe. Selon lui, il faut abandonner le pouvoir à ceux qui ont les compétences pour l’exercer. Il s’essaiera d’ailleurs à ce régime en étant le conseiller de Denys de Syracuse. On peut parler de « tentation technocratique » 5) Quelle est la réponse d’Aristote au problème posé par Platon et les sophistes. Aristote est le fondateur du Réalisme c’est-à-dire que si la philosophie est bien indispensable à la réflexion et à l’action politique, elle doit tenir compte de la réalité de la cité.
Aristote rappelle aux sophistes qui font du débat public un pur nstrument plus ou moins honnête de réalisation personnelle, la nécessité d’un débat sain, loyal, qul est le seul à pouvoir garantir une existence heureuse et vertueuse. Face à Platon, il s loyal, qui est le seul à pouvoir garantir une existence heureuse et vertueuse. Face à Platon, il s’oppose de manière radicale à l’idée d’un gouvernement des philosophes. Il croit bien évidemment à la philosophie, mais ce qui est primordial, c’est la cité, c’est-à-dire un lieu où les citoyens n’ont d’autres maître que la Loi.
Or, la loi ne peux être juste et acceptée par tous que si elle est l’expression de a liberté préalable de tous les citoyens. La loi n’est ni une construction artificielle, ni une donnée pure de la raison comme le défend Platon, elle est l’expression politique d’un état de choses donné qui prend en compte la situation de la ville, de son histoire, des aspirations de ses habltants, c’est pour cela que la question des constitutions et leur hiérarchie est secondaire, un régime modéré vaut mieux que l’excessif.
Mais l’important est que la loi soit toujours le fondement de la vie commune. 6) Quels sont les grands types de régimes politiques définis par Aristote ? La typologie des constitutions, est à la fois fondée sur le nombre de ceux qui détiennent l’autorité souveraine (un seul, quelques- uns ou tous) et sur la finalité qu’ils se donnent, gouverner dans l’intérêt de tous, ou uniquement dans leur propre intérêt.
Lorsque le gouvernement d’un seul, de quelques-uns, de tous, est exercé en vue de l’intérêt général, les régimes sont qualifiés de « monarchie « aristocratie » et « démocratie » (ou « république Lorsque le gouvernement d’un seul, de quelques-uns, de tous est exercé en vue d’intérêts particuliers, ils sont q PAGF s OF ouvernement d’un seul, de quelques-uns, de tous est exercé en vue d’intérêts particuliers, ils sont qualifiés de « tyrannie », « oligarchie » et « démagogie ». l est alors perverti Il s’agit de concepts qui sont toujours utilisés couramment aujourd’hui dans l’analyse politique, au sens précis où Aristote les a définis. On peut y ajouter le concept de despotisme de Platon, qui renvoie au concept de gouvernement d’un seul, mais fondé sur la raison. À la suite des régimes de despotisme éclairé du XVIIIe siècle, il a pris un sens négatif équivalent à « tyrannie » se ustifiant par la raison.
Tableau Types de gouvernement Type de gouvernement UN SEUL MINORITÉ MAJORITE Motivation INTERET GENERAL Désignation MONARCHIE ARISTOCRATIE démocratie (république) DÉVIATION intérêt personnel du monarque intérêt des riches intérêt des pauvres LA TYRANNIE L’OLIGARCHIE LA DÉMAGOGIE OF L’archéologie confirme la légende : la fondation de la ville date du début du VIIIe siècle. Les premiers à vouloir unifier l’Italie sont les Étrusques. Ils sont présents à Rome du début du VIe siècle jusqu’en 509.
Cette période est essentielle pour Rome : premier rempart de a ville, organisation en quatre quartiers, premiers monuments, armée, contacts avec la civilisation hellénique. Au terme de cette période, les rois sont chassés par l’aristocratie, mécontente d’un pouvoir trop favorable aux plébéiens. La République (509 – 27 AV. JC) Au début, l’aristocratie, organisée en gentes autour de la propriété terrienne, confisque le pouvoir. une longue lutte l’oppose à la plèbe. Cette dernière parvient à se faire reconnaître une certaine place dans la cité sans enlever aux patriciens l’essentiel du pouvoir.
La République est d’essence oligarchique, elle détourne la enace de la tyrannie en répartissant le pouvoir en plusieurs types de magistrats élus par le peuple. Répartissant le pouvoir entre plusieurs types de magistrats L’équilibre politique s’établit sur le fond d’une conquête systématique de l’Italie. Commencée dans les années 500, elle s’achève en 272 avec la prise de Tarente. Après avoir conquis l’ensemble de l’Italie, Rome prend possession de tout le bassin méditerranéen (264-118).
L’extension de l’Empire romain, l’afflux des richesses, les contacts avec le monde hellénistique et l’Orient modifient les conditions de vie morale. n nouveau type d’homme politique, plus cultivé et plus ambitieux, succède à rancien aristocrate terrie politique, plus cultivé et plus ambitieux, succède à l’ancien aristocrate terrien. Il s’ensuit une longue période de guerres civiles. Octave prend le pouvoir en 30 Av. JC. L’EMPIRE Octave reçoit le titre d’Auguste. II concentre tous les pouvoirs entre ses mains (armée, religion, administration) Son règne assez long (27 Av J. C. – 14 AP J. -C. ) lui permet d’unifier l’État, de garantir les frontières et d’organiser l’administration des provinces. Il le fait dans le respect des valeurs traditionnelles. Il parvient à établir une Pax romana Pendant deux siècles, malgré des luttes sanglantes pour le pouvoir, elle est réelle. Les arts et la culture continuent à fleurir. L’extension de la citoyenneté à la plupart des citoyens provinciaux entraîne une plus grande égalité politique. Le déséquilibre entre le pouvoir politique et la puissance militaire éclate sous le règne de Commode (180-192).
Le rôle de l’armée devient prépondérant, a cause de la pression accrue des Barbares. L’unité même de rempire est menacée. Dioclétien (284-305) instaure une tétrarchie tout en maintenant l’unité de l’empire. Constantin (converti au Christianisme) prétend au gouvernement moral de ses sujets. Cempire est encore plus centralisé et les structures sociales se figent au profit des plus riches. Constantin déplace aussi la capitale de rempire à Byzance qu’il rebaptise Constantinople. À sa mort (395), Théodose partage définitivement rempire entre ses deux fils. La puissance militaire de l’empire d’Occident s’affaibllt de plus en plus.
Rome est pillée en 410 et en 455. En 47 BOF militaire de l’empire d’Occident s’affaiblit de plus en plus. Rome est pillée en 410 et en 455. En 476, Odoacre dépose Romulus Augustule. L’empire romain d’Orient quant à lui subsiste jusqu’en 1453. La pensée politique de Rome, de la République à l’Empire. Héritière de la philosophie grecque, se consolide et se concrétise par le droit. Sa rencontre avec le christianisme sera déterminante dans « l’invention » des paradigmes d’un nouvel âge, la cité et la loi cédant la place à la dialectique entre deux pouvoirs : celui temporel de l’Etat et celui spirituel de l’Eglise. ) Après la monarchie, même au temps du pire despotisme impérial Rome s’est toujours voulue républicaine, expliquez ? Après la monarchie, même au temps du pire despotisme mpérial, Rome s’est toujours voulue républicaine. L’idée de Res publica, littéralement de chose publique, renvoie à l’idée d’un bien commun qui s’incarne dans le droit et les institutions, et qui s’impose au-delà de tout autre considération. Cette république est fondée sur le droit romain (vers 450 A.
J. -C. : Loi des XII Tables). Le droit romain est d’abord construit sur la famille, c’est-à-dire, sur les droits individuels. Progressivement ce droit s’enrichit de normes de plus en plus précises pour former un véritable code qui organise toute la vie collective et stipule les droits et devoir de hacun. Ce code cherche à régler de manière claire et équitable les rapports entre individus, entre individus et institutions, sans faire appel à des obligations morales.
L’ensemble de ces dispositions seront codifiée dans PAGF dispositions seront codifiée dans le « codex iuris civilis » de Justinien (528 – 534) parallèlement au droit, la vie publique est régie par les Instituions Républicaines auxquelles les Romains sont très attachés. Polybe (Ile siècle AV J. -C. ), définit la « République » romaine comme un système qui combine des principes monarchiques (à travers ‘autorité des consuls), aristocratiques (grâce aux compétences du le Sénat) et démocratiques (certaines dispositions ou institutions, comme les Tribuns de la Plèbe, garantissent les droits du peuple).
Les Romains ont fondés la République sur des droits individuels très bien protégés et des institutions républicaines qui sont un amalgame des différentes catégories grecques. D’où l’idée de « vertus républicaines de la pensée politique de Cicéron s’inspirant explicitement de Platon explique le fondement de la Res publica : les individus sont portés naturellement ? se rassembler « en vertu d’un accord sur le droit et d’une communauté d’intérêt » : 9) En quoi le monothéisme est il une révolution et quel est son impact sur la philosophie politique ? je sais pas laquelle est la plus adéquate le monothéisme est une révolution par rapport à la pensée gréco- romaine en 2 choses : 1) L’homme est perçu comme créature entretenant des relations personnelles et spirituelles avec son créateur. La communauté n’est plus fondée sur un projet politique ni 2) sur une relation juridique mais sur une alliance religieuse. – Pour Freud, athée conva