Chapitre 1 Les Sources De La Croissance Conomique

CHAPITRE 1 – LES SOURCES DE LA CR OISSANCE ECONOMIQUE Sujets sur le 1er chapitre Dissertations • – Comment le progrès technique contribue-t-il à la croissance ? (Liban 2014) – Les facteurs travail et capital sont-ils les seules sources de la croissance économique ? (France 2014) Epreuve composée : ECI – Présentez le lien entre productivité globale des facteurs et progrès technique. (F En quoi l’approche oral termes de PIB ? (Pon héry EC2 – Vous présenterez le permet d’expliquer l’évolution du PIB en 2010.

France métropolitaine 2012 e-t-elle celle en rez comment il – Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence ‘évolution des principales contributions ? la croissance. Antilles-Guyane 2013 Vous présenterez le document puis identifierez les sources de la croissance économique selon les pays sur la période 1985-2010. Amérique du Nord 2013 – Après avoir présenté le document, vous comparerez les évolutions de l’activité économique dans les différentes zones économiques. Pondichéry 2013 – Vous présenterez le document puis vous comparerez les variations des exportations et du PIB en 2004 et en 2009.

Antilles-cuyane 2014 mesure de la production Au-delà du PIB, d’Autres indicateurs 2. 1 L’indice de développement humain (IDH) . 2. Les indicateurs subjectifs Jacques Ghiloni Page 2. 1 . 1. La croissance : définition & mesure A. Définition B. Mesure de la croissance économique 2 9 INTÉRÊT et limites du PIB Intérêt B. Les limites du PIB PAGF OF 14 3. 3. La productivité globale des facteurs 3. 4. Le rôle du progrès technique 15 3. 5. Le rôle de l’accumulation de capital 17 A. L’accumulation de captal physique L’accumulation de capital humain 18 c.

Les investissements publics 19 3,6. Le rôle des institutions et des droits de propriété 20 1 . INTERETS ET LIMITES DU PIB COMME MESURE DE LA PRODUCTION 1. 1. LA CROISSANCE : DÉFINITION & MESURE A. DEFINITION un pays connait une croissance économique lorsqu’il est en mesure d’offrir une quantité de plus en plus importante de biens et de services à ses habitants. Il faut distinguer croissance économique, qui sur la longue période, de l’expansion ui désigne un phénomène analoeue, mais limité à un courte.

PAGF 3 OF généralement calculées selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et uc aux enfants de moins de 14 ans. ) Donc, pour parler de croissance économique, le volume du roduit réel global doit augmenter plus vite que le volume de la population Que l’on distingue ou non la croissance de l’expansion, le premier problème qu’il convient d’aborder est celui de la mesure de la croissance économique.

Il s’agit de trouver un indicateur synthétique qui puisse représenter l’ensemble des biens et services produits au cours d’une période donnée dans un pays et susceptible de permettre des comparaisons pertinentes dans le temps, alors même que les biens et services produits peuvent changer de nature ou de qualité d’une période à une autre. B. MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE Le produit intérieur brut est l’agrégat le plus couramment utilisé pour mesurer la croissance économique.

Le PIB = somme des valeurs ajoutées brutes des unités productives résidentes, augmentées des impôts (moins les subventions) sur les produits et des droits de douane. La valeur ajoutée d’une entreprise = production – les consommations intermédiaires. Source INSEE On peut aussi le définir de deux autres façons . Jacques Chiloni page des emplois des comptes d’exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins es subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte. approche par les revenus). On peut utiliser des indicateurs comme le taux de croissance : Par exemple : en 2012 le PIB de la France 2 091, 1 milliards € en 2013 le PIB de la France = 2 113,7 milllards € en valeur, le taux de croissance – Ou encore, en utilisant le multiplicateur : On peut également, pour étudier la croissance, utiliser les indices. L’indice sur base 100 est égal à 100 fois le multiplicateur correspondant. Ici, donc, on passerait de l’indice 100 en 2012 à l’indice 101,08 en 2013. La croissance en valeur, en volume :

Si on a produit 100 1’année dernière et 110 cette année, ce peutêtre parce qu’on a produit 10 % en plus ou parce que les prix ont augmenté de 10 En réalité, c’est en général un peu des deux Les quantités produites ont augmenté et les prix aussi. Ainsi lorsqu’on fait le calcu 32012= on PAGF s OF hors tabac) On peut exprimer le PIB en euros constants : en euros de 2010, par exemple : en 2012 PIB 2046,9 milliards E, en 2013 PIB = 2052,7 milliards Ce qui nous fait une croissance du PIB en volume de +0,3 %. ?volution du PIB en France jusqu’en 2013 évolution par rapport à l’année précédente 0,0 20,0 10,0 -10,0 1950 1953 1956 1959 1962 1965 1968 1971 1974 1977 1980 1983 1986 6 OF le monde jusqu’en 2013 1960 Afrique Amérique atine et Caraïbes Amérique septentrionale Asie Europe Océanie Monde 2013 en millions Évolution annuelle moyenne 2013/1960 (en 06) 285,3 220,4 204,4 1 110,6 616,6 355,4 1 694,6 605,5 15,8 3 026,0 7 OF mais on remarque que les pays possédant des PIB élevés peuvent se doter de systèmes éducatifs de qualité.

De même Mankiw et Taylor soulignent que le PIB ne peut pas rendre compte de la beauté de a poésie, de l’intelligence, de la sagesse… Mais que ous ces éléments sont plus faciles à encourager lorsque les individus sont moins préoccupés par leur capacité à se procurer les biens de première nécessité. Donc indirectement le PIB mesure notre capacité à nous procurer les ingrédients d’une vie qui en vaut la peine. B.

LES LIMITES DU PIB La comparaison dans l’espace pose des problèmes. La comparaison internationale des PIB suppose que les consommateurs ont le même type de consommation. Lorsque l’on veut comparer les niveaux de production de pays différents, on se heurte ? une série d’obstacles : e prix courant d’un produit n’est pas le même d’un pays ? ‘autre, ce qul augmente artificiellement la production du pays qui a le niveau des prix le plus élevé. La structure des prix, c’est-à-dire les prix relatifs d’un produit par rapport aux autres est également différente d’un pays à l’autre (« effet de structure Ainsi, si en GB un produit C permet d’acheter 2 produits A alors qu’aux États-Unis, un produit C équivaut à un produit A. La GB, qui produit beaucoup de A et peu de C est donc défavorisée par rapport aux États-Unis. -Les taux de change courants sont soumis à de fortes variations depuis la fin du régime de fixité des changes (1973). Toute variation de change modifie artificiellement les écarts entre PIB. PPA), inventée par le magazine The Economist en 1986. Comment faire ? Il n’y a pas de bonne réponse, mais les statisticiens ont tenté de trouver une façon de calculer les PIB de manière à les rendre à peu près comparables et non dépendants des taux de change. On calcule les PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA). Qu’est-ce que cela signifie ? On va chercher le taux de change fictif (non constaté sur les marchés des changes) qui, compte tenu des prix sur chacun des marchés, assure le même pouvoir d’achat dans les deux pays oncernés. ar exemple, si avec 1000 euros, j’achète la même chose en France qu’avec 1000 dollars aux États- Unis, je dirai que le taux de change en PPA du dollar en euro est de 1 pour 1 et j’utiliserai ce taux de change pour transformer le montant du PIB français en un montant en dollars PPA, et cela quel que soit le taux de change réel sur le marché des changes. Lorsque le PIB par habitant est exprimé en termes de pouvoir d’achat (PPA) en dollars US, il est converti en dollars internationaux sur la base des taux PPA- Un dollar international a le même pouvoir d’achat qu’un USD aux États-Unis.

Avoir un PIB calculé en PPA est également très important pour les pays en développement, car dans ces pays, la structure des prix est très différente de ce qu’elle est dans les pays développés. Enfin, comparer des PIB supposeralt évidemment que les définitions et les modes de calcul en soient partout les mêmes. Ce n’est pas réellement vrai, même si les efforts des organismes internationaux réussissent à faire se rapprocher les méthodes de calcul. local_price dollar ex 5,05 12,4 2,79 5,54 16,6 70,45 28,5 1 6,93 860 95 27 939 17,5 310 135 89 350 40,7 4,62 45 3,95 3,67 3,85 3,65