THEME I : CROISSANCE, FLUCTUATIONS ET CRISES l/ CROISSANCE ET SOURCES (ou FACTEURS) DE LA CROISSANCE A/ Définition et caractéristiques de la croissance 1/ Définition 2/ Caractéristiques B/ Le PIB : un indicateur majeur de la croissance à affiner et comportant des limit or27 1/ Le PIB réel, par b[ta 2/ Les limites du PIB C/ Les facteurs contribuant à la croissance (sources de la croissance) Introduction : croissance extensive, croissance intensive 1/ Les facteurs de production contribuant à la croissance extensive 2/ Les facteurs de production contribuant à la totalité de la croissance
Introduction : le mystère de la PGF a) a PGF b) Le lien entre investissement et facteurs de production c) La croissance endogène d) Le rôle des institutions n ce•r C ajoute la TVA et les droits de douane puisque le PIB est calculé au prix du marché. Le PNB = PIB + revenus des facteurs reçus du reste du monde — revenus des facteurs versés au reste du monde. Note : e concept de Revenu national brut (RNB) (aux prix du marché) est identique à celui de produit national brut (PNB) (aux prix du marché) qui a généralement été utilisé jusqu’ici en comptabilité nationale.
Le revenu national n’est pas un oncept de production, mais un concept de revenu, qu’il est plus significatif d’exprimer en termes nets, c’est-à-dire après déduction de la consommation de capital fixe c’est-à-dire famortissement. Le revenu national est donc aussi appelé « produit national net » (PNN) Donc REVENU NATIONAL = produit Intérieur net + revenus nets reçus de l’étranger Pour mieux comprendre : Doc 1 du dossier : La notion de revenu national (T.
Piketty p 78 et 79) Définition de la crossance de François Perroux (économiste français : 1903-1987) : « La croissance est l’augmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d’un ndicateur de dimension pour la nation : le produit global brut ou net (PIB ou PNB) en termes réels. » Plus simplement, La croissance économique au sens large est l’augmentation de la production sur longue période.
Il s’agit donc d’un phénomène qui a un caractère durable, structurel dans le temps mais qui peut s’accompagner de différents rythmes d’évolution : l’expansion, la récession, la dépression. On parle d’expansion pour dési ner une phase temporaire de la conioncture caractérisée ntation importante de la PAGF caractérisée par une augmentation importante de la production, le PIB. Cest donc une accélération temporaire du rythme de croissance ou une phase de croissance sur le court terme ou sur le plan conjoncturel. C’est la croissance au sens strict.
La notion de récession fait l’objet de plusieurs interprétations. Classiquement, les économistes parlent de récession pour désigner une phase de ralentissement de l’augmentation du PIB limitée dans le temps (Celui-ci continue d’augmenter mais à un Mthme plus faible). Mais il peut aussi s’agir du maintien du taux de croissance à des niveaux très faible. Plus finement, il peut s’agir de la baisse du PIB sur deux trimestres consécutifs. On parle de dépression pour désigner une phase de diminution du PIB sur une période relativement longue.
S’enclenche alors une phase de contraction cumulative de l’activité économique (baisse de la production, des revenus, hausse du chômage… ) La crise va alors caractériser le moment où la conjoncture économique se retourne brutalement traduisant le passage d’une phase d’expansion à une phase de récession voire de dépression. L’entrée en crise est donc le court moment ou le rythme de croissance se modifie. Par extension, ce terme désigne souvent la faiblesse de la croissance du PIB et le développement d’un hômage important.
L’étude de ces différentes phases au cours du temps a donné lieu au développement d’analyses en termes de cycles (l’économie serait caractérisée par l’alternance de différentes phases ou cycles plus ou moins long : cycles Kondratieff (environ 50 ans) Juglar (6 à 10 ans) Kitchin (environ 3 ans lié la pratique de gestion des stocks) 3 OF (environ 50 ans) Juglar (6 à 10 ans) Kitchin (environ 3 ans lié la pratique de gestion des stocks) comportant des Imites 1/ Le PIB réel, par habitant, en $ et en PPA La croissance économique se mesure généralement par le taux de variation du PIB ou taux de croissance du PIB
Afin que le PIB devienne un indicateur plus fiable il faut lui faire subir quelques transformations : Le déflater (pour obtenir le PIB réel), le rapporter au nombre d’habitants, l’évaluer dans une monnaie de référence (en $ par exemple) et en PPAL le PIB réel : il ne prend pas en compte l’évolution des prlx. Pour obtenir le PIB réel il faut le déflater c’est-à-dire lui enlever l’effet de la hausse des prix pour l’exprimer en volume (en euros constants par exemple) PIB réel ou en volume = PIB en valeur / coeff multiplicateur des prix Ou PIB réel ou en volume PIB nominale / indice des prix x 100
MAIS pour réaliser des comparaisons internationales on a recours au PIB par tête ou par habitant : le PIB par habitant . il permet d’évaluer ce que serait la part de chacun si tout ce qui est produit au cours d’une année était distribué aux habitants du pays. PIB par habitant = PIB/nombre d’habitants Cette comparaison n’a de sens que si le PIB/h est exprimé dans une monnaie commune : par exemple le $. Pour ce faire, il faut alors passer par un taux de change (prix d’une monnaie dans une autre monnaie). Le problème est alors de savoir à quel taux de change va-t-on effectuer la conversion ? ar ex, qu’est ce permet de dire que 1 euro = S ou que 1 $- 0,77 euro ? Réponse Selon qu’est ce permet de dire que 1 euro 1,3 $ ou que 1 $ 0,77 euro ? Réponse : Selon la théorie de la PPA pour que 1 S – 1 euro il faudrait qu’un même nombre d’unités monétaires permette d’acheter le même panier de produits aux EIJ qu’en France (par ex, ce panier de produits nécessite 100 $ aux EU et 100 euros en France). Or, les taux de change courants (observés) ne traduisent pas toujours la PPA d’où la nécessité d’établir des taux de change en PPA. Certaines monnaies sont donc sur évaluées ce qui implique que d’autres sont sous évaluées.
Par ex, si le taux de change courant indique que 1 euro = 1,3 $ alors que la PPA voudrait que 1 euro = $ alors on dira que le dollar est sous évalué par rapport à l’euro donc l’euro est sur évalué. Donc, selon la théorie de la PPA le taux de change entre deux monnaies doit assurer l’égalité du pouvoir d’achat dans les deux pays. Pour ce faire, on prend la valeur d’un même panier de produits types dans chaque pays puis on établit la conversion pour obtenir le taux de change en PPA Par exemple, si ce panier de produit nécessite 100 euros en France et 130 dollars aux EIJ alors 1 euro 1,3 $ en PPA.
Autrement dit, pour établir un taux de change en PPA on définit donc un panier de produit type et on regarde ce qu’il faut dépenser en dollars et en euros pour l’obtenir. Résultat : en évaluant les PIB en fonction de leur pouvoir d’achat on fait en sorte qu’un 1 $ de PIB dans un pays soit équivalent en termes de pouvoir d’achat à 1 $ de PIB dans un autre pays. Le pays ayant le PIB par tête le plus élevé étant celui ou le niveau de vie est le plus élevé. 21 Les limites du PIB il ne prend pa PAGF s OF étant celui ou le niveau de vie est le plus élevé. l ne prend pas en considération toutes les activités productives x : les activités du bénévolat, le travail domestique il ne prend pas en considération l’économie souterraine (travail au noir) et l’économie informelle dans les PVD (dons, trocs, entraides au sein de réseaux de solidarité) il néglige l’économie illicite : vente de drogue, d’armes enfin, il ne profite pas toujours à la population locale : certaines entreprises étrangères rapatrient leurs bénéfices ce qui ne profite pas au pays d’accueil.
Cela nous renvoie à la différence (déjà vu) entre le PIB et le PNB ( PNB = PIB + revenus reçus de l’étranger – revenus versés ? ‘étranger ).
On remarque qu’en France comme dans la plupart des pays développés la différence entre le PIB et le PNB est relativement faible ( il y a quasi compensation des revenus perçus et des revenus reçus) ce n’est pas le cas pour les pays en développement où l’activité des entreprises étrangère est relativement importante alors que l’activité des entreprises nationales à l’étranger est plutôt faible (il y a un fort déséquilibre entre revenus perçus et revenus reçus, ils versent beaucoup plus qu’ils ne reçoivent par conséquent leur PNB est nettement inférieur au PIB). rsque l’on considère le PIB 1′ habitant, on se rend compte que celui-ci gomme les inégalités : il s’agit d’une moyenne qu masque les inégalités de revenus au sein de la population. On sait parfaitement qu’il y a selon les pays une répartition parfois très inégalitaire des revenus cet indicateur ne prend pas en considération certaines externalités négatives OF externalités négatives telles que les effets de la pollution, le bruit, le trou dans la couche d’ozone ( les embouteillages font augmenter le PIB en élevant la consommation d’essence, de même les accidents de la route enrichissent l’économie. D’où a proposition d’un PIB vert ? ce dernier se devrait de prendre en considération l’environnement Enfin, dans la réalité l’établissement de PIB en PPA pose de sérieux problèmes. Le choix du panier de produits ne peut être standardisé à cause des spécificités culturelles ou climatiques des pays (quels biens et services retenir ? ) et des différences de qualité des biens et servlces retenus.
Complément : doc 4 p 21 du manuel : Le PIB mesure mal ou ne mesure pas, certaines activités Conclusion : Le PIB est avant tout un indicateur exclusivement économique qui ne parvient pas à prendre en considération e mode de vie de la population, ses conditions de travail, ses qualifications, sa protection sociale. C’est un indicateur quantitatif… d’oü la nécessité d’utiliser des indicateurs plus qualitatifs : l’IDH (Indicateur de Développement Humain) et l’IPH (indicateur de pauvreté humaine) censés mesurer le développement.
L’IDH C’est un indicateur publié par les Nations Unies depuis 1990 (issue du PNUD = Programme des Nations Unies pour le Développement). Dans l’IDH, le PIB ne constitue qu’un élément de sa composition car il a été construit pour apporter des informations sur le niveau de bien être d’une population et sur es progrès socio-économiques. Il cherche donc à évaluer la dimension qualitative du progr dimension qualitative du progrès socio-économique Il repose sur trois variables clef : L’espérance de vie à la naissance, révélateur des conditions alimentaires et sanitaires du pays.
Le taux d’alphabétisation des adultes (Part des plus de 15 ans qui savent lire et écrire), et le taux de scolarisation (proportion de jeunes d’un âge donné scolarisés par rapport à la population totale du même âge ; en général dans le primaire) qui constituent une approximation du niveau d’instruction et d’accès au savoir ‘un pays Le niveau de vie, mesuré par le PIB réel par habitant en PPA L’IDH est compris entre 0 (faible développement humain) et 1 (fort développement humain). es pays à développement humain élevé ont un IDH égal ou > ? les pays à développement moyen ont un IDH compris entre et les pays à développement faible ont un IDH < ? Etude du doc 4 p 19 + Q : L'IDH est-il un indlcateur plus complet ? Certains pays répartissent inégalement les fruits de leur croissance ce que traduit un IDH faible. Ce problème de répartition évince une partie importante de leur population u bien être matériel et social gage du développement.
Cela peut s’expliquer par la faible place accordée par ces Etats aux politiques de redistribution et aux politiques volontaristes en règle générale. Néanmoins, cet indicateur a des limites : il reflète imparfaitement la réalité compte tenu du manque de moyen pour la recueillir l’IDH est une moyenne nationale ui masque souvent de forte inéealité entre sexes PAGF BOF inégalité entre sexes l’IDH ne prend pas en compte les critères politiques tels que la stabilité des institutions, la démocratie, le niveau de corruption…
L’IPH L’amélioration du niveau de vie peut s’accompagner d’une détresse morale se manifestant par la drogue, les suicides, le déficit de relations sociales. En 1997 le PNUD propose donc un autre indicateur (susceptible de compléter l’IDH) reposant sur trois variables : l’espérance de vie notamment le pourcentage de personne risquant de décéder avant l’âge de 40 ans, le taux d’alphabétisation, et c’est la grande nouveauté (par rapport ? l’IDH) les conditions de vie ou le niveau de vie decent susceptible d’évaluer la pauvreté.
Les critères sur lesquels s’appuie cette dernière variable différent elon le niveau de développement des pays : Pour les pays en développement (IPHI) la pauvreté est mesurée en prenant en compte l’absence d’accès aux sen’ices de santé, à l’eau potable et le % d’enfants de moins de 5 ans victimes de malnutrition.
Pour les pays industrialisés (IPH2), c’est la pauvreté monétaire évalué par le seuil de pauvreté et le déficit de participation à la vie sociale qui est visé au travers du chômage de longue durée. Le seuil de pauvreté absolue correspond à l’équivalent monétaire dun panier de biens et de services considérés comme le inimum nécessaire à l’existence. Le seuil de pauvreté relatif calculé dans l’union européenne correspond à 60 % du revenu médian.
D’autres indicateurs permettent d’affiner la prise en compte du développement humain comme l’indicateur sexospécifique de développement humain ( ISDH ) qui permet de préciser sur les trois critères sexospécifique de développement humain ( ISDH ) qui permet de préciser sur les trois critères de l’IDH un indice d’égalité hommes- femmes et l’indicateur de la participation des femmes ( IPF ) qui permet de préciser le niveau de participatlon des femmes dans la ie politique et dans la vie économique.
On peut relever deux grands types de croissance : La croissance extensive qui résulte de l’augmentation quantitative des facteurs de production : on produit en utilisant + de travailleurs ou + de machines. par ex. si on emploie deux fois plus de travailleurs on produit deux fois plus. La croissance intensive qui résulte d’une utilisation + efficace des facteurs de production ; Le but est de dégager des gains de productivité. Par ex an produit + avec le même nombre de travailleurs car la productivité s’est accrue grâce, par ex, à une eilleure organisation du travail ou au progrès technique.
Vous avez vu en seconde et en première que les entreprises produisent à l’aide d’une combinaison productive (CP). Cette CP associe ou combine au moins deux facteurs de production : le travail et le capital. La problématique de base de toute CP est le dosage de travail et de capital utilisés pour réaliser un niveau donné de production. La fonction de production est l’expression mathématique de la CP. Si on considère qu’il y a deux facteurs de production, le travail et le capital, la fonction de production indique la quantité produ