Le Narcissisme de Jean-Baptiste Clamence dans La Chute d’Albert Camus SUJET : Le narrateur de La Chute d’Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence, est-il altruiste ou narcissique ? THÈSE: D’après moi, le narrateur de La Chute d’Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence est narcissique. . Jean-Baptiste Clamence est dévasté lorsqu’il commence ? réaliser qu’il a des vices et donc n’est pas parfait , ce qu’il croyait être vrai auparavant. or 3 1 . 1 Lorsque Clamenc éal’ savoir ses vices est autres. rfe n, il réalise que des oir le jugement des ? Vous parliez du jugement dernier.
Permettez-moi d’en rire respectueusement. Je l’attends de pied ferme : j’ai connu ce qu’il y a de pire, qui est le jugement de l’hommes. pour eux pas de circonstances atténuantes, même la bonne intention est imputée à crime. » (Albert CAMUS, La Chute. Édition Gallimard 1956) ] l’essentiel est de n’être plus libre et d’obéir La mort est solitaire tandis que la servitude est collective. » (Albert Camus, op. cit. , p. 142) 1 Le personnage principal ne peut pas vivre avec sa culpabilité et cherche à échapper aux jugements. ois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s’éteignit brusquement. e m’éloignai. Je ne prévins personne. Cette femme? Ah! Je ne sais pas vraiment, je ne sais pas. Ni le lendemain, ni les jours qui suivirent, je n’ai lu les journaux. » (Albert Camus, op. cit. , p. 75-76) « Il m’a donc fallu trouver un autre moyen d’étendre le jugement à tout le monde pour le rendre plus léger à mes propres épaules. » (Albert Camus, op. cit„ p. 79) 1. 3 Clamence est le centre de son propre univers. Jean-Baptiste croit que « le charme [est] : une manière e s’entendre répondre oui sans avoir posé aucune question claire. ? (Albert Camus, op. cit. , p_62) « [Ill ne [s’est] jamais souvenu que de [luil-même. » (Albert Camus, op. cit. , p. 55) « Il y avait plus de trente ans [qu’il] [s]’aimai[t] exclusivement. » (Albert Camus, op. cit. , p. 107) 2. Clamence devient un juge-pénitent pour augmenter son estime de soi et son sentiment de supériorité face aux autres. 2. 1 II réalise que tous sont coupables et se sent supérieur en réalisant ce fait. Clamence exprime sa pensée qui dit que « quand nous serons ous coupables, ce sera la démocratie. » (Albert Camus, op. cit. , p. 42) « En philosophie comme en politique, [Clamence] [est] donc pour toute théorie qui refuse l’innocence à l’homme et pour toute pratique qui le traite en co ert Camus, op. cit. , p. 138) uns devant les autres, tous christs à notre vilaine maniere, un ? un crucifiés, et toujours sans savoir » (Albert Camus, op. cit. , p. 1 23), mais Clamence sait. 2. 2 Même après avoir réaliser ses vices, Jean-Baptiste Clamence vénère encore sa personne et c’est cela qui lui permet d’exercer e métier de juge-pénitent ; il peut juger puisqu’il connaît ses vices. ? on [le (Clamence)] décapiterait, par exemple Au-dessus du peuple assemblé, vous élèveriez alors [sa] tête encore fraîche, pour qu’ils s’y reconnaissent et qu’à nouveau [Il] les domine, exemplaire. » (Albert Camus, op. cit. , p. 1 52) En aillant un tableau volé sous sa main, Clamence « domine. De faux juges sont proposés à l’admiration du monde et [il est] seul à connaitre les vrais. » (Albert Camus, op. cit. , p. 136) 2. 3 Son narcissisme le laisse croire qu’il a une influence sur les ens à qui il parle et qu’il peut les faire réaliser leurs vices. ? [Clamence] adapte enfin [son] discours à l’auditeur, [il] amène ce dernier à renchérir. [Ill mêle ce qui [Iel concerne et ce qui regarde les autres. Avec cela, [il] fabrique un portrait qui est celui de tous et de personne. [… l Quand le portrait est terminé, comme ce soir, [il] le montre, plein de désolation . « Voilà, hélas ! ce que je suis. » Le réquisitoire est achevé. Mais, du même coup, le portrait [qu’il] tends à [ses] contemporains devient un miroir. » (Albert Camus, op. cit. , p. 145-146) (634 mots)