ITB – 2de année d’études Étudiant Les connaissances économiques Note de synthèse Énoncé Durée de l’épreuve : 3 h 00 2012-2013 INTERNATIONAL INT-02-04-80E-EXAMEN ÉNONCÉ RAPPEL DES RECOM En préalable de l’épr 1) or 14 to View neKtÇEge X CANDIDATS invités ? vérifier la pagination et la bonne impression du sujet de la page 2 à la page 8 avant le décompte du temps alloué. Cette vérification est placée sous leur responsabilité.
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F. P. B. ou ses ayants droit est strictement interdite et sanctionnee au titre de la contrefaçon par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. INT-02-04-80E-Examen Énoncé 2 LES CONNAISSANCES ÉCONOMIQUES NOTE DE SYNTHÈSE LE SUJET Après avoir identifié, à la lecture des documents joints, les causes et les conséquences de l’accroissement es dettes publiques à travers le monde, vous préciserez les différentes options susce ribuer ? PAGF consiste en la rédaction de la note de synthèse.
Les exercices préliminaires, tels qu’ils sont développés dans le livret d’études sur les notes de synthèse, ne sont pas à « joindre » à la copie d’examen. Ils sont une méthode préconisée pour faciliter [‘appropriation du bouquet de documents. Votre travail, qui ne doit raisonnablement pas dépasser 2 feuilles recto/verso, répondra au sujet en s’appuyant essentiellement sur le contenu des articles. Il sera également tenu compte du soin apporté à la rédaction de otre composition et à sa présentation.
LA REVUE DE PRESSE Document A : La fragilité budgétaire des États BRI, extraits du Chapitre V du 82e Rapport Annuel, juin 2012 Document B : L’érosion de la solvabilité des États dans la crise Document C : Assainissement budgétaire : besoins, calendrier, instruments et cadre institutionnel OCDE, extrait du Chapitre 4 de « perspectlves économiques de l’OCDE na 88 novembre 2010 12 efforts d’assainissement en Europe et aux États-Unis, tout en demeurant à un niveau relativement élevé par ailleurs, la situation budgétaire de certaines ?conomies avancées paraissait, grâce à l’essor du crédit et des prix des actifs, artificiellement meilleure qu’elle ne l’était en réalité. Dans certains pays, particulièrement en Espagne et en Irlande, les gouvernements ont été abusés par un sentiment de sécurité illusoire, étant donné que le gonflement de leurs recettes fiscales s’est avéré résulter exclusivement d’un boum financier éphémère ce qui a conduit les responsables politlques ? surestimer les soldes structurels et incité les gouvernements au relâchement…. Qui plus est, le niveau de la dette publique explicite ne constitue qu’une INT-02-04-80E-Exarnen Énoncé 4 partie du problème.
Le tableau s’assombrit encore lorsqu’on y intègre la hausse prévue des dépenses au titre des retraites et de la santé, compte tenu du vieillissement de la population À première vue, la situation budgétaire des économies émergentes (ÉcÉm) se présente beaucoup mieux, puisque les déficits budgétaires et la dette publique (en pourcentage du PIB) y sont généralement demeurés bien inférieurs et que leur ratio dette publique/PlB dlrmnue, en moyenne, depuis 2010. Il existe en effet une forte disparité entre pays et leur capacité à supporter la dette est, dans l’ensemble, lus faible que celle des économies avancées et ce, pour une série de facteurs, tels ue des antécédents de es impôts. ? défaut et une moindre ca l’instar des économies avancées, nombre de pays émergents doivent se préparer à une forte hausse du financement des retraites et des soins de santé par suite du vieillissement démographique. BRI 82 rapport annuel (extraits du chapitre V), Jilin 2012 CFPB • Document B L’érosion de la solvabilité des États dans la crise Les lourds déficits budgétaires accumulés par les États en réaction à la crise résultent de plusieurs facteurs. Les composantes non discrétionnaires des udgets publics se sont dégradées, puisque les recettes fiscales diminuaient alors que les dépenses incompressibles augmentaient. De nombreux gouvernements ont mis en œuvre de vastes programmes de relance pour contrer le ralentissement de l’activité macroéconomique.
Dans le sillage immédiat de la crise, un grand nombre d’États ont, en outre, apporté un soutien aux établissements financiers Et, comme indiqué ci-avant dans les pays qui avaient connu un boum du crédit et des prix des actifs avant la crise, la baisse des recettes fiscales a été sensiblement plus marquée que celle qui aurait résulté ‘un déclin cyclique de l’activité économique. la crise a donné naissance à une spirale d’amplification entre risque bancaire et risque souverain L’érosion de la solvabilité er ue des économies avancées s’est également n abaissement souverain : des situations budgétaires considérées comme supportables avant la crise sont désormais jugées plus risquées.
La dégradation de la solvabilité des émetteurs souverains a des conséquences néfastes importantes pour la stabilité financière, la crédibilité des politiques macroéconomiques et les coûts d’emprunt du secteur prlvé. Tout d’abord, la perte par les États de leur statut d’emprunteur sans risque compromet la stabilité financière. En effet, un État dont la dette n’est plus considérée comme sûre n’est pas en mesure d’offrir un filet de sécurité au système financier, qui voit ainsi disparaître son ultime point d’ancrage de stabilité [… ]Ensuite, le caractère plus risqué de la dette souveraine menace la stabilité macroéconomique ? travers ses effets sur les politiques budgétaire et monétaire. D’une part, il réduit la marge de manœuvre disponible pour appliquer des politiques budgétaires contracycliques, stabilisatrices.
D’autre part, il peut nuire à la crédibilité de la politique monétaire en faisant redouter une prépondérance budgétaire et une monétisation de la dette publique, ce qui pourrait priver d’un point d’ancrage les anticipations d’inflation et déstabiliser l’économie dans son ensemble. [… ]. Enfin, la dégradation de la solvabilité perçue d’un État alourdit les coûts de financement de la quasi-totalité des emprunteurs de sa juridiction, puisque les taux d’intérêt des obligations souveraines constituent de fait un plancher et sont de surcroit étroitement corrélés avec ceux des emprunteurs pri période de es emprunteurs privés, surtout en période de crise.
Pour restaurer la viabilité budgétaire, il faudra procéder à un assainissement résolu, encourager la croissance à long terme et mettre fin aux interactions négatives entre risques bancaires et risques souverains. • Document C Assainissement budgétaire : besoins, calendrier, instruments et cadre institutionnel Le présent chapitre examine l’ampleur des mesures d’assainissement requises aujourd’hui et le rythme auquel il faudrait renforcer les situations budgétaires eu égard à une série de prévisions macroeconomiques ? l’horizon 2025. Les principales conclusions tirées de ette analyse sont les suivantes : Les besolns d’assainissement budgétaire sont considérables.
Une simple stabilisation du ratio dette/produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2025 exige une amélioration du solde budgétaire sous-jacent de plus de 5 % du PIB en moyenne dans la zone de l’OCDE. Une amélioration de plus de 8 % du PIB est requise aux États-Unis et au Japon, le Royaume-Uni, le Portugal, la République slovaque, Les efforts d’assainissement ? accomplir seraient nettement supérieurs si l’objectif était de ramener les ratlos dette/PlB à leurs niveaux d’avant la crise. En outre, pour la moyenne des pays de l’OCDE, es compensations représentant 3 % du PIB devront être trouvées au cours des quinze prochaines années pour faire face aux pressions des dé enses dues au vieillissement, ce qui rep oins PAGF 7 2 d’assainissement d’environ 1/4 pour cent du PIB par an.
Pour les pays bénéficiant d’une certaine crédibilité et donc d’une certaine latitude en termes de répartltion dans le temps, [‘assainissement budgétaire devrait être dautant plus concentré en début de période que la situation des finances publiques est dégradée, que l’économie est vigoureuse, que les effets (négatifs) multiplicateurs à court terme (des assainissements udgétaires) sont faibles, que les marges de manoeuvre offertes par la politique monétaire pour compenser l’effet de freinage exercé par l’assainissement budgétaire sur la croissance sont importantes, et que les effets négatifs induits sur l’expansion économique à long terme par un report de l’assainissement budgétaire sont amples.
Les évaluations typiques des multiplicateurs budgétaires à court terme, représentant les effets d’un assainissement d’un point de pourcentage du PIB sur l’activité économique, sont de l’ordre de 1/2 à 1, suivant plusieurs facteurs, notamment l’instrument d’action tilisé et l’ouverture de l’économie. Dans ces conditions, l’incidence à court terme de la consolidation sur la croissance du PIB sera vraisemblablement négative, mais seulement pendant deux à trois ans (suivant la mesure dans laquelle la politique monétaire peut jouer un rôle compensateur) et, si l’assainissement conduit ? une réduction des primes de risque et à une diminution des taux d’intérêt, des gains permanents peuvent apparaître dans le niveau de la production après quatre à cinq ans. Surtout, la réduction des taux d’endettement pourrait être une condition préalable pour que la politique budgétaire puisse amortir les