Le Titre Histoile De L Art 2

Kati Farid Devoir d’histoire de l’art Devoir personnalisé : L’importance du titre au Xxème siècle Dans l’art ainsi que dans bien d’autres domaines, le titre a depuis longtemps été utilisé par l’Homme. Dans sa définition première, un titre a pour vocation d’informer d’un contenu, par exemple un livre portera un titre qui guidera le lecteur vers une compréhension superficielle du sujet de l’histoire qu’il contient, il a un caractère informateur.

Par contre le titre dans les œuvres d’art est venu bien ta du livre, c’est à partir structurer l’écrit qui puisqu’à ce moment des matières de l’ou r 16 t par l’intermédiaire commence ? ntion de l’imprimerie er à la désignation c progressivement avec mot le titre voit appara re « titrer » dans un des premiers dictionnaires de l’académie française au 17ème siècle.

Le mot titre finit par apparaitre, mais uniquement le titre associé au livre dans les éditions nouvelles du dictionnaire, notamment celui du 1 835 où des inventions nouvelles de l’imprimer se verront apparaître, notamment le faux-titre qui correspondant au titre court que nous avons juste avant la page de titre mais toujours rien sur le titre d’œuvre d’art.

Finalement c’est qu’au dernier quart du XIXème siècle qu’on a l’idée du titre de l’œuvre diart mais qui est présenté comme une désignation secondaire par rapport au titre de livre qui reste l’objet de la désignation et on voit aussi que d’autres acceptions vont se développer tel que les gros titres de la presse, les les intér-titrages par exemple, tout ce système de la presse va amener un vocabulaire du titre très spécifique.

Une autre dimension va se développer dès le début du Xxème siècle avec les œuvres, qu’elles soient littéraire, cinématographique, musical ou plastique. Le XXème siècle est une époque de grands changements dans le champ de l’art, de la littérature, de la musique… Ceci nous mène à nous questionner sur l’importance du titre dans l’art changeant du XXème siècle ainsi que son utilité dans certains cas. Nous nous demandons donc : Qu’apporte le titre à Fœuvre d’art du XXème siècle ?

Nous venons de voir que la notion de titre implique un apport informatif, c’est pourquoi nous traiterons notre problématique en deux temps, tout d’abord, nous essayerons de comprendre ce que le titre peut apporter à l’œuvre en elle-même ainsi que ‘utilité de sa présence et ensuite, nous verrons comment le titre peut nous aider dans la compréhension même de l’œuvre Avec le XXème siècle des genres nouveaux voient le jour, et le titre commence à acquerir une certaine importance dans l’œuvre.

Ainsi, la part de figuration se fait de moins en moins forte et se dirige vers l’abstraction totale. Dans les arts-plastiques, la peinture est généralement descriptif mais ont peut espérer qu’avec l’art abstrait, il perd de l’importance mais ce ne fut pas le cas. Sans le titre, l’observateur se perd et peut ne plus comprendre ce qu’il voit, de cette façon, le titre guide celui-ci ans son observation, il lui donne en quelques sortes un point de référence.

Dans le cubisme par exemple, la décomposition des objets en formes géométriques rends en difficulté parfois l’identification de l’objet de référence. Dans ce cas-ci, nous pouvons mett 16 difficulté parfois l’identification de l’objet de référence. Dans ce cas-ci, nous pouvons mettre en exemple le « Violon et bougie » daté de 191 0 actuellement exposé au musée d’art moderne de San Francisco.

Violon et bougie (1910) Huile sur toile 60,96 x 50,17 cm Lorsque nous observons cette toile sans son titre, rien ne nous ermet réellement d’identifier les objets qui y sont présents, si bien que nous pourrions vaguement deviner la forme du violon (bien qu’elle puisse être également confondue avec une guitare), la bougie est plus compliquée à identifier sans l’aide du titre, et même avec ce dernier nous ne savons pas exactement si elle se trouve immédiatement sur le violon ou alors si il s’agit de l’objet qui se trouve face au violon à droite. Ici le titre nous apporte une information par rapport au contenu de l’œuvre qu’il nomme.

Nous allons voir à présent que l’information qu’apporte un titre à son ?uvre ne fait pas toujours référence au contenu de l’œuvre en elle-même. Le titre, bien qu’ayant pour but d’apporter de Finformation, n’apporte pas toujours de l’information par rapport au contenu explicite de l’œuvre. Certains travaux apportent ainsi une information supplémentaire qui serait impossible au spectateur de connaître en obsewant rœuvre. Ce genre de titres apporte donc une vision par rapport à d’autres travaux de l’artiste. Nous pouvons mettre ainsi en exemple certaines œuvres de l’artiste Jackson Pollock. Numéro IA (1949 Numéro IA, (1949 172. x 264. 2 cm Dans cette œuvre datant de 1949 et actuellement exposée au MoMA, l’intitulé « numéro IA » ne nous apporte aucune information sur le contenu de l’œuvre en elle-même, cependant, il suggère une suite à ce travail. Ainsi, « numéro IA » nous prédit l’arrivée d’un « numéro IB » voire un « numéro 2 ». Ceci nous offre une vision d’ensemble sur le travail de Partiste. Ce type de titres qui en rejoint d’autres tels que « composition VII » de Kandinsky datant de 1913, est plus commun chez les artistes abstraits qul sont plus enclins à la recherche dans la peinture et a certains tests.

Pour des artistes comme Pierre Soulage, le titre est comme un simple numéro, une référencement, Soulages nomme ses toiles « Peinture » en mentionnant leurs dimensions et la date d’exécution : Peinture 81 x 100 cm 1946 et Peinture 222 x 157 cm, 29 janvier 1991, etc. Certaines œuvres d’un autre côté ne sont pas titrées, nous allons à présent voir ce qu’il en est par rapport à ces dernières. Peinture 81 x 00 cm 1946 peinture 222 x 157 cm, 29 janvier 1991 Il est à noter que beaucoup de peintre d’après guerre ont cesser de donner des titres qui offraient aux œuvres une voie d’accès par le langage.

Néanmoins, ils ont tout de même fini par les nommer, pour le marché, la catalogue que je parlerais plus tard. Composition, VII (1913) 6 200. 7 x 302. 3 cm Nous n’avons vu jusqu’à présent que des œuvres comportant des titres, cependant, certaines n’en ont tout simplement pas. Étant donné que les œuvres que nous avons vues jusqu’à maintenant comportaient des titres et que ces derniers apportaient des informations importantes à l’œuvre en elle-même, nous sommes en droit de nous demander si une absence de titre saurait porter préjudice à l’œuvre en elle-même et donc si le titre est indispensable.

Nous présenterons par exemple une œuvre de Nam June Paik datant de 1 993 et actuellement exposée (comme le travail antérieur) au MoMA. Cette œuvre, titrée d’un « sans titre » nous présente un piano recouvert d’écrans de télevision. Si bien ce travail semble tenir par lui-même sans besoin de titre, nous n’arrivons pas totalement à en comprendre la signification, et nous souhaiterions peut être en savoir un peu plus sur celui-ci.

Ainsi, si ici le titre n’est pas indispensable à l’œuvre, nous souhaiterions en savoir plus sur celle-ci, information supplémentaire qu’un titre pourrait nous apporter. De cette façon, le titre nous permet d’appuyer Vœuvre en nous donnant des informations sur son contenu ou la pratique de l’artiste, cependant, le titre pourrait nous renseigner également sur un contenu moins tangible. Nous allons à présent voir comment le titre peut nous apporter des informations sur l’intention de l’artiste ou encore la signification de l’œuvre en elle-même.

Sans-tit e (1993) nstallation Certaines œuvres d’art ne peuvent être présentées convenablement sans un titre. De cette façon, certaines PAGF s 6 œuvres d’art ne peuvent être présentées convenablement sans n titre. De cette façon, certaines œuvres d’art ne se suffisent à elle mêmes pour expliciter l’idée présentée par l’artiste, c’est pourquoi, un titre est rajouté à l’œuvre dans le but de souligner ou d’apporter un détail qui puisse éclaircir le sens de l’œuvre.

Nous pouvons trouver dans ce cas des œuvres telles que « Air de paris » (1919 actuellement exposée au centre Pompidou ? Paris) de Marcel Duchamp ou encore « Projet sur Mars » (1996) de Jean Luc Wilmouth. Ces œuvres ont ainsi besoin d’un titre afin d’être observées de façon « optimale D. De cette façon, si la fiole ontenant de l’air de paris, de Duchamp, n’était pas intitulée de cette façon, il serait impossible à l’observateur de comprendre ce travail car il ne verrait qu’une fiole en verre suspendue par un fil de pêche.

Air de paris (1919) (1996) Verre, bois mixte 14,5 x x cm projet sur Mars Technique Installation Il en va ainsi de même pour le « Projet sur mars » de Wilmouth qul, sans son titre, empêcherait en grande mesure la compréhension des intentions de l’auteur. Le titre est donc important lorsqu’il s’agit de faire comprendre au spectateur un élément de l’œuvre difficile à saisir voire non saisissable sans e dernier. Il arrive cependant que le sens d’une œuvre nous échappe en absence du titre et que la présence de celui-ci ne nous permette pas davantage d’en tirer des conclusions.

Si parfois le titre apporte un nouvel angle a une œuvre d’art qui permet de mieux en comprendre la signification 6 6 apporte un nouvel angle a une œuvre d’art qui permet de mieux en comprendre la signification, d’autres fois il ne fait que perdre davantage l’observateur. Ceci peut arriver en général avec des œuvres d’une nature plus abstraite et ayant un titre de nature très figurative au sens qu’ils créent une image en tête ui empêche ou plutôt rend difficile le repérage de l’image dans le travail.

Nous avons par exemple l’œuvre de George Mathieu « L’abduction d’Henri IV par l’archevêque Anno de Cologne » datant de 1952. L’abduction d’Henri IV par l’archevêque Anno de cologne (1952) 200 x 400 cm Dans cette œuvre, nous pouvons voir une représentation composée de plusieurs couleurs, rouge, blanc, noir et quelques variations de gris. L’image qui s’offre à nous est de composition purement abstraite et le seul moyen d’accéder à un quelque liens entre titre et œuvre serait ou bien de faire jouer l’imagination, u bien de travailler sur la symbolique des couleurs.

De cette façon, si bien le titre de cette œuvre ne nous aide pas au premier abord à en comprendre la signification, elle peut néanmoins nous donner des pistes qui puissent nous mettre sur la bonne voie. Certaines œuvres ont besoin d’un titre afin d’être comprises, chez d’autres ce dernier ne parviens pas à nous aider convenablement dans la compréhension de l’œuvre, finalement, il y en a chez qui le titre fait partie intégrante de l’œuvre d’art. Une autre exemple des plus probants, un tableau abstrait de Barnett Newman datée de 1949, qui pendant des années ne ortait pas de titre et finit par s’appeler Abraham.

Ce tableau oppos 7 6 1949, qui pendant des années ne portait pas de titre et finit par s’appeler Abraham. Ce tableau oppose un noir brillant et un noir mate. Or, une fois qu’il fut titré, la plupart des gens y virent une évocation biblique. Cet Abraham était en réalité le prénom du père de l’artiste, qui venait de décéder et à qui cette toile avait été dédiée. Pourtant ce titre fonctionne très bien puisque le public voit dans l’opposition du mat et du brillant une évocation du sacrifice d’Isaac par son père sur la montagne de Marija. Abraham (1949) 210. 2 x 87. cm L’artiste ne choisit pas systématiquement d’éclairer son spectateur par l’intitulé choisi, il peut l’égarer en indiquant une fausse piste, le provoquer, le surprendre, l’intriguer ou jouer sur les mots ou les lettres. L’exemple le plus célèbre est le titre donné à une Joconde à la moustache que Marcel Duchamp dénomme LHOOQ , titre destiné à être prononcé plutôt qu’? être lu, ou opter pour un titre abscons, tel que La Mariée mise à nu par ses célibataires, même (1923) que les historiens d’art dénomment Le Grand Verre du nom du support employé.

LHOOQ (1919) mise à nu par ses célibataires, même 19,7 12,4 cm Technique mixte 277,5 x 175,9 cm La Mariée Il est intéressant de voir que d’autres artistes utilisent le titre comme un outil trompeur, en effet avec Les Toits de Nicolas de Staël lorsqu’il montre sa toile à un marchand d’art en 1952 , il a intitulé son titre Ciel de Dieppe, or ce dernier ne le jugeait pas assez vendeur, l’artiste a donc décider de le nommer Les Toits, le faisant d’avantage envoyer à une toile célèbre de Van Gogh.

Le titre qui semble être simplement descriptif ne l’est pas, ce n’est u’une « illusion l’œuvre ici est devenue en quelque sorte un canular, le public perçoit réellement des toits sur la toile et tout le monde le perçoit ainsi à ce jour. Le marchand d’art influence dans l’intitulé du titre auprès de l’artiste. Les Toits (1952) Huile sur isorèle 150 x 200 cm Dautres artistes utilisent le titre comme un moyen d’échapper à la censure, en effet selon les époques on autorise des sujets interdis par la société.

Par exemple au temps du quattrocento, « Femme nue » est un titre inconcevable ; les peintres ont donc usé de la mythologie pour pouvoir accepter la nudité. Une toile titrée Venus ne représente pas Venus, car Venus est déesse par définition, ont ne l’a jamais vue. Cest une représentation du corps nu féminin, un corps éternel que le peintre souhaite fixer pour l’éternité.

Un exemple des plus probant, cette fois-ci au XX siecle est celui de Balthus qui en 1934 nomme sa toile La leçon de gu tare, une toile qui aur PAGF 16 aurait été affreusement choquante sans son titre à cette époque. En effet, sous cet énoncé anodin, le tableau représente une femme, avec une jeune fille allongée sur ses genoux, lui tirant les cheveux et l’attouchant. Seule la gultare au sol évoque une leçon de musique. Les titres maquillent la réalité, ils font semblant, ils trompent et apportent à l’œuvre une sorte de masque légitimant.

La Naissance de Vénus (1485) La leçon de guitare (1934) Tempura sur toile 172,5 x 278,5 cm 161 x 138,5 cm Cependant il est intéressant de voir que d’autres artistes sont préoccupés par les apports visuels de la lettre et de l’écriture à l’espace plastique de l’œuvre. Jusqu’à présent nous avions une image et un titre associés mais le titre restait à l’extérieur du cadre, dans un cartel, dans un livret de salon, il était là que omme un accompagnateur, l’encre utilisée ainsi que son style graphique ne jouait aucun rôle.

Tout commence avec Paul Gauguin où il intitula ses titres dans une langue étrangère en les inscrivant à même la toile avec comme œuvre « Nave Nave Mahana (Jour délicieux) » de 1896, « Mahana maa (Jour de provisions l) » 1892, « Manao Tupapau (L’esprit des morts vielle) et « Te Arii Vahine (La Femme du Roi) » de 1896, écrit en tahitien. Cest une langue venant des colonies françaises, ce qui est assez choquant pour le public à la toute fin du XIX siècle mais pas uniquement pour la