ATELIER DU SPECTATEUR ANALYSE

Université Rennes 2, ALC or 10 Sni* to View Before your very eye po mouvante en commerce constant avec ce qui l’entoure créé une réflexion certaine. II s’agit d’exprimer ici la scène comme expérience ambivalente. Nous commencerons d’abord par la fictlon opposé et la réalité puis les comédiens et le public et finalement la quête de soi et la réflexion sur le monde. Fiction et Réalité : Le sentiment est la notion de reflet est intrinsèque de se spectacle. En premier lieu, le fait d’avoir doté le cube de miroirs sans tain, mais est surtout mis en avant le principe de vidéo- iroir permettant la confrontation du moi passé au mol futur.

Effectivement, cette teneur est annoncé dès le début du spectacle, on voit défiler un générique avec les mêmes acteurs quelques années auparavant qui au moment où ils sortent du champ de la caméra par la droite apparaissent côté jardin, devant nous, inversant le processus en fin de spectacle où la même vidéo est rembobinée et ou les acteurs sortent en marche arrière par le même endroit où ils sont rentrés, tel un reflet vital diamétralement opposé par la vidéo.

Via cette dernière ils parlent ? leur « moi » passé posant force de questions à leur « moi » futur, qui sème le trouble tout en tenant compte de leurs réactions et remarques. Le voyage temporel est effectué et la nostalgie de l’enfance ainsi que le regret de certains choix est subjugué par un choix musical assez mélancolique et populaire. Cest cette observation de leur enfance et de la confrontation qui en découle qui nous renvoie clairement à notre propre image. Mais cette vidéo-miroir est exacerbé à son 10 découle qui nous renvoie clairement à notre propre image.

Mais cette vidéo-miroir est exacerbé à son paroxysme, on se retrouve à certains moments en position de voyeur, rappelant cyniquement les émissions télevisées bas de gamme. La pièce s’immisce dès lors dans l’intimité des personnages. On a vent de leurs frustrations ou joies de façon malignes, cadré en gros plan ne leur laissant aucun échappatoire pour dissimuler leurs émotions, qui rappelle le confessionnal d’émission type secret story. A un moment donné les enfants savent qu’ils sont regardés, la parole-texte leur annonce qu’ils vont grandir et qu’ils sont observés.

Dociles qu’ils sont ils vont s’exécuter tout en sachant pertinemment qu’ils sont vus, comme ces semi-acteurs mièvres qui jouent la comédie dans ces émissions grand public scénarisées. Nous sommes donc en présence d’une représentation parfaite de la vie, les plus forts restent les plus faibles partent et ce ne sont pas forcément les plus intelligents. L’espoir du début est balayé par la désillusion de la fin, cela créé une mécanisation de la vie. Il n’y a pas de coulisse, tout est déj? sur scene ce qui les empêche de se cacher et de ne laisser paraitre leurs émotions.

Ce ne sont plus des acteurs qui nous font face nonchalamment mais bien de vrais personnes qui participent sans le vouloir et sans concession a un étalement presque indécent de leur triste sphère privée qu’est la vie. Cette indécence étayée par une prise de conscience de l’intimité dévoilée conduit le spectateur à se questionner sur la teneu prise de conscience de l’intimité dévoilée conduit le spectateur ? se questionner sur la teneur du spectacle, ne serait-ce pas plutôt une expérience ?

La cage de verre et de miroir peut être perçu comme un tube ? ssais dont la véritable finalité serait le public, nous. Nous pouvons nous en rendre compte par l’enfermement du quatrième mur par les quatre murs de la prison qui agit foncièrement comme une mise en abîme du théâtre. A partir de ceci nous pouvons déduire que la vie accélérée qui va se dérouler devant nos yeux est expérience, le rêve de tout scientifique s’en trouve réalisé par l’annihilation de toute temporalité.

Dès lors il est possible de se demander si la véritable conclusion de cette expérience ne serait pas plutôt la capacité d’un groupe de ersonnes hétérogène à se reconnaître dans cet étalement vital, qui nous renvoie sans ménagement à la linéarité de la vie. Il-comédiens vs. Publi Avant même que le spectacle commence nous distinguons dans l’épais cube de verre des enfants jouer, tout semble normal, les lumières toujours allumées nous distinguons notre propre reflet que nous renvoie l’hexaèdre régulier.

Ceci est dès lors troublant, les miroirs sans tain qui constitue l’espace de jeu permet aux acteurs de s’observer ce qui créé une ambivalence permettant de se regarder tout en se sachant observé. Cette teneur est annoncée dès le début par la voix over dictant le comportement ? avoir, cela pourrait être une personne du public qui haranguerait les acteurs à jouer. Cette même voix annonce placidement qu’ils 0 du public qui haranguerait les acteurs à jouer.

Cette même voix annonce placidement qu’ils sont vus, curieusement étonnés ces derniers se dirigent vers le mur constitué d’une immense vitre et regardent à travers l’air goguenard. Ils se rendent compte de leur condition et ont l’air de s’en moquer, dès à présent ils sortent e leur rôle d’acteur se sachant regardés ils ne jouent plus, la définition même de spectateur s’en trouve mis à mal ce qui opère une césure dans la continuité théâtrale à proprement parlée. Pendant la pièce, une fille sort du fameux cube matérialisant le refus d’être continuée à être observer si servilement mais y renonce docilement par la suite.

La teneur voyeuriste de ce qui va suivre est est clairement énoncé. Cette tare maniaque et intrusive se mue peu à peu en regard intéressé, scientifique. par la mise en scène on a un sentiment qu’en dehors de l’espace e jeu l’expérience prend fin, son côté aseptisé et sombre nous y fait penser. Ce qui rappelle le vide intersidéral de l’univers, qui renvoie à la composition de l’atome, semblable à la galaxie, dont le cube en est le centre et nous, simples électrons virevoltant, incite à regarder ce noyau de façon physique et pragmatique.

Tout ceci amène la notion de raison, de prendre conscience de ce qui nous entoure de façon presque cartésienne. une fois cet élément déterminé, on peut regarder la pièce d’un tout autre abord, ce qui nous apparaît n’est autre qu’une représentation de a vie de manière sociologique et dont nous sommes là pour en prendre la mesure afin d’ PAGF s 0 représentation de la vie de manière sociologique et dont nous sommes là pour en prendre la mesure afin d’en tirer les conclusions.

L’utilisation de la vidéo accorde d’autant plus cette affirmation qul sert de preuve concrète à la véracité de la croissance et du vieillissement humain donnant des preuves matérielles pour étayer les arguments d’exemples. Nous ne jugeons pas ce qui est devant nous, mais constatons. Tout ceci reflète une attitude scientifique de ce voyeurisme xacerbé qui facilite l’échange de façon continue entre public et scene.

Dès à présent que les acteurs regardent le public il y a interaction, et c’est cette interaction qui va donner toute sa force et conception à l’enjeu de ce qui est représenté. Le spectateur observe de manière directe (sur scène) et indirecte (vidéo), ? travers une piece « sécurisée » tout ceci dénote un désir de pédagogie par ces deux médiums. Le fait de discuter avec son « moi » passé et de s’y confronter renvoie inévitablement le oyeur-spectateur à ses espoirs et rêves irréalisés ou non.

Ce qui génère irrémédiablement un dialogue qui finit par l’enfant heureux et insouciant qui vieillit et se retrouve confronté ? l’adulte déçu et amer, donnant une vision fataliste de toute vie. La vidéo est duelle par définition avec son statut ontologique d’émetteur-récepteur bien que soit ici placé le spectateur en placide position d’observateur. Sen trouve brisé par la curiosité qui pousse les enfants à découvrir par delà la vitre le public, se sachant obseNés ils n’ont de cesse de jouer avec 6 0