Ill) LES SOLUTIONS récriture Braille La canne blanche -La Canne électronique Le Chien guide Operations (greffes) L’iPhone pour les malvoyants ? Les fonctions d’accessibilité sur l’iPhone et l’iPad à leur service ! L’éducation des aveugles dès le plus jeune âge La technologie dans la vie des aveugles L’écriture Braille NON A LA FATALITE ! Le braille est un syst• e or 24 l’usage des personne système porte le no (1809-1852) qui avait oints saillants, ? malvoyantes. Le ançais Louis Braille ‘un accident. ?lève ? l’Institution royale des jeunes aveugles, il modifie et perfectionne e code Barbier. En 1829 paraît le premier exposé de sa méthode Un document qui n’est pas écrit en braille et qui n’est donc pas lisible par un aveugle est dit « en noir ou « noir » Louis Braille n’est pas né aveugle, il l’est devenu à rage de trois ans. Après un début de scolarité dans son village de Coupvray, il est admis en 1819 à l’Institut Royal des Aveugles. Deux ans plus tard, en 1821, il assiste à a présentation de la sonographie faite par Barbier.
Barbier n’ayant pas suivi sa proposition d’améliorer son système, Louis Braille entreprend seul ce travail. Il garde les ases du système de Barbier, notamment le principe d’un codage et l’utilisation de points saillants. Les principales caractéristiques du système élaboré par Braille sont réduction de 12 à 6 du nombre de points utilisés codage de signes typographiques latins (lettres, ponctuation, du système est élaboré en 1825 (Braille a alors 16 ans) et Braille publie son premier traité en 1829.
LE CODE BRAILLE En braille standard, un caractère est représenté dans une matrice de six points sur deux colonnes, chaque caractère étant formé par un à six points en relief. Ces points sont conventionnellement umérotés de haut en bas et de gauche à droite, selon le schéma suivant Par exemple, la lettre c se représente par les deux points supérieurs, soit la combinaison 1,4. Ce système permet de représenter jusqu’à 63 caractères (26-1 une matrice sans aucun point représentant une espace LEITRE (PHOTO) Il est utile de noter que la représentation des lettres est conçue de façon logique.
En effet En ajoutant le point 3 aux lettres de « a » à « j on obtient les lettres de « k » à « t » ; autrement dit : la lettre « k » est la lettre « a » à laquelle est ajouté le point 3, la lettre « I » est la lettre « b » ? laquelle est ajouté le point 3, et ainsi de suite. De même, en ajoutant le point 6 aux lettres de « k » à « o on obtient les lettres de « u » à « z » (en sautant le w »).
La lettre « w » est obtenue par ajout du point 6 à la lettre « j CHIFFRES : Il existe deux systèmes pour représenter les chiffres en braille français : le système dit « Louis Braille », ou « littéraire et le système « Antoine ». Chiffres « Louis graille C’est le système le plus ancien, et il est encore couramment utilisé dans les ouvrages de type littéraire (non mathématiques). _Jn chiffre est représenté par deux symboles. Le premier est le préfixe numérique constitué des points 34-5-6 : Le second est une lettre de a àj : a vaut 1, b vaut 2 et ainsi de suite ; i vaut 9 et j vaut O. -4-5-6 Le second est une lettre de a à j : a vaut 1, b vaut 2 et ainsi de Lorsqu’il y a plusieurs chiffres de suite, le préfixe numérique n’est indiqué qu’une fois : tous les symboles qui suivent sont interprétés comme des chiffres, jusqu’à rencontrer une espace Chiffres « Antoine » [modifier modifier le code] Ce système fut introduit par Louis Antoine dans le cadre de la notation braille mathématique. C’est maintenant le système recommandé, même en dehors des expressions mathématiques, pour tous les ouvrages scolaires ou techniques. un chiffre est représenté par deux symboles.
Le premier est le préfixe numérique constitué du point 6 . Le second est dérivé d’une lettre de a à i en y ajoutant le point 6: 1 est représenté par la lettre â (a avec le point 6 ajouté), 2, par la lettre ê (b avec le point 6 ajouté), 3, par la lettre i (c avec le point 6 ajouté), 4, par la lettre ô (d avec le point 6 ajouté), 5, par la lettre ü (e avec le point 6 ajouté), 6, par la lettre ë (f avec le oint 6 ajouté), 7, par la lettre i (g avec le point 6 ajouté), 8, par la lettre U (h avec le point 6 ajouté), g, par la lettre œ (i avec le point 6 ajouté).
O est écrit par le préfixe numérique Antoine suivi du préfixe numérique Louis Braille. n’est indiqué qu’une fois : Oles qui suivent sont par les personnes atteinte de cécité elle est présente partout dans les réseaux de transports, les médicaments… Comment peut-on favoriser l’intégration et fautonomie des enfants déficients visuels au sein de l’école ? En France, les aveugles représentent environ un français sur 000 et 1 % de la popu ation est malvoyante. Leur principal outil de lecture et d’écriture reste le braille, inventé il y a près de deux siècles.
Cependant, le développement de l’informatique et des nouvelles techniques numériques ces dix dernières années ont fondé de nouveaux espoirs dans les perspectives de communication pour les personnes handicapées visuelles, notamment pour les enfants, qu’ils soient scolarisés en écoles spécialisées ou non. En effet, l’accès à la documentation et aux supports pédagogiques reste une carence importante pour les élèves déficients visuels. La déclaration universelle des droits de l’homme précise pourtant que « Toute personne à le droit ? l’éducation.
Capprentissage de l’élève aveugle ou mal voyant reste soumis à l’accès à l’information dont il bénéficie. L’intégration scolaire des apés est réeie par la PAGF crèches, haltes garderies. Une intégration positive et stable peut supposer aussi le concours d’intervenants extérieurs, spécialisés dans l’orientation scolaire et l’utllisation des nouvelles technologies (Informatique notamment). L’orientation choisie pour ‘enfant déficient visuel peut conduire celui-ci à commencer ou poursuivre sa colarité dans un établissement d’éducation spécialisé ou, au contraire, à viser son intégration dans des classes ordinaires.
Cette intégration des jeunes déficients visuels a sensiblement évolué ces dernières années. Autrefois, le placement dans des établissements spécialisés était quasiment systématique, puis lui a succédé dans les années 1 970 une volonté d’intégration à tout prlx. Aujourd’hui les attitudes rgides semblent se réduire. Enfin, même si l’enseignement adapté reste la voie la plus répandue pour les jeunes déficients visuels, l’intégration en milieu ordinaire e démocratise depuis une quinzaine d’années.
Mais elle reste un projet complexe dont la réussite est encore conditionnée à la bonne volonté des parents et des professionnels. Afin de favoriser l’intégration des enfants déficients visuels dans les écoles, des supports numériques se développent et tentent de répondre à leurs besoins spécifiques. Les Cd Room et DVD room aide à leurs intégratlons. En effet, Le CNEFEI (Centre National d’Etudes et de Formation pour l’Enfance Inadaptée) de Suresnes dispose d’un Service de Documentation Adaptée pour Déficients Visuels (SDADV).
Ce service a otamment pour mission la conception d’outils et de supports didactiques adaptés dont l’usage se justifie dans le cadre d’une scolarisation en établissement spécialisé ou en intégration dans PAGF s OF l’usage se justifie dans le cadre d’une scolarisation en établissement spécialisé ou en intégration dans un établissement ordinaire. C’est une des tâches ou le SDADV est le plus investi. En effet, cela va permettre de mieux comprendre comment un outil comme le cédérom peut favoriser l’intégration et l’autonomie dun enfant déficient visuel en milieu scolaire.
Nous prendrons le cas du cd-rom TACTIMAGE. ? TACTIMAGE », un outil au service de l’intégration des élèves déficients visuels. TACTIMAGE est ainsi un outil documentaire adapté, relatif au programme d’histoire de 6 e. L’idée qui a présidé à la conception du produit est simple : mettre ? disposition, sous une forme facilement diffusable (le Cédérom) une base de données iconographique. Les images stockées sur le support électronique peuvent être imprimées sur un papier thermo-gonflable pour les élèves aveugles, et en noir agrandi pour les élèves malvoyants.
Le cd-rom contient 120 documents graphiques déclinés en noir et en relief. L’ensemble des documents a été défini selon deux critères : le premier implique que cet ensemble de documents doit répandre aux objectifs du programme de la classe de 6eme. Le second suppose que les documents ont été choisis pour leur valeur culturelle dans la formation des jeunes déficients visuels. La base de données iconographique est donc organisée simplement par périodes (voir page ci-après), puis dans chaque période par thèmes (préhistoire, Egypte ancienne… . On a pu constater à travers l’exemple du Cd-rom TACTIMAGE, que l’information peut être présentée sur des supports informatiques ntégrant du texte, des images et des sources sonores. L’enfant peut ainsi lire plus facilem OF peut ainsi lire plus facilement les documents. D’autre part, l’enfant va à son pythme, il est « le seul maître à bord Il est complètement autonome, même si la présence d’un enseignant est nécessaire à proximité. La navigation est très facile.
Cela permet ainsi à l’enfant, de se sentir « capable de prendre confiance en lui, de prendre des initiatives malgré le handicap, et donc, d’accepter son handicap. Il dispose d’une aide vocale, de documents d’appui en braille et/ou en gros caractère. Cela lui ermet une compréhension optimale des documents. Les logiciels est également un outil d’intégration pour mal et non- voyants qui se divise en trols catégories : lecteurs d’écran brallle, synthèse vocale, grossissement de caractères . Nous allons nous attarder sur deux logiciels : Jaws et Naturally Speaking.
Jaws est un logiciel qui transforme un texte affiché sur un écran en un texte oral ou un texte en braille. Comment le logiciel Jaws favorise-t-il l’insertion des enfants déficients visuels ? Ce logiciel favorise l’utilisation de l’ordinateur par les aveugles et les mal voyants. Il permet à leur utilisateur de surfer sur le Web t de naviguer dans les diverses applicatlons de l’ordlnateur. Il fournit aussi un support pour les équipements braille et est équipé d’une synthèse vocale intégrée. Le logiciel est associé ? du matériel (haut-parleurs, synthèse vocale, etc. pour interpréter le texte et les images qui apparaissent sur l’écran. Ces données sont ensuite restituées vocalement. La barrière visuelle n’est donc plus perçue comme une difficulté car l’ensemble des informations sont retransmises. Comment le logiciel Naturally Speaking favorise t-il l’intégration et l’autonomie ? L’utilisateur peut dicter du texte, effectuer des corrections, iloter les logiciels à la voix. De plus, les déficients visuels peuvent écouter les textes qu’ils dictent afin de vérifier que la reconnaissance vocale est juste.
On peut noter que ce logiciel a reçu une certification du département américain de la Santé, et est donc considéré comme un outil d’aide à l’autonomie des personnes invalides. La durée d’apprentissage est très rapide, il faut compter environ une dizaine de minutes. Les problèmes de précislon dans la transcrption de la parole sont faibles (inférieur à 1%). Dragon Naturally Speaking fonctionne avec les logiciels es plus utilisés (Word, Excel, Powerpoint, Outlook) et peut même être utilisé via Internet Explorer. Par ailleurs, ce logiciel est capable de mémoriser les commandes orales (Ex : mettre en gras).
Les logiciels permettent de favoriser l’accès à l’information mais également à la communication à des enfants qui sans ces outils risqueraient de se replier sur eux-mêmes. De plus, ces outils peuvent servir d’intermédiaire entre l’élève et l’enseignant puisque ce dernier peut stimuler les capacités de compréhension de l’enfant. Après avoir étudié l’utilité des Cd-Rom et logiciels, ous allons prêter attention à l’usage d’Internet par les enfants déficients visuels. A la question « Est-il possible pour un enfant déficient visuel d’accéder à Internet » ?
La réponse est oui. Techniquement, l’enfant, et plus largement les écoles accueillant un enfant déficient visuel, disposent BOF Techniquement, l’enfant, et plus largement les écoles accueillant un enfant déficient visuel, disposent de tout le matériel nécessaire pour y arriver. En effet, l’enfant peut tout d’abord utillser une plage brallle (document 1). Elle permet de faire défiler le contenu qu’affiche l’écran. Ensuite, il peut utiliser une synthèse vocale (document 2). Elle permet une lecture rapide d’un document. De plus, son coût est relativement faible.
La plage braille et la synthèse vocale sont complémentaires, c’est- à-dire qu’on peut les utiliser conjointement. Enfin, un logiciel de grossissement des caractères peut également être utilisé. Cela dépend du degré de handicap visuel de l’enfant. II est maintenant intéressant de connaître concrètement la manière dont l’enfant utillse Internet au sein de sa classe. L’enfant déficient est assis devant son écran d’ordinateur. Dès qu’il a tapé l’adresse du site ui l’intéresse ou sur lequel il doit travailler, il pose sa main sur le second clavier, plus petit, rajusté au-dessous du premier.
Il effleure la plage braille, 20 centimètres de petits points en relief, qui lui restaure toutes les informations de l’écran. La synthèse vocale peut aussi Haider en lui lisant doucement ou plus rapidement le contenu de la page. L’enfant se sert ainsi d’un casque afin de ne pas déranger les autres élèves, présents ? proximité. A) PLAGE BRAILLE : B) SYNTHESE VOCALE : Comment Internet favorise-t-il l’intégration et l’autonomie ? L’intégration dans la vie sociale commence à l’école. Ainsi, il faut veiller à rendre Internet accessible aux déficients visuels.
L’accès aux sites Internet est une véritable bouffée d’oxygène pour eux. En effet, l’outil sites Internet est une véritable bouffée d’oxygène pour eux. En effet, l’outil Internet confère une autonome sans précédent et représente un potentiel considérable qui donne accès aux enfants à des informations riches et clalres. Avec cet outil, l’enfant est libre et autonome ; il peut lire seul n’importe quel document. Il est ainsi moins dépendant des autres élèves de la classe. Cependant, la présence d’un adulte à proximité de lui est nécessaire.
En apportant l’information à l’enfant, Internet peut lui transformer la vie scolaire, la faciliter. Cet outil le met en confiance et facilite ainsi son intégration au sein de sa classe car il fait la même chose que ses camarades, valides. Conclusion Bien que les écoles aient mis en place une réglementation afin de favoriser l’intégration des handicapés mal et non-voyants, l’autonomie n’est pas toujours facilitée au sein de la classe. En effet, tout dépend de la volonté des professeurs et de la force de conviction des parents. Les supports numériques occupent une place de plus en plus importante dans l’univers de l’enfant.
Par ailleurs, son utilisation tend à augmenter dans les milieux scolaires. Or, leur développement dans les écoles, qu’elles soient spécialisées ou non, peuvent faciliter l’accès des handicapés à l’information. En effet, l’outil informatique bouleverse les modalités de lecture et d’écriture pour les enfants déficients visuels. De plus, l’accès à Internet, par rintermédiaire de logiciels de navigation spécialisés, leur permet l’accès à une information autonome qu’ils ne pourraient obtenir par les moyens classiques Bien que cela puisse paraître paradoxal, les supports numériques peuvent donc permettre l’i