21 Janvier 2015 GREC 1 : VERS DE NOUVEAUX INDICATEURS DE RICHESSE Partie 1 : PIB et croissance et les limites dans les usages Le PIB est devenu en moins de 4 ou 5 décennies le principal repère de nos représentations des richesses. C’est devenu en quelque sorte une m est elle devenue le p entre l’un et l’autre c’ montre Pimportance croissance est aujour or que I sta ce économique s. La différence e et la croissance s dans le temps. la sorte le projet de société de la plupart des économistes.
Autrement dit, la quête de croissance est devenue totalement obsessionnelle et cela pour eux raisons qui sont [‘ordre de la croyance des économistes : L’effet de ruissellement (« Trickle down effect ») : l’important est de produire des richesses quelque soit à qui profite ces richesses. Comme une pyramide, si on enrichit le haut, le reste finira par être enrichit. La croyance dans le progrès technique et dans la technologie si la croissance éco provoque elle même un certain nombre de dégâts, les ressources éco, l’invention humaine et les innovations permettront de compenser ces dégâts.
Chez les économistes, la richesse est mesurée par le PIB et ce PIB omprend tout ce qui est produit par les entreprises (unités éco) la monnaie qui permet à cet indicateur de rassembler des productions aussi hétérogènes. Le PIB est devenu une convention collective et universelle parce que c’est l’étalon de mesure de toutes les sociétés. Le PIB est un indlcateur qui est le frult d’une histoire particulière. Ce n’est donc pas un outil atemporel. Il a été construit dans un contexte sociopolitique particulier.
Il est né au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale, en même temps que le système des comptes nationaux et il accompagnait le projet olitique de l’époque c’est-à-dire la reconstruction des économies qui avaient été abimées par la guerre et le faire sur une base industrielle et marchande. Tous les indicateurs socioéconomiques sont des conventions sociopolitlques. 1 ère illustration du fait que le PIB soit une convention : Le traitement réservé par les services rendus par les administrations publiques Jusqu’en 1977 les sewices rendus par les ad pub étaient exclus du PIB.
Ils étaient considérés comme ne produisant pas de richesse. À partir de 1977 il a été décidé d’intégrer une estimation des ervices rendus par les ad pub dans le PIB donc ils produisent de la richesse au sens du PIB et ils le font selon Vanoli parce que tous les pays n’ont pas la même organisation sociale. Si les SAPIJ on été intégré au PIB c’est aussi parce qu’il y a eu une volonté politique de le faire. Les SAPIJ produisent au moins ce qu’ils coûtent c’est ça leur estimation pour le calcul du PIB. ème illustration : Le traitement réservé à la production ou activité domestique Ce sont des activités réalisées dans le ménage et pour le ménage qui n’ont aucun but 12 domestique qui n’ont aucun but monétaire ou marchand. Les activités domestiques ont été dès 1944 exclues du système des comptes nationaux et du PIB. Elles sont considérées comme ne produisant pas de richesse. L’estimation de ces activités est incertaine et peu fiable. En 1944 au moment où les comptes nationaux ont été créés, une petite partie de l’activité domestique à néanmoins été intégrée dans le PIB.
Cest l’activité de production pour compte propre, la production pour sa propre consommation tels que les petits potagers. Le critère retenu c’est que la production du potager est potentiellement échangeable (« échangeabilité otentielle Le PIB est un indicateur aéthique et amoral. critiques du PIB Critique(s) interne(s) : Le PIB qui est la somme des valeurs ajoutées est composé aujourd’hui de d’activités de services et la croissance économique est la variation du PIB en volume.
Or, il est difficile, voir impossible de calculer le volume d’une activité de servlce. Critique(s) externe(s) : Les limites externes n’ont de sens que lorsqu’on a en tête que le PIB est aujourd’hui utilisé comme un proxy (une approximation) du bien-être. Le PIB étant le somme des VA, toujours plus, c’est toujours mieux u sens du bien-être Le PIB a un périmètre défini et il ignore donc des activités qui sont susceptibles d’améliorer le bien-être (l’activité domestique, l’activité bénévole).
Prenons les derniers travaux de Delphine ROY qui datent de 2012 : elle a essayé d’estimer de combien augmenterait le PIB si on ajoutait les activités domesti ues_ L PAGF elle a essayé d’estimer de combien augmenterait le PIB si on ajoutait les activités domestiques. Les travaux de 1992 ont montré qu’il allait doubler. Ici, elle considère que les activités domestiques représentent du PIB. La croissance économique est indifférente à la répartition des richesses. Le PIB est un compte de flux.
Il ignore donc le niveau et l’évolution du stock. On peut même imaginer que l’on ait de fortes performances en matière de flux tandis que l’on épuise les stocks. On peut avoir de fortes performances en matière de croissance économique mais cela se fait au détriment des patrimoines (patrimoine écologique). Cela devient irréversible. Partie 2 : Les nouvelles initiatives Quelle méthode dimension Indicateur composite synthétique Bilans cohérents sans synth Indicateurs subjectifs
Dimension développement humain social IDH (PNUD) 2 dimensions hétérogènes mais sans avoir recours a une unité de compte commune (Indice de développement humain (IDH), Indice de pauvreté humaine (IPH), indice de santé sociale (ISS)). En revanche, un indicateur synthétique est un indicateur qui agrège des dimensions hétérogènes et qui recours à une unité de compte commune (PIB). Cette unité de compte commune peut être la monnaie mais pas toujours. On trouve souvent des indices composites pour rendre compte de la dimension du développement humain.
Le PIB vert c’est le PIB qui est ajusté à la hausse en tenant ompte d’activités qui ne sont pas comprises dans le PIB (activités domestiques, travail bénévole) et à la baisse en tenant compte de la dégradation sur le bien-être de certaines activités (le coût social du chômage, le coût de la dégradation de [‘environnement). Les indicateurs subjectifs : plus sur la satisfaction générale. On vient sonder les individus en leur faisant exprimer leur préférence autour de la qualité de vie, autour du bien-être, autour de leur satisfaction de vie, voire autour du bonheur. Ces initiatives sont très hétérogènes.
Elles ont toujours un projet sociopolitique. L’IDH comme le PIB a été développé dans un contexte économique et politique très spécifique. Il s’agissait pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) de contester les programmes d’ajustement structurels mis en place par le FMI et la Banque Mondiale dans une partie des pays d’Afrique et d’Amérique Latine. C’est une moyenne arithmétique qui combine trois dimensions : une dimension santé, une dimension éducation et une dimension ressources. Pour cha PAGF s OF dimensions : une dimension santé, une dimension éducation et une dimension ressources.
Pour chacune de ces dimensions, n indicateur est retenu. C’est un indicateur qui vient mesurer dans quelle mesure le pays à accès à cette dimension. pour la dimension santé, [‘indicateur retenu est le niveau d’espérance de vie à la naissance (79 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes en France). Pour l’éducation, l’IDH retient le niveau d’instruction qui combine deux variables qui sont le taux de scolarisation brut (la part dans une classe d’âge qui est scolarisée) et le taux d’alphabétisation. Pour la dimension ressource, on retient le PIB par habitant.
Le premier IDH a été publié en 1990 après beaucoup de ontestations des USA. L’IDH est varlable d’une annee sur l’autre pour des raisons statistiques. En 1995 le PNUD conscient des limites de l’IDH a proposé un nouvel indicateur moins connu, l’IPH. Cest un indicateur qui mesure de manière composite les plus grandes exclusions humaines. Il distingue d’un côté les pays les plus pauvres économiquement et les pays les plus riches. Il tient compte de quatre dimensions : l’inégalité face à la santé, l’inégalité face à l’éducation, l’inégalité économique et l’inégalité par rapport au marché du travail.
Il essaie de trouver une variable clé pour haque inégalité. Pour la santé, c’est la probabilité de décéder avant 60 ans. pour l’éducation, c’est le taux d’illettrisme pour les personnes âgées de 16 à 65 ans. Pur l’inégalité économique, c’est le taux de pauvreté monétaire qui correspond au taux des personnes qui sont à du revenu médian. Pour le marché du travail, c’es 6 2 correspond au taux des personnes qui sont à 60% du revenu médian. Pour le marché du travail, c’est le taux de chômage de longue durée (ceux qui sont chômeurs depuis plus d’un an).
Suède, Norvège, Pays-Bas, Danemark, Finlande sont les pays qui nt toujours la même performance, qui sont toujours en haut du classement. En bas du classement on a toujours les pays anglo- saxon Irlande, USA Grande Bretagne. Concluslon pour construire une vison d’une société soutenable, il faut nécessairement des présupposés sur ce qui est beau et ce qui est bien. Les indicateurs sont d’abord des conventions sociopolitiques et donc leur analyse doit être couplée à la question démocratique. De nous inviter à résister vouloir tout compter. 2 production et des coûts de transport) Délocalisation dans les pays émergents des stades de production ntensifs en travail non qualifié Le captal physique (investissements directs à l’étranger) et financier est devenu fortement mobile entre les pays Le développement des firmes multinationales forte hausse des investissements directs à l’étranger La mobilité des travailleurs est restée limitée comparativement celle du capita en raison des coûts de migration, des différences culturelles et des politiques anti-immigration Des différences fortes de coût du travail et de revenus du travail entre le Nord et le Sud La mondialisation en résumé Certains biens ne sont plus produits dans le s pays avancés les biens nécessitant l’utilisation de nombreux travailleurs non qualifiés) Le capital est fortement mobile d’un pays à un autre Les individus sont mobiles d’un pays à un autre (les travailleurs et les étudiants), mais moins que le captal Les conséquences sociales de la mondialisation Destruction de certains emplois (les non qualifiés) en raison des délocalisations et de la concurrence des pays émergents hausse du taux de chômage des non qualifiés une forte augmentation des inégalités de revenu (au Nord et au sud) Concurrence fiscale Concurrence sociale plus riches Concurrence fiscale Pour financer la edistribution, les Etats reportent l’impôt sur les classes modestes ou moyennes peu mobiles internationalement Les Etats baissent la protection sociale (allocations chômage, pensions, assurance maladie) pour être plus compétitifs et conserver les entreprises sur leur territoire baisse des cotisations sociales et baisse des impôts (pour baisser le coût du travail) baisse des prestations sociales montée des inégalités et de la pauvreté + de flexibilité sur le marché du travail (exemple : réforme Hartz en Allemagne de 2003 à 2005) hausse forte des inégalités et de la pauvreté
Concurrence éducative : la « guerre des talents » Mondialisation mobilité internationale des étudiants les meilleurs universités se livrent à une « guerre des talents » en se concurrençant au niveau international pour attirer les meilleurs étudiants, et former la future élite mondialisée Cette concurrence éducative internationale favorise le financement des meilleurs établissements d’enseignement supérieur (les universités d’élite) au détriment des établissements ‘universités standards (i) une hausse des inégalités d’éducations, (ii) une baisse de la mobilité sociale, et (iii) a reproduction des élites Conclusion : des gagnants et des perdants Les « grands gagnants : les riches des pays pauvres Les gagnants : les riches des pays riches et les classes moyennes des pays pauvres Gagnants et perdants à la fois : la classe moyenne des pays riches et les pauvres des pays pa les pauvres des pays pauvres Les perdants : Les pauvres des pays riches Solutions Stopper la mondialisation ??? Gérer les conséquences sociales de la mondialisation : Davantage de redistribution des gagnants (les riches) vers les perdants (les pauvres) Comment ?
Réguler en instaurant un taux d’imposition sur les sociétés armonisé entre les pays (notamment européens) Cf. Piketty : une taxe mondiale sur le capital MAIS.. Comment taxer les bases fiscales mobiles ? = évasion fiscale (optimisation fiscale… ) : les multinationales implantent leur siège sociale là où elles ne paient aucune taxe (Bermudes, îles Caïman, iles vierges britanniques.. ) Concurrence fiscale au sein même de l’Europe Le Luxembourg, plaque tournante de l’évasion fiscale : des milliards d’euros de recettes auraient disparu dans la nature grâce à des accords fiscaux secrets passés entre le Grand-Duché et des entreprises multinationales