Pichard Jessie Meillassoux Laura L 3 Histoire Le : Mardi 26 Avril 2011 Les réfugiés climatiques Sommaire Introduction Première partie L De réfugiés 1. État des lieux ors7 Sni* to View elle catégorie 2. Reprise de la thématique des éco réfugiés par les média et par les ONG Seconde partie : L’urgence actuelle pour ces réfugiés : trouver un cadre juridictionnel p. 10 1 . Le besoin d’une reconnaissance d’un statut juridique pou ces éco réfugiés 2.
Les différentes pistes envisagées cela représente une avancée dans la prise en compte de cette nouvelle catégorie, la éfinition classique du réfugié telle qu’elle est donnée dans la Convention de Genève est un obstacle à une élaboration plus poussée vis-à-vis de [‘encadrement de ces réfugiés. En effet, l’expression de réfugié de l’environnement est vraiment restrictive par rapport aux multiples réalités qu’elle recouvrent.
Ces réfugiés peuvent aussi être des déplacés internes et réduire leurs migrations à des causes strictement naturelles ne permet pas de prendre en compte les actions humaines qui détériorent de plus en plus l’environnement. Un autre problème s’ajoute à celui-ci ; les éco réfugiés sont ajo itairement issus des pays du Sud (essentiellement des pays pauvres) et leurs trajectoires migratoires sont dirigées vers les pays du Nord (bloc occidental).
Ces derniers s’emploient déjà depuis plusieurs décennies à restreindre et sélectionner les migrants qu’ils autorisent à passer leurs frontières et considèrent ce phénomène comme une vague migratoire supplémentaire qu’il faut encore plus contrôler, compte tenue des prévisions alarmistes auxquelles les média nous confrontent quotidiennement. On peut souligner qu’au delà de catégoriser ces nouveaux réfugiés dans un statut juridique précis, l’enjeu est de ‘assurer qu’ils seront accueillis et protégés.
Ces multiples obstacles auxquels, à peine pris en compte, sont confrontés les éco réfugiés nous conduisent ? nous demander : quels défis la communauté internationale va-t- elle devoir relever, compte tenue de l’ampleur que va prendre ce phénomène dans les prochaines années ? Nous allons dans un premier temp Nous allons dans un premier temps dresser le portrait actuel de cette catégorie de réfugié à travers un bref historique ainsi qu’à travers l’analyse du rôle des média et des ONG dans l’apparition de cette catégorie.
Dans un deuxième temps, nous allons voir que l’objectif principal à réalisé pour intégrer ces réfugiés est de leur octroyer un statut qui leur soit propre. Enfin, nous nous attarderons sur des exemples concrets pour montrer la diversité qu’à l’impact de l’environnement sur les sociétés et nous tenterons de relativiser ces prévisions pour vor si on ne peut pas trouver un compromis entre l’urgence et la passivité.
I – Les réfugiés écologiques : une nouvelle catégorie de réfugié État des lieux A une triple prise de conscience Le débat actuel sur les réfugiés climatiques s’accélère, car les ombreuses sécheresses, inondations, tempêtes ou encore cyclones se sont multipliés par 4 selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) à cause du réchauffement climatique. Alors la première prise de conscience est que l’on se rend compte des dégradations environnementales faites à la planète c’est a dire à notre habitat.
On sait que les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses, du fait de la médiatisation, mais aussi du rôle accru des ONG dans le dialogue qui était presque inexistant ces dernières décennies. Le terme de « réfugié climatique » apparait pour is en 1985 PAGF 3 OF l’environnement (PNUE), alors il s’agit vraiment d’une question récente alors que Von sait qu’il existe des réfugiés climatiques depuis bien plus longtemps, et qu’ils sont liés étroitement au réchauffement climatique.
Donc les débats sur cette nouvelle catégorie de réfugié, part du fait que notre environnement se dégrade à une vitesse différente selon les régions du monde et qu’après il est très difficile de « réparer » les dégâts faits à notre habitat. Il ne passe pas un jour sans que l’an voie des scenes « d’exil climatique » à la télévision, rien que ces 10 ernières années on a pu assister à diverses catastrophes comme l’ouragan Katrina (États-Unis), les inondations au Bangladesh, la tempête Xynthia en France, les coulées de boues au Brésil ou plus récemment le tsunami au Japon.
Tout cela multiplie le nombre de migrants forcés de quitter leur domicile, et si rien n’est fait les prévisions sont plutôt alarmantes, un rapport de l’ONG britannique Christian Aid publié en 2007 prévoit qu’en 2050 il y est plus d’un milliard de personnes qui pourrait être déplacé à cause du réchauffement climatique. Ces chiffres montrent l’urgence de la situation dans des régions où les opulations sont déjà touchées comme au Tuvalu, un archipel qui va disparaître submerger suite à la montée des eaux.
De plus, il y a une prise de conscience moindre sur le fait que les dégradations environnementales sont faites à cause de Paction de l’Homme sur son environnement. Plusieurs rapports montrent l’importance de l’impact fait par fHomme sur la planète. Certes futllisation importante des énergies fossile, ou les tonnes de déchets rejetés par I Certes l’utilisation importante des énergies fossile, ou les tonnes de déchets rejetés par les populations dites riches n’ont pas arrangé ‘environnement et maintenant on s’en rend compte et que les politiques essayent de mettre en place des mesures restrictives.
On entend souvent parlé du protocole de Kyoto, traité international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais le pays le plus pollueur au monde c’est a dire les États-Unis, ne l’a toujours pas ratifié. On constate que l’action de I’Homme sur son environnement est souvent diminuée pour ne pas mettre en péril une manière de consommer et de vivre alors que l’on sait que ces dégradations agissent directement sur l’Homme. Il s’agit là de la seconde prise de conscience, l’impact des égradations environnementales sur l’Homme.
On estime que les différentes catastrophes passées ont poussé plus de 25 millions d’habitants à quitter leur lieu de villégiature et cela ne va pas aller en s’arrangent, selon le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés, L. Graig Johson estime que les bouleversements climatiques pourraient pousser plus de 6 mlllions de personnes par an à quitter leur lieu de vie, dont la moitié à la suite de catastrophes naturelles. Alors les populations vont être touchées directement par les conséquences du dérèglement climatique. 4
L’impact pour les populations peut être considéré à plusieurs échelles, au nlveau simplement de la région ou du pays qui à cause des sécheresses ou des inondations va connaitre des difficultés pour continuer ? produire correctement et pour tout le monde, mais les dégradations environnementales vont engendrer PAGF s OF correctement et pour tout le monde, mais les dégradations environnementales vont engendrer une rarification des ressources donc des tensions et conflits entre les habitants pour accéder à ces ressources.
Mais il y aura aussi des conséquences au niveau mondial, car les opulations déplacées vont être si on suit les prédictions, de plus en plus nombreuses donc ces populations voudront s’intégrer complètement à la société qui pour l’instant ne veut pas les accepter. Il s’agit alors d’une véritable prise de conscience sur l’impact des dégradations environnementales sur l’Homme qui récolte ce qu’il a parfois semer à cause de son mode de vie. Mals l’on s’aperçoit que pour le moment les populations menacées ou touchées sont souvent très pauvres et ne font pas partie des « grands pollueurs » de la planète.
Cela permet une transition claire vers la dernière prise de conscience qui repose ur le besoin d’un statut pour ces populations touchées. On vient de voir que les populations directement menacées ? l’heure actuelle font souvent partie de la couche moyenne voir pauvre de la population comme les inondations au Bangladesh, l’un des pays les plus pauvres au monde. Alors même si le débat est présent dans certaines organisations internationales ou certains gouvernements dans le monde, il est difficile de trouver une solution pour ces nouveaux réfugiés qui n’ont aucun statut juridique et qui ne bénéficient d’aucune protection.
On a pu constater des initiatives concrètes depuis ces dernières nnées comme en Mai 2008, avec la rédaction d’un préstatut de réfugiés écologiques par un groupe de travail à Limoges puis en Juin 2008, avec l. org 6 OF préstatut de réfugiés écologiques par un groupe de travail ? Limoges puis en Juin 2008, avec l’organisation d’un séminaire sur les réfugiés climatiques au parlement européen. Ce séminaire avait pour but d’interpeller via les institutions européennes de la Communauté internationale. On voit à travers ces différentes initiatives que le débat semble connaître une accélération récente.
On peut aussi citer, la 13e onférence internationale de l’ONU sur le changement climatique à Bali en 2007 ou encore le Sommet de Copenhague en décembre 2009. Donc on remarque que le besoin d’un véritable statut et d’une protection pour cette nouvelle catégorie de réfuglé de renvlronnement est de plus en plus pressant, c’est pour cela que l’on constate de plus en plus d’actions à l’initiative de gouvernement ou d’organisation internationales. Mais au final avec peu de résultats, car les pays industrialisés sont aujourd’hui les principaux émetteurs de gaz ? effet de serre.
Alors que les États les plus vulnérables aux effets u réchauffement climatique sont ceux d’Afrique et d’Asie du Sud, victimes de catastrophes naturelles ? répétition, ainsi que les iles des Carabes et du Pacifique, menacées de disparition par la montée des eaux. Il est difficile de résoudre ce problème, car les premières intentions de réveils des consciences écologiques peuvent s’avérer contre-productives du fait des peurs exacerbées par la mise en avant de chiffres importants sur le nombre de réfugiés, mais aussi a cause du risque « d’implosion » du droit d’asile.
Il est compliqué de trouver un statut « mondial » pour ces ouveaux réfugiés de l’environnement surtout dans trouver un statut « mondial » pour ces nouveaux réfugiés de l’environnement surtout dans un contexte de fermeture des frontières, de sélection des migrants et de nombreux discours sécuritaires qui compromettent la protection des populations véritablement menacées.
Consensus de la catastrophe lié aux changements climatiques Nous venons de voir que la situation stagne pour trouver un statut aux réfugiés climatiques, mais il faut aussi rappeler l’importance du consensus fait sur la catastrophe qui engendre des réfugiés ou des déplacés.
Il est rimordial de voir le rapport entre les notions de « catastrophe », de « changement climatique » puis de « réfugiés climatiques Pour réellement comprendre cet enjeu, il faut parler du célèbre programme européen de recherche intitulé Each-For (Environmental Changes and Forced Migration Scenarios) qui a conduit 22 études de cas à travers le monde entier comme en Chine, au Ghana, en Argentine, au Maroc ou encore en Espagne. La carte mise en annexe (annexe nan) , faite par les chercheurs montre l’étendue des investigations aux quatre coins du monde, on peut y référencer les 22 pays analysés par les chercheurs.
Par exemple le CEDEM (centre d’étude de l’ethnicité et des migrations) de l’université de Lièges est chargé des pays en Asie centrale et Asie du Sud Est. L’objectif de ce programme est d’analyser les liens entre la dégradation de l’environnement et les flux migratoires. Cette étude débutée en 2007 livre quelques aspects de conclusions telles que l’ PAGF E OF véritable facteur de migration et qu’il n’y a aucun doute là dessus. Mais aussi que les populations les plus pauvres du globe sont les plus vulnérables au changement climatique.
Alors cette étude majeure nous montre la relation importante qu’il existe entre égradation de l’environnement et migrations. Nous allons étayer notre raisonnement avec l’exemple très précis des Maldives qui est un archipel de plus d’une centaine d’iles, récemment dévasté par une forte tempête. Sa capitale Malé que l’an peut voir en photo dans l’annexe (annexe 2) est une agglomération particulière comme on peut l’observer, car elle est entourée de digues qui s’élèvent jusqu’à lmètre au-dessus du niveau de la mer.
On pourrait alors se dire que la situation a été bien gérée et que les habitants de ces différentes îles peuvent être tranquilles, mais les ouleversements climatiques n’ont pas fini de les touchés. L’élévation de 60cm/an du niveau de la mer et les conclusions de divers rapports montrent que la population est toujours en danger et qu’il faut trouver des solutions. Le gouvernement propose de regrouper les habitants sur seulement 80 iles pour concentrer l’effort budgétaire ou de remonter le niveau des digues, mais cela ne convient pas à la population qui voit ici que des solutions à court terme.
Avec ce cas précis, l’on voit bien que l’origine des problèmes est liée à la catastrophe naturelle qui a touché le pays récemment, mais aussi iée aux bouleversements climatiques qui ne font qu’aggraver la situation. Donc les popu ations de ces îles menacées ont déjà commencé à migrer vers des contrées moins vulnérables, mals la solution est loin PAGF déjà commencé à migrer vers des contrées moins vulnérables, mais la solution est loin d’être durable.
Alors il existe une véritable relation entre les 3 notions de « catastrophe », de « dégradations environnementales » et de « flux migratoires », il s’agit d’une prise de conscience pour les différents acteurs en jeu dans ce nouveau débat et c’est ce que nous allons aborder maintenant. Différents acteurs avec différents intérêts Alors nous venons de voir que le débat autour des « réfugiés climatiques » était en pleine croissance, mais nous allons maintenant nous intéresser aux différents acteurs rentrant en jeu dans ce dialogue sachant qu’ils ont des intérêts vraiment différents.
Tout d’abord le rôle important de l’ONU à travers ses nombreuses agences comme le PNUE que nous avons déjà abordé et qui est chargé de coordonner les activités de Nations Unies dans le domaine de l’environnement, mais aussi d’assister les pays dans la mise en place de politiques environnementales ou ncore d’encourager le développement durable. Il existe aussi le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui est chargé de protéger les réfugiés et de trouver une solution durable à leurs problèmes en veillant au respect de la Convention de Genèves.
Alors à travers ces deux agences, l’ONU est chargée d’alerter et « contrôler » les pouvoirs publics sur la question des réfugiés ou des bouleversements écologiques, mais il ne faut pas oublier que cette organisation ne peut pas réellement intervenir dans les pays concrètement lorsqu’elle n’a as l’accord de pays. Il devient alors difficile de trouver d