LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D’ANALYSES Unité physico-chimie « sur site (unité accréditée COFRAC) lozere. fr • Paramètres physico-chimiques pH (NF T 90 008) unité : unité pH à la température de mesure Le pH d’une eau permet de mettre en évidence les espèces chimiques présentes dans un échantillon. On parle alors de pH aci mesure du pH est ré or 11 potentiométrique en es:-i,:- to nextÇEge une électrode de ver référence. H basique. La e potentiel entre conductivité (NF EN 27888) unite : us/crn une température de La conductivité permet d’évaluer rapidement et approximativement la minéralisation globale de l’eau.
La mesure de conductivité est réalisée en mesurant la conductance d’une eau entre 2 électrodes métalliques, elle est l’inverse de la résistivité électrique. Turbidité (NF EN ISO 7027) unité : FNU La turbidité est la réduction de la transparence dun liquide due ? la présence de matières non dissoutes. La mesure de la turbidité est très utile pour le contrôle d’un traitement mais ne donne pas d’indications sur les particules en suspension qui l’occasionne. La mesure se fait par comparaison de la lumière diffusée et de la lumière transmise dans l’échantillon d’eau et par une gamme olutions étalons. ?? Alcalinité, Dureté Alcalinlté, hydrogénocarbonates (NF EN ISO 9963 partie 1 ) unité : OF (degré français) L’alcalinité d’une eau correspond à la présence des hydrogénocarbonates, carbonates et hydroxydes. Le titre alcalimétrique (TA) mesure la teneur de l’eau en hydroxydes libres et en carbonates. Le titre alcalimétrique complet ou TAC correspond à la teneur en hydroxydes libres, carbonates et hydrogénocarbonates. Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d un volume d’eau par un acide minéral dilué. Dureté (NF T 90 003) unité : OF (degré français)
La dureté de l’eau est liée au lessivage des terrains traversés et elle correspond à la teneur en calcium (Ca) et en magnésium (Mg). On parle de dureté totale d’une eau ou de titre hydrométrique (TH). Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un volume d’eau par un acide minéral dilué. • Substances et critères chimiques indicateurs de pollutions Les composés azotés : l’azote présent dans l’eau peut avoir un caractère organique ou minéral. L’azote organique est principalement constitué par des composés tels que des protéines, des acides aminés.
Le lus souvent, ces produits ne se retrouvent qu’à de très faibles concentrations. Quant à l’azote minéral (ammoniaque (NH4), nitrates (N03), nitrites (N02)), il constitue la majeure partie de l’azote total. Le dosage de l’azote Kjeldahl ne permet pas de déterminer l’azote total mais seulement les composes non oxydés de l’azote. N total PAG » 1 l’azote organique, l’ammoniac (NH3) est déplacé de son sel par l’ajout d’une base (NaOH), puis on effectue une distillation dans une solution d’acide borique indicateur.
Enfin un dosage titrimétrique est réalisé avec un acide titré. LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL D’ANALYSES de LOZÈRE age 2/7 Azote ammoniacal selon la norme (NF T 90 015-2) unité : mg/l NH4 La présence d’azote ammoniacal (NH4) dans une eau traduit un processus de dégradation incomplète de la matière organique. une première méthode de détermination se fait par la mise en œuvre d’une réaction colorée et d’un dosage en spectrophotométrie d’absorption moléculaire. Elle permet de doser des concentrations faibles pour les eaux de consommation et les eaux de rivières. elon la norme (NF T 90 015-1) unité : en mg/l NH4 l_Jne deuxième méthode de dosage permet de doser des concentrations plus importantes notamment dans es eaux industrielles ou résiduaires en mettant en œuvre un dosage volumétrique après entraînement à la vapeur en milieu basique. L’analyse se poursuit par un dosage titrimétrique avec un acide titré. Nitrites (NF EN ISO 10304-1) unité : mg/l N02 Les nitrites proviennent soit d’une oxydation incomplète de l’ammoniaque, soit d’une réduction des nitrates sous l’influence d’une action dénitrifiante. ne eau qui renferme des nitrites est à considérer comme suspecte. pour connaître la méthode de détermination voir 5 anions Nitrates (NF EN ISO 10304-1 unité : m Toutes les formes d’azote PAGF30F11 IL N03 bles d’être à l’origine des détermination voir 5 » anions ». Les composés carbonés : il existe différents indicateurs de pollution organique. Les composés carbonés peuvent avoir différentes origines liées aux activités humaines, industrielles, agricoles ainsi qu’aux activités naturelles.
Oxydabilité au permanganate de potassium (NF EN ISO 8467) unité : mg/l d’02 Ce test a pour but d’approcher la teneur en matières organiques dans l’eau en mesurant la quantité d’oxygène utilisée pour la réduction du permanganate de potassium (KMn04) par les matières organiques contenues dans une eau. Il s’agit d’un dosage en retour. Demande Biochimique en oxygène après n jours (DBOn) (NF EN 1899 partie 1 et 2) unité • mg/’ d’02 Ce test constitue un moyen de l’étude des phénomènes naturels de dégradation des matières organiques.
II s’agit de déterminer la quantité d’oxygène consommée dans les conditions de l’essai après une incubation durant 5 jours à 200C et dans l’obscurité. Méthode soit sans dilution ou avec dilution. Demande chimique en oxygène (DCO) (NF T 90 101) unité : mg/ d02 Cette mesure correspond à une estimation des matières oxydables présentes dans l’eau, quelle que soit leur rigine organique ou minérale. Certaines matières organiques sont oxydées par du dichromate de potassium (K2Cr207) en milieu acide et en présence de catalyseur à l’argent.
On procède ensuite au titrage de l’excès de dichromate de potassium avec une solution titrée de sulfate de fer (Il) et d’ammonium. Carbone organique total (COT) (NF EN 1484) unité : mg/l C Le COT c’est la quantité de carbone contenue dans l’eau, dans les matières organiques dissoutes ou en suspension dans l’eau. PAGFd0F11 dissoutes ou en Une oxydation par combustion, adjonction d’oxydants appropriés u irradlation aux ultravlolets du carbone organique de l’eau le transforme en dioxyde de carbone (C02). Le C02 se forme par oxydation et il est ensuite dosé par spectrométrie infrarouge.
Carbone organique dissous (COD) (NF EN 1484) unité : mg/l C Le COD est la quantité de carbone contenue dans l’eau, dans les matières organiques passant, durant la filtration, à travers une membrane filtrante de pores de 0,45pm. Le principe de dosage est identique à celui du COT (vor précédemment). Les composés phosphorés : Les phosphates font partie des anions facilement fixés par le sol ; leur résence dans les eaux naturelles est liée à la nature des terrains traversés et à la décomposition de la matière organique.
Les eaux de surface peuvent sauvent être contaminées par des rejets domestiques, agricoles ou industriels. Le phosphore existe à l’état minéral ou organique. Chaque fractlon peut être séparée analytiquement en orthophosphates, phosphore hydrolysable et phosphore organlque. page 3/7 Phosphore total (NF EN ISO 11885) unité mg/l Pt Le phosphore total est dosé, après minéralisatlon de l’échantillon, par passage sur un spectrophotomètre d’émission à plasma avec un couplage inductif (ICP). 1 poids de matières retenues par le filtre est déterminé par une différentielle après un séchage à 105 oc.
Matières en suspension (MES) (NFT 90 105-2) unité :mg/ ‘MES :Méthode par centrifugation L’eau est centrifugée, le culot est recueilli, séché à 1050C et pesé. Cette méthode est surtout réservée aux eaux contenant trop de matières colloïdales pour être filtrées dans de bonnes conditions. C’est le cas des boues de stations d’épuration. Résidu sec (NF T 90 029) unité : mg,’l Cette mesure permet d’évaluer la teneur des matières dissoutes et en suspension déterminée par pesée. Une certaine quantité d’eau est évaporée soit à 110 ou 180 DC dans une coupelle tarée.
Le résidu desséché est ensuite évalué par pesée. Substances toxiques Les autres composés : Cyanures (CN) (NF EN ISO 14403) unité : ug/l de cyanures totaux Les cyanures sont libérés dans l’environnement aquatique avec les effluents de l’industrie des produits chimiques organiques et de l’industrie de l’extraction et de la concentration de l’or, ainsi qu’avec les effluents de procédés industriels (usines de gaz, fours à coke, épuration des gaz dans les usines sidérurgiques, nettoyage des métaux et électroplacage).
Le cyanure présent dans l’environnement aquatique peut aussi provenir de sources non ponctuelles, dont le ruissellement découlant de l’application sur le sol et dans l’eau de sels contenant des composés du cyanure utilisés comme anti- agglomérants. Après libération des cyanu s forme de HCN par PAGF 6 1 dans le distillat est ensuite déterminée par colorimétrie.
Mercure (Hg) (NF EN ISO 17852) unité : gg/l de mercure Le mercure est un élément toxique qui n’accomplit aucune fonction physiologique utile chez l’homme; en conséquence, il a été fixé une concentration maximale acceptable e 0,001 mg/L (1 ug/l_) de mercure dans l’eau potable. Un aliquot d’échantillon est digéré en utilisant du brome généré chimiquement. Ce procédé est connu comme décomposant en mercure (Il) toutes les substances organo-mercuriques rencontrées. Immédiatement avant de procéder à l’analyse, l’excès de brome est éliminé par l’acide ascorbique.
Les vapeurs de mercure élémentaire sont générées à partir de l’échantillon digéré par réduction avec le chlorure d’étain (Il), puis sont entraînées de la solution par un flux vecteur d’argon. L humidité est éliminée en permanence du courant gazeux et les apeurs de mercure sont détectées par spectrométrie de fluorescence atomique (CFA). Le mode opératoire est généralement automatlsé à l’aide d’un échantillonneur automatique et d’un logiciel de contrôle.
Indice Phénol (NF EN ISO 14402) unité : pg/l d’indice phénols Fortement toxique, le phénol est connu pour sa persistance et son aptitude à la bioaccumulation. L’échantillon est amené dans un flux vecteur en continu, mélangé à l’acide phosphorique, puis distillé en ligne à pH 1,4. Le distillat contenant les composés phénoliques volatils à la vapeur est ensuite mélangé aux olutions s’écoulant sans interruption d’amino-antipyrine et d’héxacyanoferrate (Ill) de potassium.
Les composés phénoliques présents dans le distillat sont oxydés par l’héxacyanoferrate (Ill) et les quinones qui en résultent réagissent à l’amino-anti PAGF70F11 oxydés par l’héxacyanoferrate (Ill) et les quinones qui en résultent réagissent à l’amino-antipyr ne en formant des produits de condensation de couleur jaune, page 4/7 mesurés par spectrométrie dans un spectromètre de flux entre 505 nm et 515 nm.
Silice (Si02) (NFT 90 007) unité : mg » Si02 Méthode colorimétrique, l’acide molybdique, en présence d’ions llicates (503), forme un complexe silicomolybdique de couleur jaune puis est réduit par l’acide ascorbique en un complexe bleu. Le mesurage de l’absorbance du complexe formé est effectué ? 650nm. Recherche des anions Les anlons : Anons dosés par Chromatographie liquide ionique (Fluorures Orthophosphates (PO 4), Nitrites (N02), Nitrates (N03), Sulfates (S04), Chlorures (Cl) ainsi que les Chlorites (C102), Chlorates (C103) et les Bromates (Br03)).
Principe de l’analyse . On utilise un appareil de Chromatographie ionique. Cette méthode d’analyse est basée sur la séparation des nions dans une colonne entre une phase mobile et une phase stationnaire. Chaque soluté injecté sur la colonne est soumis à deux effets antagonistes : un effet d’entraînement par la phase mobile dans laquelle il est soluble, et un effet de rétention par la phase stationnaire avec la uelle il interagit.
B1 Sulfates (mg/l) C103 * Bromates (pg/l) Br03 EC C102 Chlorates (« WI) NF EN ISO 15061 * Chlorites (pg/l) S04 * Fluorures (mg/l) EC- ER -EU N02 Nitrates (mg/l) NF EN ISO 10304-1 CI Aluminium I pg/l ER Cuivre Cu mg,’l Eu – EC – ER -k Fer Fe pg/l Eu – ER * Manganèse Mn pg/l Eu -EC-ER * Zinc Zn mg/l Eu -EC- ER Bore B pg/l