Travail final : Une analyse du « Sudbury » par Patrice Desbiens or 5 Sni* to View cette interprétation veut affirmer avec l’aide de son poème que les Franco-ontariens ont leur culture propre, mais, malheureusement pour eux, elle se trouve dans l’ombre de la grosse culture anglaise au Canada. Ce poète franco-ontarien Patrice Desbiens explore à travers sa poésie l’aliénation de la minorité francophone ontarienne piegée entre culture anglo-canadienne et québécoise. Né en 1948 ? Timmins en Ontario, sa poésie bilingue est à la recherche d’une dentité reflétant ce statut particulier et problématique.
Son premier recueil (Cimetières de l’œil, 1 972) est publié à compte d’auteur grâce à l’appui d’un professeur de littérature. Desbiens est ensuite rédacteur à L’Express de Toronto pendant un an et il collabore à plusieurs journaux et revues. parallèlement à de nombreuses participations dans les festivals de poésie, Desbiens se produit aussi sur la scène musicale aux côtés de René Lussier dans la tournée du Trésor de la langue. De plus, il a reçu en 1985 le Prix du Nouvel-Ontario pour l’ensemble de son œuvre et pour a contribution à la culture franco-ontarienne.
Cela étant dit, il est l’un des rares poètes qui connaît à la fois un succès critique et populaire, sa poésie est celle du quotidien. Ensuite, on passera sur l’interprétation de son poème Sudbury. Évidemment, Flncertitude identitaire est au cœur du récit et son poème n’est pas une exception. Pour mettre ce poème en contexte, l’affirmation de l’identité québécoise à l’époque de la Révolution tra mettre ce poème en contexte, l’affirmation de l’identité québécoise à l’époque de la Révolution tranquille a installé ne coupure entre le Québec et les francophones des autres provinces canadiennes.
La nouvelle nomination de « Québécois », pour remplacer le terme de Canadien français a contribué au clivage de la francophonie du pays en isolant les communautés hors Québec. En dépit des inquiétudes suscitées, cette affirmation identitaire des Québécois a eu pour effet de consolider les francophones de l’Ontario autour de leur propre identité devenue « franco-ontarienne Cette prise de conscience identitaire qui marque l’écriture de plusieurs textes franco-ontariens au cours de la décennie 970-1980 s’effectue toutefois au sein d’une culture minoritaire.
Pourtant, la nécessité de dire (et de se dire) pour les écrivains franco-ontariens durant cette période semble plus une question de suNie qu’une excentricité, la poésie et le théâtre deviennent alors les formes privilégiées de cette prise de parole en raison de leur caractère d’oralité et de leur pouvoir communicatif sur la scène. C’est-e-dire que Patrice Desbiens appartient certainement à ce type d’écriture puisque ses œuvres, comme Sudbury, sont imprégnées du savoir de l’exigüité, soit de la difficulté d’être ranco-ontarien.
La poésie de Desbiens aussi se consume de l’intérieur : elle ne propose ni la rédemption du verbe, ni le ralliement à une cause. En fait, la poésie du Franco-ontarien est le plus s rédemption du verbe, ni le ralliement à une cause. En fait, la poésie du Franco-ontarien est le plus souvent vécue comme une fatalité ou une maladie incurable . « Entre Sudbury et Timmins il n’y a que le vide. Il n’y a rien à quoi se comparer. Le décor est doux et dur. On connait déjà son futur. Il neige sur Nashville.
Il pleut sur Sudbury. » (Desbiens 18) Un sentiment ambivalent d’amour et de haine accompagne le statut de poète au même titre que la condition franco-ontarienne. Le personnage dans la poésie narrative de Desbiens est, en quelque sorte, un voyant qui peut percevoir le futur sombre des franco-ontariens qu’ils ne peuvent pas échapper. Ses commentaires aussi nous suggèrent que la poésie chez Desbiens tend le plus souvent à se confondre avec le récit d’un personnage et d’une collectivité.
La fiction narrative relativise ainsi le discours « libérateur » de la poésie, soumis dans ce cas-ci ? un « quotidien aliénant » qui constitue le décor à la fois comique et tragique du poème. En effet, la coexistence de deux langues ? l’intérieur d’un même pays fragilise l’existence du franco-ontarien qui est paradoxalement réduit à choisir sa langue maternelle parmi les deux qui se présentent depuis de sa naissance. Finalement, il faut noter le thème de la dépossession qui se trouve à son poème.
Pour un exemple de ce thème, le personnage dans le poème a mentionné que : «Treize heures d’autobus entre Hearst et Sudbury. Je traverse le pays adopti PAGF Je traverse le pays adoptif de mes ancentres. ? Donc, cela veut dire quoi? Le mot clé ici pour la réponse de cette question est « adoptif Ses commentaires reflètent comment les franco-ontariens se sont senti dépossédés dans un pays ou une région qui n’est pas le sien.
Cest-è-dire, les Franco-Ontariens ont leur culture propre, mais, malheureusement pour eux, elle se trouve dans l’ambre de la grosse culture anglaise au Canada. Desbiens se range sans aucun doute parmi les narratifs du monde enchevêtrés. Une sensibilité différente, En passant par le regard d’un indlvidu appartenant à une minorité linguistique, n voit sa sensibilité différente. Sudbury nous invite à explorer des thèmes que celui de l’aspect identitaire (et linguistique) associé aux franco-ontariens.
Sudbury apparait à la fois comme la prise de conscience d’une dualité existentielle et la tentative d’unification qui en résulte et qui aboutit à un contant d’échec. Dans Sudbury, le désir profond d’accéder à une certaine visibilité semble davantage associé au besoin d’être remarqué. Comme si, effectivement, la distinction identitaire en Ontario était la seule adresse de patrice Desbiens avec son poème. Bibliographie