Responsabilité sociétale de l’entreprise l. La responsabilité sociétale de l’entreprise A. Ethique personnelle Concept développé aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du siècle. Première figure emblématique de la RSE : Andrew Carnegie (protestant qui prône une vie coupée en deux : première moitié à accumuler du capital, deuxième moitié à l’utiliser pour aider autrui). Première définition RSE avec Carnegie : ensemble des initiatives d’un dirigeant prises en dehors de son domaine d’activité destiné à améliorer I philanthropie corpor or 5 Figure emblématique uiv to View Michelin, Schneider.
Crise de 1929 : on m B. Entreprises E volontaire) = Actuellement • sociétaux. Figure RSE : Bowen (keynésien). Pour lui, RSE devient une obligation pour les hommes d’affaires de mettre en place des politiques visant à augmenter le bien-être des êtres humains. Importance des interactions entre les entreprises et la société civile. Années 1960 : libération sexuelle, moins de ségrégation, etc vont de paire avec l’essor de la RSE. Milton Friedman conteste la RSE ! our lui, toute action sociale ou sociétale n’est légitime que si elle permet d’augmenter les dividendes des actionnaires. La maximisation des profits est la seule chose importante. AI Alors que pour les protestants, il est du devoir de l’entreprise de supprimer leurs externalités négatives sur les êtres humains. Exemple : l’explosion chimique en Inde. RSE est désormals un moyen pour l’entreprise de redorer son image et donc de gagner des parts de marché. Vision utilitariste : la RSE devient un outil stratégique pour les dirigeants. C.
Actuellement, un cadre légal pour la RSE En 2001 : est intégré à la définition officielle de la RSE par la Commission Européenne, la dimension écologique/ environnementale. En France, la DRIRE (direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) a le pouvoir de faire fermer les entreprlses trop polluantes. Inégalités mondiales de protection légale de l’environnement. Exemple : Afrique ou Amérique Latine avec leurs problèmes de corruption qui permet aux entreprises de polluer comme bon leur semblent Problème de délocalisation : dumping environnemental.
Les entreprises s’en vont ailleurs quand la législation est trop lourde. Depuis les années 2000, toutes les entreprises se sont vues contraintes d’intégrer la RSE à leur politique car le développement es moyens de télécommunications ne leur laissent plus droit ? l’erreur. Mais attention au greenwashing (concept qui consiste ? faire croire au public que l’entreprise est propre au niveau RSE) Il. Le concept de DD (développement durable) A. Emergence du concept Né des niveau RSE) Né des inquiétudes environnementales, sociales et sociétales soulevées par les Trente Glorieuses.
Premier débat sur le DD avec le rapport Meadows de 1972 rédigé par le Club de Rome. « Halte à la croissance » montre du doigt les inégalités sociales croissantes et l’épuisement inéluctable des ressources naturelles. 980 : écodéveloppement à développement durable. Catastrophes écologiques (Bhopal, Tchernobyl) vont accélérer les inquiétudes. Organismes importants pour le DD : OMC, OMS, BIRD, ONU et OIT. Montréal, 1987 : 27 pays signent un protocole d’interdiction d’utilisation de gaz fluorés (préservation de la couche d’ozone). B. Institutionnalisation du DD 1987 : rapport Brundtland.
Définition du DD : développement qui permet aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures ? satisfaire les leurs. Inclut interactions entre l’homme et la nature, questions ‘inégalités et d’injustices intragénérations et intergénérations, les interactions entre l’économie et les hommes, entre la nature et l’économie. 1992 : sommet de Rio avec l’Agenda 21. Recommandations pour le DD. 1997 : sommet de New York. Constat que rien n’a été fait depuis 1997 : conférence de Kyoto sur les gaz à effet de serre 2006 : rapport Stern.
Les dégâts causés par le réchauffement Kyoto sur les gaz à effet de serre climatique coûteraient aux gouvernements entre 15% et 20 % du PIB de chaque pays. pour pallier ce problème, un investissement de 1% du pays par pays serait suffisant selon Stern. 007 : le grenelle de l’environnement. Donne des objectifs pour 2020 : réduire la consommation d’énergie de 20%, d’amener les énergies renouvelables à être utilisées à hauteur de dans le mix énergie des nations, recyclage de 60% des déchets d’ici ? 2015. C.
Confusion sur le concept de DD Concept trop vague du fait d’un rapport Brundtland très vague et trop large : chacun donne son interprétation. Trop d’acteurs, trop d’informations. Problème entre le politique et le DD. Problème de budget et de moyens de mise en place. Concept s’articule en fonction de la personne autour de trois xes : perception du monde actuel, idéologie et intuition pour ce qu’il faut faire. Ill. La RSEE : fusion des concepts de RSE et de DD DD : réflexion mondiale sur le rapport homme/nature. RSE réflexion managériale sur nature.
Désormais RSEE on fait attention aux rapports social/nature/ entreprise. 1998 : définition d’Elkington. Équilibre entre les préoccupations sociales, sociétales et environnementales des entreprises. « Triple Bottom Line » ou 3P : people, planet, profit. IV. La théorie des parties prenantes A. Le concept Dans le PAGF ou 3P : people, planet, profit. Dans les années 1980, Friedman soutenait que rentreprise ‘était responsable qu’envers ses actionnaires. En même temps, Freeman a crée la théorie des parties prenantes.
Concept : schéma représentant l’ensemble des organismes ou entités vers lesquels l’entreprise est responsable car ces derniers influencent énormément les décisions de l’entreprise. Parties prenantes primaires : clients, fournisseurs, collectivités locales, Etat, actionnaires, salariés. Parties prenantes secondaires : ONG, médias, populations locales, agences de notations et de certifications, syndicats et autres entreprises. B. Défis de la théorie des parties prenantes Concilier les intérêts divergents de toutes les parties prenantes.
Exemple basique : un salarié veut une augmentation de salaire alors que les actionnaires cherchent à augmenter les réserves de l’entreprise et donc distribuer moins d’argent Mitchell, Agle et Wood ont donc tenté de hiérarchisé les parties prenantes en fonction : du degré d’urgence, de leur pouvoir et de leur légitimité. Mais concepts de pouvoir et légitimité sont abstraits, on ne peut pas les mesurer. Qui plus est, on répond toujours aux parties prenantes les plus puissantes, ce qui ne fait que maintenir les inégalités.